TARIKH 6 LEÇON 5 LE HIJRAT VERS L’ABYSSINIE Réalisé par une Kaniz-e-Fatéma Approuvé par Moulla Nissar

Nous avons vécu longtemps de cette manière jusqu’à ce qu’une personne parmi nous, qui avait un caractère impeccable, nous invita à adorer un Dieu Unique.

Il nous dit de respecter le bien d’autrui, de nous comporter correctement avec nos proches, de respecter nos voisins et femmes et d’éviter de mentir.

Il nous ordonna de prier, de jeûner et de payer la taxe religieuse sur notre fortune. Nous l’avons cru et adorons Allah.

Cependant, les Qoreish se sont cruellement comportés à notre égard. Nous leur avons résisté un certain temps mais à présent, nous sommes venus ici pour sauvegarder nos croyances.

La réputation de votre gentillesse nous a conduits dans votre pays et nous avons une totale foi en votre sens de la justice ».

Le roi fut très impressionné du discours sincère de Dja’far et lui demanda de réciter quelque chose du merveilleux Livre des musulmans. Dja’far récita et expliqua quelques versets de la Sourate Marie du Saint Coran.

Lorsque le roi et les évêques entendirent les paroles d’Allah à propos des vertus de Bibi Maryam (a) et du Prophète Issa (a), des larmes leur vinrent aux yeux au fur et à mesure qu’ils reconnaissaient la vérité. Le roi Négus déclara qu’il ne livrera jamais les musulmans aux Qoreish et leur demanda de quitter sa cour.

L’un des Mecquois, qui était un homme très rusé, décida de tenter une autre approche. Il savait que les chrétiens croyaient que le Prophète Issa (a) était le fils de Dieu.

Le jour suivant, il vint voir le roi et lui dit que les musulmans avaient des croyances particulières au sujet du Prophète Issa (a), qui étaient différentes de la croyance fondamentale des chrétiens, et que par conséquent, ils représentaient un danger pour la religion officielle de l’Abyssinie.

Le roi Négus rappela Dja’far et lui demanda ce que les musulmans pensaient au sujet du Prophète Issa (a). Dja’far répliqua « Notre croyance concernant Issa (a) est celle qui nous a été dite par le Saint Prophète (s). Il est le Serviteur et le Prophète d’Allah et l’Esprit d’Allah avec lequel Il bénit Bibi Maryam (a) ».

Le roi fut satisfait de cette réponse et loua les croyances des musulmans et leur permit l’entière liberté de pratiquer leur religion sur son territoire.

Il rendit aux Qoreish leurs présents et dit : « Dieu m’a donné l’autorité sur mon peuple sans me demander quoique que ce soit en retour. Ce n’est pas digne d’accepter vos pots de vin pour accumuler de la richesse ».

Les deux hommes n’avaient plus d’autre choix que de retourner à Makka, ayant entièrement échoué dans leur tentative de ramener les musulmans.