JESUS A JERUSALEM Leçon 12 pour le 20 juin 2015

« Quand approchant, il vit la ville, il pleura sur elle » (Luc 19.41). La dernière semaine de la vie terrestre de Jésus se déroule à Jérusalem. Des évènements animés ont également marqué cette semaine : l’entrée triomphale, Jésus qui pleure sur la ville indifférente, la purification du temple, le complot contre lui, le dernier repas, l’agonie de Gethsémané, les moqueries au procès,… la Crucifixion, et enfin la résurrection. Luc 19.28-40, Zacharie 9.9, Luc 19.45-48, Matthieu 21.12-17, Luc 20.9-26.

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi La croix L'entrée triomphale La purification du temple. La parabole des vignerons infidèles La question du tribut La cène du Seigneur La croix LA GALILEE TRACONITE SAMARIE LA JUDEE DECÁPOLIS PEREA Jésus «Il est né à Bethléem. Il a grandi à Nazareth. Il a enseigné, prêché et guéri dans la Galilée, la Samarie, la Judée et au-delà du Jourdain.» Mais il y a une ville qui est l’objet de son attention constante : Jérusalem. Jésus « … prit la ferme résolution de se rendre à Jérusalem » (Luc 9.51). Son entrée dans la ville a marqué la semaine la plus cruciale et la plus dramatique de l’histoire du monde. La semaine a commencé par la marche royale de Christ dans la ville et a vu sa mort sur la croix […] (Romains 5.10). JERUSALÉN EDS – dimanche 14 juin 2015

L’ENTREE TRIOMPHALE (Luc 19:28-40) « Éclate de joie, Jérusalem ! Crie de bonheur, ville de Sion ! Regarde, ton roi vient à toi, juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse. » (Zacharie 9.9)

Jésus est allé à Jérusalem réaliser l'œuvre du salut. Analysez les affirmations suivantes sur son entrée triomphale dans la ville : « Le Seigneur en a besoin. » (v. 34) Pourquoi Jésus avait besoin d'un âne ? De quoi a-t-il besoin pour entrer dans nos vies ? « A mesure qu'il avançait, les gens étendaient leurs manteaux. » (v. 36) Que signifiait ce geste de la part des disciples ? Que devrions-nous jeter aux pieds de Jésus pour faciliter son entrée dans nos cœurs ? « Les pierres crieront ! » (v. 40) Pourquoi ceux qui le louaient le dimanche turent leurs louanges le vendredi (de la crucifixion) ? Est-ce que je proclame Jésus ou bien je laisse les autres le faire pour moi ?

Quand Jésus est né, des mages venus d’Orient sont venus frapper aux portes de Jérusalem, en posant cette question poignante : « Où est le roi des Juifs qui vient de naitre ? » (Mt 2.2). Et voilà que maintenant, quelques jours avant la Croix, alors que ses disciples et les foules envahissent la ville, une acclamation éclate dans le ciel de Jérusalem : « Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! » (Luc 19.38). EDS – dimanche 14 juin 2015

LA PURIFICATION DU TEMPLE « Entré dans le temple, il se mit à chasser les marchands en leur disant : Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » (Luc 19.45-46) Étant donné que ce n’était pas samedi et que ce qui était négocié avait un lien direct avec les services du temple (pigeons, changement de monnaies, etc.), pourquoi était-il incorrect de faire des affaires dans les vastes enclos du temple ? Étant donné que je suis le temple de Dieu (1 Corinthiens 3.16), quel changement aurais-je à faire pour être une «maison de prière» et non une «caverne de voleurs»? Laisse Jésus nettoyer le temple de ton cœur.

Ses actions dans le temple, en particulier la deuxième fois, juste avant sa mort, soulèvent une question intéressante : sachant qu’il allait bientôt mourir, sachant que le temple et ses services deviendraient bientôt inutiles et caducs, Jésus a néanmoins chassé ceux qui le profanaient avec leurs marchandises. Pourquoi n’a-t-il simplement pas laissé le temple dans sa corruption, en particulier du fait non seulement qu’il allait devenir inutile, mais en plus qu’il serait détruit en l’espace d’une génération ? La Bible ne donne pas de réponse, mais il est vraisemblable qu’il l’a fait parce que le temple demeurait la maison de Dieu, et qu’il était encore le lieu où le plan du salut était révélé. EDS – lundi 15 juin 2015

LES VIGERONS INFIDELES (Luc 20:9-19) 09 Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante : « Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps. 10 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu'ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides. 11 Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner. 12 Il envoya encore un troisième serviteur ; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors. 13 Le propriétaire de la vigne dit alors : “Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; ils auront probablement du respect pour lui.”

La parabole des méchants vignerons Luc 20. 14-18 14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.” 15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. « Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus. 16 Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d'autres. » Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent : « Cela n'arrivera certainement pas ! » 17 Mais Jésus les regarda et dit : « Que signifie cette parole de l'Écriture : “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale” ? 18 «Tout homme qui tombera sur cette pierre s'y brisera ; et si la pierre tombe sur quelqu'un, elle le réduira en poussière. »

« Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchèrent à l’arrêter à ce moment même, car ils savaient qu’il avait dit cette parabole contre eux; mais ils eurent peur du peuple. » (Luc 20:19) Comment pouvons-nous donner à Dieu le fruit qu'il attend de nous ? Comment pouvons-nous le garder pour nous-mêmes (v. 9-10)? Quel cas faisons-nous de la réprimande des prophètes antiques et modernes (v. 11-12) ? « Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera. » (Luc 20:18) Avons-nous été brisés sur le Rocher ou serons-nous détruits quand il tombera sur nous (v. 13-18) ?

La parabole des mauvais vignerons (Luc 20 La parabole des mauvais vignerons (Luc 20.9-19) nous donne une leçon d’histoire rédemptrice. Le cœur de l’histoire, c’est Dieu et son amour incessant pour les pécheurs. La parabole s’adressait spécifiquement aux chefs juifs de son époque (ils avaient compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole, v. 19), sa portée est intemporelle. Elle s’applique à toute génération, toute assemblée, et toute personne sur laquelle l’amour de Dieu a été déversé et dont Dieu attend une réponse fidèle. Nous sommes les vignerons d’aujourd’hui, et nous pouvons tirer de cette parabole plusieurs leçons sur l’histoire telle que Dieu la voit. EDS –Mardi 16 juin 2015

En quoi le principe enseigné ici s’applique-t-il à nous? Au lieu de donner à Dieu les fruits de l’amour et de la fidélité, les responsables de la vigne de Dieu ont abandonné et négligé Dieu. Mais Dieu, en tant que propriétaire de la vigne, envoie des serviteurs, l’un après l’autre (v. 10-12), des prophètes, l’un après l’autre (Jr 35.15), par amour, pour attirer son peuple et leur rappeler leur responsabilité d’intendants. Chaque prophète, cependant, est rejeté. L’histoire divine est une longue histoire d’amour. La tragédie relève la tête encore et encore, mais la gloire finira par triompher. EDS –Mardi 16 juin 2015

LA QUESTION DU TRIBUT (Luc 20:20-26) Quel était le problème implicite dans la question "Est-il juste de donner un tribut à César« (v. 22)? Comment pouvons-nous concilier notre loyauté envers Dieu et notre loyauté à l'État ? « Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Luc 20:25)

Au temps de Jésus, les impôts de Rome étaient une question explosive Au temps de Jésus, les impôts de Rome étaient une question explosive. Vers l’an 6 de notre ère, d’après Flavius Josèphe, Judas le Galiléen, un chef révolutionnaire, avait déclaré que payer l’impôt à César était une trahison envers Dieu. Dans ce contexte sensible, la question posée à Jésus révèle le mobile de ceux qui l’interrogent : S’il répond que payer l’impôt est permis, il se met du côté de Rome, et ainsi il montre qu’il ne peut être le roi des Juifs comme les foules l’ont déclaré quand il est entré dans Jérusalem. Si, d’un autre côté, il dit que ce n’est pas permis, c’est qu’il suit la tendance galiléenne et qu’il déclare la loi romaine illégale, s’exposant ainsi à une accusation de trahison.

Ils espéraient coincer Jésus, et pensaient que cette fois-ci, il ne pourrait s’échapper. Mais Jésus voit clair en eux. Il montre l’image de César sur un denier, et prononce son verdict : « Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Luc 20.25). Vivre sous César, dont la monnaie est utilisée pour les besoins quotidiens, suppose des obligations envers César. Mais il y a une autre obligation, plus grande encore, qui vient du fait que nous avons été faits à l’image de Dieu et que c’est à lui que nous devons notre loyauté finale. « La réponse du Christ, loin d’être une échappatoire, était une réponse candide. [...] Lire Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 598. EDS – mercredi 18 juin 2015

LA CENE DU SEIGNEUR (Luc 22:13-20) « Puis il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant : Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. Il leur donna de même la coupe, après le repas, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang qui est versé pour vous. » (Luc 22:19-20)

En prenant la Cène du Seigneur, nous nous souvenons de deux leçons essentielles : Jésus nous a donné le salut en mourant sur la croix (Matthieu 26.28). Assis autour de Sa table, nous sommes une communauté unie qui attend son retour. (1 Corinthiens 11.26)

La Cène est un rappel que la nuit où il allait être livré (1 Co 11 La Cène est un rappel que la nuit où il allait être livré (1 Co 11.23), la nuit qui a précédé sa crucifixion, Jésus a laissé un message solennel à ses disciples dont ils devaient se souvenir : le pain est un symbole de son corps, qui devait être brisé, et de son sang, qui devait être versé pour la rémission des péchés (voir Mt 26.28).

« Quand approchant, il vit la ville, il pleura sur elle » (Luc 19.41). Ce qui transperçait le cœur de Jésus, c'était la vue de Jérusalem, cette Jérusalem qui avait rejeté le Fils de Dieu et dédaigné son amour, qui avait refusé de se laisser convaincre par ses œuvres puissantes, et qui se préparait à lui ôter la vie. Il vit ce qu'elle était pour s'être rendue coupable du rejet de son Rédempteur, et ce qu'elle aurait pu être si elle avait accepté celui qui, seul, pouvait guérir sa blessure. Il était venu pour la sauver ; comment pouvait-il l'abandonner à son sort ? E.G.White -Jésus-Christ, p. 569.

« Quand approchant, il vit la ville, il pleura sur elle » (Luc 19.41). Les larmes que Jésus répandit sur le mont des Oliviers en contemplant Jérusalem ne furent pas versées sur elle seulement, mais sur toutes les nations. Car dans le sort de Jérusalem, le Sauveur vit l'image de la destruction de la terre entière… Ce jour touche à sa fin. Le temps de grâce est sur le point de s'achever. Le peuple de Dieu semble frappé de stupeur, d'une paralysie spirituelle qui l'empêche de prendre conscience de ses devoirs actuels. E.G.White -Les Paraboles de Jésus, p. 262.

« Quand approchant, il vit la ville, il pleura sur elle » (Luc 19.41). Il me dit : C'est fait ! Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement. Tel sera l'héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Apocalypse 21. 6-7 JE PRIE