ROLE DU MEDECIN COORDONNATEUR EN E.H.P.A.D. MUTATION DES MAISONS DE RETRAITE * Lourdeur des pathologies * Age * Perte d ’autonomie dès l ’admission * Diminution de D.M.S. TURN-OVER ELEVE EXIGENCES DES FAMILLES
A D A P T A T I O N CENTRES DE SOINS GERONTOLOGIQUES LIEU D ’HEBERGEMENT SANS STATUT D’ETABLISSEMENT DE SANTE
L E G I S L A T I O N PRESENCE D ’UN MEDECIN COORDONNATEUR * Textes - Loi de 1997 - Décret de 1999 * Formation gériatrique - Interlocuteurs : . Directeur . Assurance maladie * Rôle de conseil et d ’organisation des soins * Pas de substitution au médecin traitant (prescripteurs) TRANSFORMATION EN ETS D ’HEBERGEEMNT POUR PERSONNES AGES DEPENDANTES
E T A T A C T U E L 9 000 ETABLISSEMENTS GERONTOLOGIQUES 560 000 PERSONNES * 50% Lourdement dépendantes * 40 % Troubles mentaux
EVOLUTION 2000-2020 40 % DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES DOUBLEMENT DU NOMBRE DE DEMENCES
MEDECIN COORDONNATEUR ET ADMISSION ACCUEIL PRIMORDIAL POUR UNE BONNE INTEGRATION VISITE DE PREADMISSION * Consultation médicale * Adéquation entre - État de santé - Capacité de prise en charge
E V A L U A T I O N CONNAISSANCE DE L ’ETAT DE SANTE DEFINIR LA NATURE DES SOINS OUVERTURE D’UN DOSSIER MEDICAL * suivi médical * données générales * Évaluation clinique
DONNEES GENERALES MOTIF D ’ADMISSION SYNTHESE DES ANTECEDENTS POUR CHAQUE PATHOLOGIE * Date de découverte * Conséquences lésionnelles et fonctionnelles * Évolution * Traitement * Handicap social BILAN CLINIQUE RESULTAT DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES TRAITEMENT AU LONG COURS VACCINATIONS HABITUDES DE VIE
BILAN CLINIQUE PARTICULARITES GERIATRIQUES HUMEUR COGNITION VUE ET AUDITION HABITUDES ALIMENTAIRES ETAT NUTRITIONNEL PRISES MEDICAMENTEUSES TROUBLES DE LA MARCHE ET DE L ’EQUILIBRE ETAT BUCCO-DENTAIRE DONNEES D ’EXAMEN * Troubles trophiques * Fécalome * Troubles cardio-vasculaires (hypotension)
D I R E C T I V E S DEFINIR L ’INTENSITE DE SOINS DESIRES PAR LE PATIENT EN CAS DE BESOIN - Réanimation (ou non) ETUDES DES CAPACITES DECISIONNELLES DESIGNATION D ’UN PROCHE (décision) - Personne de confiance LIAISON AVEC MEDECIN TRAITANT
EVALUATION CLINIQUE EXAMEN CLINIQUE COMPLET CHECK-LIST D ’EVALUATION EVALUATION GERONTOLOGIQUE - Soins de base et perte d’autonomie * Grille AGGIR (calcul prestations sociales) * Fonctions cognitives : . MMS . Test de l ’horloge * État nutritionnel . Mini Nutritional Assessment(MNA) * Symptômes de dépression (G.D.S)
Etat psychologique INSUFFISANCE DE L ’EVALUATION - Cognitive - Thymique ENTRETIEN - Biographie et parcours de vie - État d ’esprit vis-à-vis de la rupture du mode de vie IDENTIFIER SITUATION AFFECTIVE ET MATERIELLE - Entourage ROLE DE PSYCHOLOGUE - Souffrance psychologique
AU TERME DU BILAN CONCLUSION D ’ENTREE - Identification des problèmes - Orientations . Diagnostiques . Thérapeutiques DOSSIER : RAPPORT DE COMMUNICATION
ENTRETIEN AVEC DES MEMBRES DE L ’ENTOURAGE FAMILIAL AIDANT FAMILIAL PRINCIPAL * Connaissance du résident * Situation du résident dans son entourage SI PLUSIEURS AIDANTS TRES CONCERNES * Entretien commun * Réception séparée (mésentente) INTEGRATION DES FAMILLES DANS LE PROJET DE VIE DE L ’ETABLISSEMENT
ROLE DU MEDECIN COORDONNATEUR DANS L ’ORGANISATION DES SOINS AVEC DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT VEILLER A LA QUALITE DE SOINS ADAPTES ET APPROPRIES DEFIS MULTIPLES : - Nombreux intervenants extérieurs - Multiplication des problèmes - Personnel peu nombreux - Formation insuffisante
1/ PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ATTEINTS DE DEMENCE OU DE DEPRESSION - Pathologies géronto-psychiatriques . Fréquence . Cause majeure d ’entrée - 2 caractéristiques . Apparition des troubles cognitifs . Fréquence de dépression - Besoins incontournables . Identification précoce de ces deux diagnostics . Partenariat : - Consultation mémoire - Intervenants psychiatriques - Entrées de gériatrie
- Psychologue . Évaluation . Psychothérapie - Formation du personnel - Adaptation sécuritaire des locaux . Prise en charge . Espace de déambulation . Diminuer le risque de fugue
OPTIONS UNITE DE SOINS SPECIALISES * Unités Alzheimer ETABLISSEMENT SPECIALISE MEMES OBLIGATIONS : DEVELOPPER : - Savoir faire - Soins adaptés
2/ PRISE EN CHARGE DES PATIENTS SOUFFRANT D ’INCONTINENCE URINAIRE : - Méconnue ou négligée - La plupart : protections palliatives de l’incontinence - En cas d ’impossibilités de gérer changements de protections : . Personnel de soins . Heures de changes . Choix des protections
3/ PRISE EN CHARGE DE DOULEURS CHRONIQUES : * Diagnostic en cas de difficultés de communication * En cas de démence - Échelle Doloplus * Au terme de la vie en institution - Soins palliatifs : enjeu important - Réflexions permanentes et partagées de l’équipe pluridisciplinaire - Prise en compte respectueuse et authentique des désirs du malade et de sa famille - Équipe mobile de soins palliatifs
4/ PREVENTION ET TRAITEMENT CURATIF DES ESCARRES : * Prévention ciblée * Prévention adaptée - Réduction de mobilité * Support d’aide à la prévention * Mentionner l’escarre sur le dossier médical * Définir soins : - locaux - généraux * Enquête sur origine de l’escarre
AUTRES EVALUATIONS POSSIBLES - Marche et équilibre * Get up and go test * Appui unipodal - Risque d ’escarre * Echelle de Norton - Evaluation de la douleur * Echelle visuelle analogique * Doloplus
5/ PRISE EN COMPTE DE L ’ETAT NUTRITIONNEL : 30-50 % de malnutrition protéino-énergétique Indicateur fiable : perte de 5% du poids corporel Enquête médicale visant à : * évaluer * rechercher les causes Aide d ’une diététicienne Suppléments diététiques
PREVENTION DE MALNUTRITION Préoccupation médicale Sensibilisation et formation * Qualité des repas * Temps suffisant * Lieux conviviaux * Aspect varié et attrayant Restauration industrielle Prise de repas avec visiteurs Prévention des toxi-infections alimentaires
6/ PREVENTION DES CHUTES ET FRACTURES : Registre des chutes Stratégie d ’intervention * Conséquences * Causes * Prévention Rééducation précoce Prévention du syndrome post-chute Réduction du risque fracturaire : * Vitamine D - calcium * Prévention d ’ostéoporose * Protecteurs de hanche
7/ USAGE DES CONTENTIONS PHYSIQUES : Asservissement + Détresse Atteinte à dignité Maltraitance Effet contradictoire * Rassurer * Désarroi * Culpabilisation
TYPE DE CONTENTION PHYSIQUE Attacher au lit ou au fauteuil * Poignets * Tronc Barrières de lit
RAPPORT DE L ’ANAES INEFFICACITE POUR PREVENIR LES CHUTES PAS UNE SOLUTION POUR : * Déambulation * Fugues * Agitation COMPLICATIONS SPECIFIQUES DE GRABATISATION
INDICATIONS DE CONTENTIONS CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE SANS APPUI AUTORISE REHYDRATATION I.V. SI SUJET * déshydraté * confus * agité PRESCRIPTION MEDICALE * limitée dans le temps * matériel adapté * surveillance * réévaluation
CONTENTION CLINIQUE MEDICAMENTS SEDATIFS COMPLICATIONS : - Chute - Malnutrition - Dépression - Confusion mentale - Dyskinésie - Effets anticholinergiques
8/ PREVENTION DES MALADES INFECTIEUSES : Vie en collectivité Contage direct Moins de personnel Rappel des règles d ’hygiène - mains - alimentation Statut vaccinal - tétanos - pneumocoque - grippe Limiter la sonde à demeure
9/ AUTRES AXES DE PRISE EN CHARGE : Troubles sensoriels Hygiène bucco-dentaire Podologie
SYNDROME DE FRAGILITE DEMENCE - DEPRESSION INCONTINENCE URINAIRE DOULEUR CHRONIQUE ESCARRES ETAT NUTRITIONNEL FRACTIRES ET CHUTES CONTENTIONS PHYSIQUES MALADIES INFECTIEUSES
RELATIONS AVEC LES AUTRES INTERVENANTS DE SOINS 1/ PERSONNEL CONSEIL PROJET DE SOINS PHARMACIE EVENTUELLE
2/ PRESTATIONS EXTERIEURES ; AUCUNE PREROGATIVE VIS-A-VIS DU MEDECIN TRAITANT MEDECIN COORDONNATEUR PEUT DEVENIR * Partiellement * En totalité (équivalent d ’un établissement de santé) COHERENCE DE L ’ACTION DE REHABILIATION AVEC : * kinésithérapie * orthophoniste * ergothérapeute
ORGANISATION D ’UN RESEAU DE SOINS COURT SEJOUR GERIATRIQUE CENTRES DE CONSULTATIONS SPECIFIQUES * Mémoire * Douleur * Incontinence SIGNATURE DE CONVENTIONS CIRCUIT NI RIGIDE NI FERME
MISSIONS ESSENTIELLES QUELS SONT LES RESIDENTS A RISQUE ? QUELLES MESURES DE PREVENTION ? COMMENT DEPISTER LES PROBLEMES MEDICAUX ? QUELS PARTENARIATS EXTERIEURS ? QUELLE FORMATION DU PERSONNEL ?