Le Pays de Laon Cliquer à votre rythme .
Laon Ville fortifiée sur une colline, Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l'un des enjeux patrimoniaux actuels. Située à son sommet, sa cathédrale lui a valu le surnom de « Montagne couronnée »
Église abbatiale St Martin Seconde en dignité de l’ordre de Prémontré, fondée par Saint Norbert en 1120, la vaste église abbatiale du XIIe siècle démontre une architecture d’influence cistercienne .
La cathédrale Notre-Dame, de style gothique, domine la colline, la ville et ses remparts. D'une longueur de 110 mètres, elle servit de modèle à la cathédrale Notre-Dame de Chartres et à celle de Paris. Elle a été édifiée entre 1150 et 1180, mais le chœur, trop petit dès 1200, est reconstruit au début du XIIIe siècle. Elle comprend notamment : Quatre tours, campaniles ou clochers dont Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les « plus belles du monde ». Une tour-lanterne. Animaux sculptés grandeur nature : bœufs installés sur les étages des tours
Détails du porche d’entrée.
Hôtel de ville .
Le Palais de justice et les remparts Au sud s’étire une ligne de crêtes dont le chemin des Dames, ainsi nommé car il fut empierré pour le passage des filles de Louis XV. Ce plateau fut le théâtre de combats acharnés à la fin de Ier empire et surtout durant la Ière guerre mondiale .
Palais de justice .
La porte d’Ardon, autrefois ‘’Porte Royée’’, elle ouvrait sur le Palais Royal carolingien. On raconte que c’est là que Roland en 778, désobéissant à son oncle Charlemagne, s ’échappa du palais pour aller combattre à Roncevaux. A ses pieds, un vieux lavoir abreuvoir alimenté par une source, édifice usuel à chacune des nombreuses portes de la ville .
La Porte de Soisson, évoque l’architecture militaire du XIIIe, elle est flanquée de deux grosses tours avec archères et de deux salles de gardes voûtées .
La chapelle des Templiers date également du XIIe siècle (En 1145, une bulle du pape Innocent II accorda aux disciples du Temple le droit de bâtir leurs propres chapelles). De manière inhabituelle, elle a une nef octogonale et un clocher « peigne ». Elle est située dans l'enceinte du musée municipal de Laon, le musée d'art et d'archéologie.
Guillaume de Harcigny, médecin du roi Charles VI de France La chapelle de la Commanderie, de forme octogonale, a été construite vers 1140 Le chœur du bâtiment central se veut la réplique du Saint-Sépulcre de Jérusalem La chapelle de la commanderie de Laon servira de modèle à la construction de la Chapelle des Templiers de Metz. L'édifice religieux servit de chapelle funéraire. Elle renferme, en son sein, le gisant de la pierre tombale de Guillaume de Harcigny, médecin du roi Charles VI de France Les Templiers établirent, en 1134, une Commanderie de l'Ordre du Temple à Laon. En 1312, après la dissolution de l'Ordre du Temple, la chapelle revient à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
La citadelle fut construite par la volonté d’Henri IV sur le quartier des commerçants et tournée en guise de représailles vers la ville qui fut ligueuse lors des guerres de religion .
Ville de Guise
Le château de Guise est un ancien château fort attesté dès le Xe siècle, transformé au XVIe siècle et remanié par Vauban, dont les ruines se dressent sur la commune de Guise Le château fut le théâtre de 1 000 années d'histoire militaire. Il témoigne de toute l'évolution de l'architecture militaire au cours de ce millénaire. Après l'avoir sauvé de la destruction, le club du Vieux Manoir en assure, depuis 1952, la restauration, l'animation et l'ouverture au public
En route pour la visite des souterrains.
Dominée par le donjon d'une hauteur actuelle de 32,50 mètres et d'une circonférence de 55 mètres avec des murs en grès des Ardennes de 5,75 mètres d'épaisseur. Le donjon est composé de trois étages. La salle basse, aveugle au Moyen Âge, servait de grenier. Les deux étages supérieurs, lieux de vie et de défense comportent chacun une cheminée et de nombreuses embrasures de tir et étaient couverts de voûtes sur croisées d'ogives dont l'une est toujours en place. Au XVIe siècle, le donjon fut couvert par un toit en poivrière de 22,50 mètres de hauteur. Dès le XIIe siècle un palais ou hôtel seigneurial, au pied du donjon, vient compléter ses espaces de vie
Les photos sont de Maryse . Les textes des guides locaux et du net . Musique : Fontaine de beauté . Novembre 2014 .