AVEC MARIE-JO
Au XIIe siècle, quelques moines de Silvacane fondèrent une nouvelle abbaye cistercienne à deux km du site actuel dans la « Vallée sainte ». Par la suite, ils s’installèrent à Boulinette qui, avant l’arrivée des Gréco-romains, s’appelait en Celte « Vallée de l’absinthe » Un ancien sanctuaire avait déjà été installé sur ces lieux, un castrum avait succédé et c’est à sa place, que fut édifiée l’abbaye de Valsaintes. Son église fut consacrée sous le nom de Notre-Dame de Boulinette le 26 mai Des moines vinrent y prier jusqu’en Après la Révolution, l’église, son cloître et les autres bâtiments conventuels devinrent ferme, étable, fournil, etc. et subirent une importante dégradation, voire même une disparition complète pour certains.
En décembre1996, naquit l’Association Art Tradition Histoire Recherche Environnement (ATHRE) Elle devint propriétaire du site de Valsaintes et s’attaqua résolument à la réhabilitation des lieux en plus de se donner comme objectifs de promouvoir des activités culturelles et de protéger l’environnement en développant toutes les activités de recherche susceptibles de valoriser ses réalisations. L’église fut ouverte aux visiteurs en 1999 et le Parc floral de l’Abbaye de Valsaintes vit le jour, offrant arbustes, arbres, plantes vivaces et annuelles mais surtout plus de 600 variétés de rosiers…
Ce site de Boulinette a une longue histoire, remontant au néolithique, comme en témoignent les vestiges d’abris sous roche, d’habitations, de fondations d’édifices gallo-romains, de castrum médiéval. Située en contrebas du grand rocher, on y retrouve les restes d’une pierre de fécondité consacrée au culte de la Bonna Déa, la Grande Déesse mère que les Chrétiens personnifient sous la forme de Sainte-Anne. Sur ce site, tel qu’on peut le constater sur la photo précédente, les roches ont la propriété de « pondre » des œufs, ces pierres arrondies de différentes grosseurs…
De véritables grappes de roses!
Si belles dans leur simplicité!
Une utilisation parfaite du relief…
De toutes couleurs…
Flamboyantes!
L’enchantement se poursuit tout au long de la visite. Tous ces rosiers sont parfaitement acclimatés et, chose plus rare, même l’odorat est comblé… On retrouve les odeurs des processions de Fête-Dieu, cinquante ans en arrière…
Et un petit air asiatique! Ces carillons sont choyés par le vent presque continu… Une collection de bonsaïs a été créée à partir d’arbres du coin. Celui-ci a 60 ans.
Musique : Water music No 11 de G.F Haendel Orchestre symphonique du Mont-royal Réalisation : Marie-Jo Juin 2005