Poème de Monique Mérabet
Le premier ciel était vert D’un vert de printemps innocent Et son chant Engendra le vent.
Le deuxième ciel était rouge Pourpre, carmin, robe nuptiale ; Il fit pleuvoir des pétales De lumière et d’étoiles.
Le troisième ciel était parme Tendre velours du violet ; De ses fragrances fruitées Naquit la beauté.
Le quatrième ciel était jaune De paille d’or, de sable blond ; Au gré de ses libres ondulations Se bousculant, jaillirent les monts.
Le cinquième ciel, lourd d’indigo Fit galoper le tonnerre Sur ses fiers chevaux Ventre à terre.
Le sixième ciel, bleu et gris, Vibra d’une onde métallique Source des marées nilotiques Et de l’adamantine pluie.
Le septième ciel était orange Tout feu, tout flamme Pour que le Roi Soleil déclame Une ode à la lune, sa Dame.
Puis, lorsque Dieu se reposa, Tout se mélangea : Le ciel unique devint blanc Intensément. Sauf une petite arche d’arc-en-ciel Signature de l’Éternel.
Texte : Monique Mérabet Photos trouvées sur le Net, retouchées avec PhotoFiltre. Musique : "Douce Dame Jolie" Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix /