Indicateurs économiques et prévisions
Statistiques fin 2008
Croissance mondiale du PIB pour 2008 *Source : FMI Taux de croissance annuelle en pourcentage 10 % ou plus 6 % à 10 % 3 % à 6 % 0 à 3 % Moins de 0 % Non disponible
Ouverture de la Chine Crise des technos Crise ’90 Crise ’80 Fin de l’URSS Selon le FMI, la croissance du PIB des économies avancées sera la plus faible des 20 dernières années, soit 1 %. Elle devrait reprendre au début de *Source : FMI Croissance mondiale du PIB Monde Économies avancées Économies développées et émergentes 6,9 % 1,5 % 3,9 %
Indices boursiers 2008 En décembre, tous les marchés ont gagné en moyenne 7 % alors que la Chine perdait 8 %. *Source : Bloomberg Performances de certains pays % % % % % % % % % % % % % % % % 0.00% Russie Chine Inde Canada Grande-Bretagne Chili Monde
Marchés boursiers 2008 *Source : Bloomberg -52.3% -43.0% -42.7% -42.1% -41.2% -40.4% -39.8% -36.2% -31.3% -42.2% -46.3% -48.7% -60.0% -50.0% -40.0% -30.0% -20.0% -10.0% 0.0% Pays-Bas Italie Espagne Australie France Japon Allemagne Canada Grande-Bretagne Moyenne Brésil É.-U.
Pertes d’emplois Dans les deux pays, la plus forte perte d’emplois est survenue au cours des quatre derniers mois de l’année. Au Canada, la plus forte perte d’emplois est survenue entre décembre 2008 et janvier 2009, emplois. En décembre, l’important taux de pertes d’emplois à temps plein a été partiellement compensé par le gain d’emplois à temps partiel. Le Québec et l’Alberta ont eu le plus grand nombre de pertes d’emplois à temps plein. Les États-Unis ont affiché des pertes d’emplois à chaque mois de l’année. *Sources : US Labor force Organization & Ressources humaines et Développement Canada Pertes d'emplois Variation (jan – mars 2009) Taux de chômage Canada ,50 %7,7 %7,7 % É.-U ,80 %8,1 %8,1 %
Tendances
Variation du taux d’intérêt de la Banque du Canada Durée moyenne des crises économiques : 2,5 ans. La crise des technos n’a pas vraiment ralenti la consommation. Au début 2008, le taux d’intérêt de la BDC était à 4,5 %. Après 6 baisses successives, il est à 0,5 %. Fin de la 2 e Guerre mondiale Crise des technos Crise ‘80 Crise ‘90 *Source : Banque du Canada
CANADA : PIB et Taux d’intérêts Lors des crises des années 80 et 90, les taux d’intérêts ont tardivement réagi aux reculs du PIB. Lors des crises profondes, le PIB a affiché des reculs pendant 1 année. Alors que le PIB commence à ralentir 2 ans avant de connaître un recul, le décollage survient dans l’année qui suit. Crise des technos Crise ‘80 Crise ‘90 ALENA *Source : Banque du Canada: Trading Economics
Canada : importations et exportations Importations et exportations suivent la même courbe. Au cours d’une crise, elles diminuent pour connaître une variation négative qui dure 1 an pour ensuite reprendre leur croissance au cours de la deuxième année. Variation en % * Source : Stat. Canada Crise des technos Crise ‘80Crise ’90 0, Exportations Importations
Bourse X 100 Dow Nasdaq DAX FTSE TSX En 2008, nous avons retournés aux valeurs de 1998 et de Durée des crises : 2 ans. Crise des technos Crise ‘90 *Sources : Bloomberg, Djindexes & Euroinvestor
Taux de chômage La durée moyenne des crises est de 2 ans. Sauf lors de la crise des technos, la reprise de l’emploi au Canada est survenue un an plus tard qu’aux États-Unis. La crise des technos a frappé plus durement les É.-U. que le Canada. Canada : 7,7 % É.-U. : 8,1 % Montréal : 7,5 % Québec : 7,9 % Crise des technos Crise ‘80Crise ‘90 *Sources : US Labor force Organization, Ressources humaines et Développement Canada, Stat. Canada & Institut de la Statistique du Qc CanadaUSA MontréalQuébec
Taux de chômage par province Le taux du Québec est de 0,2 % supérieur à la moyenne nationale. Le Québec a affiché la plus faible variation durant la dernière année. *Source : Ressources humaines et Développement Canada Taux de chômage 15,1 12,3 8,88,88,88,8 7,97,9 8,78,7 4,84,8 4,74,7 5,45,4 6,76, Terre-Neuve et Labrador Ïle-du-Prince Édouard Nouvelle- Écosse Nouveau- Brunswick Québec Ontario Manitoba Saskatchewan Alberta Colombie- Britannique Fluctuations du taux de chômage 2,12,1 2,42,4 1,11,1 0,50,5 0,90,9 2,62,6 0,60,60,60,6 1,81,8 2,52,5 0 0,50,5 1,0 1,51,5 2,0 2,52,5 3,0 *Source : Labor Force Survey % Variation Terre-Neuve et Labrador Ïle-du-Prince Édouard Nouvelle- Écosse Nouveau- Brunswick Québec Ontario Manitoba Saskatchewan Alberta Colombie- Britannique
*Sources : RHD Canada & Recherche Colliers Le taux d’inoccupation est influencé par la construction. Pour chaque augmentation de 1 % du taux de chômage, on constate une augmentation de 2 % du taux d’inoccupation. Avec des prévisions de chômage à 7,5 % à la fin de 2009, le taux d’inoccupation devrait grimper à 8,6 %. Au terme de la deuxième année, il devrait atteindre 9,6 %, à plus ou moins 2 % d’écart selon le taux de chômage à ce moment , , , ,000 1,400,000 1,900,000 2,400,000 Taux de chômage Taux d'inoccupation Nouvel inventaire Crise des technos Crise ‘90 Prévisions Marché de bureau du Grand Montréal : Prévision des taux d’inoccupation
Prévisions pour le Centre-ville Le marché de bureaux de Montréal est concentré dans le Centre-ville. Les prévisions ont été faites sur la base de la corrélation mentionnée précédemment et qu’aucune nouvelle construction ne surviendra avant Les valeurs négatives du nouvel inventaire proviennent des conversions d’édifices à bureaux en hôtels ou en copropriétés. Année Taux d’inoccupation ,1 % ,0 % ,1 % 2002( ) ( ) 12,1 % ,5 % ,4 % 2005( ) ,6 % ,9 % 2007( ) ,3 %8,3 % ,9 %4,9 % Moyenne Montréal Centre-ville Nouvel inventaire (pi.ca.) Absorption (pi.ca.) Année Projets Magil Laurentienne Hines - SITQ WestCliff - Cite Int. II Prévisions de nouvelles constructions Nouvel inventaire (pi.ca.) AnnéeAbsorption (pi.ca.) Taux d’inoccupation 2009 ( ) à ( ) 6,3 % à 7,3 % Prévisions centre-ville
4.0% 6.0% 8.0% 10.0% 12.0% 14.0% 16.0% 18.0% $5.00 $0.00 $5.00 $10.00 $15.00 $20.00 $25.00 Taux d'inoccupation LNE cat. A *Source : Recherche Colliers Prévisions des taux de location pour les édifices de catégorie A de Montréal Historiquement, chaque variation de 1 % du taux d’inoccupation se traduit par une variation de 0,80 $ par pi.ca. du loyer net effectif. Au terme de 2009, le loyer net effectif devrait varier entre 13 $ et 15 $. Prévisions
L.AN Y / N YERSYCHICAGOMONTRÉALTORONTOCALGARY INVENTAIRE CV INVENTAIRE BANL. INVENTAIRE TOTAL Les marchés de Toronto et Los Angeles sont les seuls qui soient essentiellement des marchés de banlieue. Montréal est, avec Calgary, l’un des deux plus petits marchés du continent. Principaux marchés nord-américains En millions de pieds carrés * Source : Recherche Colliers L.A. NY et NEW JERSEY
Centre-ville avec les loyers les plus élevés : New York, Calgary, Toronto. Banlieues avec les loyers les plus élevés : Calgary, Los Angeles, Toronto. Montréal est en bonne position avec son taux d’innocupation relativement bas. Principaux marchés nord-américains Taux de location LBM : Loyer brut moyen pour un édifice de catégorie A, sans allocations pour améliorations locatives. Taux des villes Americaines en US$ et des villes Canadiennes en CAN$. * Source: Colliers N.A. Research $40.00 $30.70 $29.80 $58.00 $36.50 $74.00 $52.20 $29.50 $28.00 $21.70 $38.00 $38.50 $0.0 $10.0 $20.0 $30.0 $40.0 $50.0 $60.0 $70.0 $80.0 $90.0 L.A.N Y / NEW JERSEYCHICAGOMONTREALTORONTOCALGARY LBM Centre Ville LBM Banlieue
Les taux d’inoccupation ont fléchi dans les villes qui ont connu un ralentissement de la construction. Toutes les villes ont connu une baisse de l’absorption. Alors que les villes américaines subissent ce ralentissement de l’absorption depuis 2007, il ne s’est fait sentir que lors des deux derniers trimestres au Canada. Principaux marchés nord-américains Taux d’inoccupation *Source : Recherche Colliers
Résumé Il existe une corrélation entre les variations du PIB, les variations des indices boursiers, le taux de chômage et le marché immobilier. Les crises précédentes ont eu une durée moyenne de deux ans. Nous devrions atteindre le fond à la fin de 2009 ou au milieu de 2010 et connaître ensuite une lente reprise. Montréal et le Canada sont en meilleure position que les États-Unis, la chute devrait être moins brutale. Lors d’une crise, le ralentissement de l’absorption se fait sentir immédiatement. Le taux d’inoccupation en 2009 devrait se situer entre 7,6 % et 8,6 %. Le loyer net effectif devrait varier entre 13,00 $ et 15,00 $.