Le manoir de la Possonnière Maison natale de Pierre de Ronsard Cliquez à chaque vue
Le manoir de la Possonnière Pierre de Ronsard, le poète de « mignonne, allons voir si la rose….. » est né près de Tours, dans le manoir de la Possonnière, situé près de Vendôme, le 11 Septembre 1524. Il a un frère aîné, Claude, qui héritera de la propriété. Son grand-père, Olivier de Ronsard, avait fait édifier, à la Possonnière, un manoir au dessus des troglodytes. C’est dans ce manoir qui n’existe plus que Pierre vit le jour. Son fils, Loys ou Louis de Ronsard, de retour des guerres d’Italie, avait orné les portes du manoir de devises comme « CVIDES.VIDETO : vois à qui tu donnes, choisis tes amis ».
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Le manoir d’Olivier de Ronsard, grand-père du Poète, construit au dessus des portes (troglodytes) à droite.
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Les devises de Loys de Ronsard sur les linteaux des portes.
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Le pigeonnier dans la roche troglodytique
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Les communs
Le manoir de la Possonnière Pierre de Ronsard passe les 12 premières années de sa vie dans ce manoir. Son père, en 1525, est fait prisonnier à Pavie. Il accompagne François 1er dans sa captivité à Madrid dont il ne revient qu’en 1530 En 1536, son père place Pierre comme page auprès des enfants de France : François (le dauphin) et Charles (le dernier des enfants)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière Pendant ce temps, Loys de Ronsard construit un autre manoir en pierre de tuffeau de style Renaissance. Dans la salle à manger, on s’étonne de voir une vaste cheminée sur laquelle sont sculptées des armoiries Pour comprendre le sens de ces armoiries, il faut remonter aux ancêtres. En effet, au tout début, cette famille était celle des Rossart. Puis elle est devenue la famille des Rondart (avec un t) et enfin Ronsard (avec un d). Et Ronsard, en vieux français, signifie « ronce qui brûle », ce qui explique que leur armoirie soit une salamandre sur des ronces ardentes.
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Au dessus de la porte d’entrée du manoir, le portrait de Loys de Ronsard
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Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) La salamandre sur des ronces ardentes
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Sur les murs, les blasons des Ronsard
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Les blasons de la famille
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir) Douce campagne. Impression du temps qui ne change pas
Le manoir de la Possonnière (Couture-sur-Loir)
Il commence à écrire des odes (poèmes lyriques) Pierre de Ronsard Après avoir été page auprès de Charles d’Orléans, il est celui de Madeleine de France, fille aussi de François 1er et reine d’Ecosse. Mais elle meurt peu de temps après de phtisie. Il se rend alors en Allemagne auprès de son cousin Lazare de Baïf qui lui donne le goût des lettres. Mais une grave maladie lui fait ôter partiellement l’ouïe. Il n’a que 16 ans. Son père espérait qu’il soit militaire. Pierre désirait devenir écrivain. A défaut, il accepte d’entrer en religion. En 1543, il reçoit la tonsure et va en tirer profit : il pourra bénéficier de tous les bénéfices ecclésiastiques contre le célibat. Mais notre Pierre de Ronsard sera, plus tard, un grand amoureux des femmes ! Pour parfaire son érudition, il va à Paris au collège Coqueret avec Baïf et Du Bellay. Il y rencontre Dorat qui devient son maître. Il commence à écrire des odes (poèmes lyriques)
Pierre de Ronsard « Ma douce jouvence est passée, Ronsard, dans sa jeunesse, est un beau jeune homme, séduisant et très sportif (le sport équestre). Cependant, il vieillit prématurément et à 40 ans, il est déjà édenté, a une mauvaise digestion, une mauvaise circulation sanguine et est pris souvent d’accès de fièvre. Il dira : « Ma douce jouvence est passée, Ma première force est cassée, J’ay la dent noire et le chef blanc, Mes nerfs sont dissous et mes veines, Tant j’ay le corps froid, ne sont pleines Que d’une eau rousse au lieu de sang ».
Pierre de Ronsard En avril 1545, il rencontre, à une fête à Blois, Cassandre Salviati, fille d’un banquier italien. Il a 20 ans, elle en a 13. Il dit : « il n’eut moyen que de la voir, de l’aimer et de la laisser au même instant » En 1547, il décide de former avec ses amis poètes un groupe qui prendra le nom de « Brigade » puis de « Pléiade » En 1549, Ronsard compose les Amours de Cassandre dédiés à cette jeune fille. « Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. » ….
Pierre de Ronsard Marie, baisez-moi En 1555, Ronsard s’éprend d’une « fleur angevine de quinze ans », Marie Dupin Marie, baisez-moi Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas, Mais tirez-moi le coeur de votre douce haleine Non, ne le tirez pas, mais hors de chaque veine Sucez-moi toute l'âme éparse entre vos bras Non, ne la sucez pas ; car après le trépas Que serais-je, sinon une semblance vaine, Sans corps, dessus la rive, où l'amour ne démène ………….. Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, Dessus l'épine assis, sa complainte amoureuse. Sus ! debout ! allons voir l'herbelette perleuse, Et votre beau rosier de boutons couronné, Et vos oeillets mignons auxquels aviez donné, Hier au soir de l'eau, d'une main si soigneuse
Pierre de Ronsard En 1558, il devient le conseiller et l’aumônier du roi Henri II. Il fréquente souvent le château d’Anet et Diane de Poitiers. En 1560, il devient archidiacre et chanoine. Deux ans plus tard, il est le poète officiel de la cour de Charles IX. Il écrit un certain nombre de discours sur « les misères de ce temps » et une « remontrance au peuple de France ». En 1572, il a pour ambition d’écrire une grande épopée à la louange des vertus françaises. C’est « la Franciade » qui sera perçue comme un échec. Il est remplacé sur ordre du roi. C’est la disgrâce.
Ronsard écrit des sonnets pour la belle Hélène Pierre de Ronsard En 1578, à 54 ans, il rencontre Hélène de Surgères, une des filles de la Cour de Catherine de Médicis. Celle-ci vient de perdre son beau capitaine et la Reine douairière l’invite à la consoler. Ronsard écrit des sonnets pour la belle Hélène Adieu, cruelle, adieu Adieu, cruelle, adieu, je te suis ennuyeux C'est trop chanté d‘amour sans nulle récompense. Te serve qui voudra, je m'en vais, et je pense Qu'un autre serviteur te servira mieux. Amour en quinze jours m'a fait ingénieux, Me jetant au cerveau de ces vers la semence La raison maintenant me rappelle et me tance Je ne veux si longtemps devenir furieux …….
Pierre de Ronsard Ronsard meurt le 27 décembre 1585 Je n’ai plus que les os, un squelette je semble, Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé. Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble. Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble, Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé. Adieu, plaisant soleil ! Mon œil est étoupé, Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble. Quel ami, me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé.
Fin Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice Cath ou l’oiseau de feu Musique : Hildegard Von Bigen Photos de Cath sauf images historiques provenant du net