AVEC MARIJO
L E T A N N E R O N
Le Tanneron se situe en haut de la carte, sous la route brune.
En rose, c’est le massif de l’Esterel, en orangé, le long du lac St-Cassien, le Tanneron.
Hors des sentiers battus, le Tanneron s’apparente davantage au Massif des Maures par ses formes arrondies couvertes de végétation, qu’à son célèbre voisin l’Esterel aux rochers roses… Il culmine à 516 m seulement. Il attire particulièrement de la mi-janvier à la mi-mars alors qu’il se couvre de l’or des mimosas. Mais, il a été trop souvent la proie des flammes. En octobre 1970, l’écrivain Martin Gray y perdit sa femme et ses quatre enfants. En juillet 1985 plusieurs pompiers y périrent à leur tour lors d’un terrible incendie…
En s’élevant à travers des bois de pins, quelques échappées sur le lac St-Cassien.
Du même nom que le massif, la commune de Tanneron est constituée, en plus du bourg, de 18 hameaux dispersés. Curieusement, une sentence arbitrale des moines de Lérins, en 1497, entre les Seigneurs et les habitants, est encore en vigueur. Elle donne le droit à ces habitants de cultiver les terres communales, pour une redevance minime, et permet que ce droit au travail soit transmissible à leurs descendants!
La mairie.
La chapelle médiévale de N.-D. de Peygros domine le village et l’on y jouit d’un superbe panorama sur le lac, la vallée de la Siagne, Grasse et, au-delà, sur les Alpes franco-italiennes. Dans la chapelle, un très beau triptyque avec, au centre, la Vierge en majesté sur un trône d’or. A gauche, on peut voir Saint Antoine, un livre à la main car, surdoué, il rassemblait jusqu’à 100 ooo auditeurs. A droite, on trouve Saint Cassien, en anachorète, coiffé du capuchon et tenant un parchemin sur lequel est inscrit « Dieu est amour »..
Le circuit se poursuit, permettant, au cours de la descente par une route étroite et sinueuse, de belles vues sur Auribeau et ses abords. En cours de trajet, nous pouvons admirer les jolies teintes de vert argenté des plantations d’eucalyptus. Remontant la colline, nous arrivons au charmantv illage d’Auribeau-sur-Siagne fondé au XIIe siècle puis reconstruit en 1490 par une colonie génoise.
La mairie occupe une grosse construction de pierre de quatre étages, garnie de volets d’un bleu éclatant! Deux entrées existent, dont l’une au niveau du deuxième étage, à proximité de l’église.
La partie supérieure de l’édifice, face à l’église, est occupée par le presbytère.
De vieilles maisons bien restaurées constituent le cœur du village, avec des ruelles en escaliers et deux portes. Celle du haut, la porte Soubran date du XVIe siècle tandis que la deuxième, la porte Soutran a été érigée au XVe.
Musique : The Essential Jean-Michel Jarre Les chants magnétiques 5 Photos, conception et réalisation: Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mars 2007
À BIENTÔT