LES CHANTS RÉVOLUTIONNAIRES AU XVIII ème
Louis XIV se fait arrêter à Varennes lors de sa fuite.
Le retour de Varennes chant populaire révolutionnaire Ils sont partis sans que rien les arrête, Laissez les faire, ils n'iront pas bien loin. De déserter est un trait malhonnête Dont les ingrats ont payé notre soin. Au trébuchet donnant à pleine tête, Ils s'y sont pris, tout en faisant chemin. Par des serments, ainsi que par des larmes, Les traîtres savent regagner les cœurs. Le patriote oubliant ses alarmes, des honneurs Lorsqu'en secret ils goûtent D'autres charmes : Ceux de cueillir les fruits de leur noirceur. Couple perfide, réservez vos larmes Pour arroser le prix de vos forfaits. Le crime est seul le pouvoir de vos armes, Il vous confond dans tous vos vains projets. Un peuple libre reconnaît les charmes De n'être plus au rang de vos sujets. Dans ce texte, on oppose la lâcheté du roi et des nobles au courage et à la colère du petit peuple parisien.
Cet homme tient un drapeau de la France dans sa main et il porte la carmagnole. Sur la tête, il a le bonnet phrygien.
La Carmagnole On apprend que la Carmagnole est un habit que portaient les révolutionnaires français. Refrain: Dansons la Carmagnole Vive le son (bis) Dansons la Carmagnole Vive le son du canon ! Ah ! ça ira, ça ira, ça ira Les aristocrates à la lanterne Les aristocrates on les pendra. Le peuple est en colère. On peut voir une expression de violence.