Diaporama sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) Diaporama fait par Steven Logombe
Sommaire Définition Les différentes techniques Les techniques d’IVG en quelques chiffres La partie légale Les endroits où les IVG sont pratiquées
Définition L’interruption volontaire de grossesse est un acte médical qui consiste à mettre fin à une grossesse non désirée en expulsant volontairement l’embryon ou le fœtus hors de l’utérus. Il y a deux types d’IVG : L’IVG médicamenteuse : elle consiste à provoquer un avortement avec une anti-hormone, le RU 486, mis au point par les Laboratoires Roussel-UCLAF en 1980. L’IVG chirurgicale : elle consiste à provoquer un avortement par aspiration (on aspire le contenu utérin). L’IVG chirurgicale est également appelée curetage.
Les différentes techniques d’IVG Lorsqu'une femme veut interrompre sa grossesse, le choix de la méthode dépend de plusieurs facteurs médicaux comme : le terme prévu de la grossesse et les éventuelles contre-indications. En France , les demandes d’interruption volontaire de grossesse sont assez précoces pour que la patiente puisse choisir entre l’avortement chirurgical ou l’avortement médicamenteux. Que ce soit pour l’IVG médicamenteuse ou pour l’IVG chirurgicale, une visite de contrôle est nécessaire dans les 2 à 3 semaines suivant l’intervention.
L’IVG médicamenteuse La technique d’IVG médicamenteuse repose sur l'association d'un anti-progestérone et d'une prostaglandine pour obtenir une hémorragie avec expulsion complète de l'œuf. L’IVG médicamenteuse peut être réalisée jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée. L’IVG médicamenteuse ne nécessite pas d'intervention chirurgicale, puisqu'elle est réalisée par deux prises de médicaments espacées d'un ou deux jours : la mifépristone dans un premier temps, puis le misoprostol.
L’IVG chirurgicale La technique d'IVG chirurgicale repose sur la dilatation du col pour l'évacuation du contenu utérin par aspiration dans des conditions d'asepsie : - Elle est pratiquée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée - Elle est réalisée sous anesthésie générale ou locale - L’IVG chirurgicale est réalisée par aspiration ou par curetage (le curetage est de moins en moins utilisée).
Les techniques d’IVG en quelques chiffres En France, 49 % des IVG sont médicamenteuses, contre 72 % en Suède et 11 % aux Pays-Bas. La crainte des françaises quant au risque d’échec de la technique par aspiration fait qu’elle préfère utilisée la méthode médicamenteuse. En 2009, la moitié des IVG a été pratiquée par usage médicamenteux avant 7 semaines d'aménorrhée. Les IVG médicamenteuses sont plus fréquentes dans le secteur public que dans le secteur privé. En 2007, le taux de recours à l'IVG était de 14,7/1 000 en métropole pour les 15-45 ans. Ce chiffre est en légère augmentation depuis le début des années 2000, avec des recours à l'IVG très inégaux selon l'âge. Au moment de l'IVG, une femme sur deux a moins de 27 ans, deux femmes sur trois sont âgées de 20 à 34 ans.
La partie légale de l’interruption volontaire de grossesse L’IVG doit être réalisée avant la 12ème semaine de grossesse, soit 14 semaines d’aménorrhée. Un délai de 7 jours de réflexion doit être respecté entre la première consultation durant laquelle la femme exprime sa volonté de mettre fin à la grossesse, et la consultation durant laquelle elle valide son choix. Les mineures doivent recevoir l’accord de leurs parents. À défaut, elles doivent être accompagnées d'une personne majeure de leur choix. Un entretien psycho-social n’est pas obligatoire pour les majeures, mais obligatoire pour les mineures.
Les endroits où les IVG sont pratiquées Les interruptions volontaires de grossesse peuvent être pratiquées : Dans un établissement de santé public ou privé Chez un gynécologue ou un médecin conventionné (depuis la loi de 2009), mais cela ne concerne que les IVG médicamenteuses Dans un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF) depuis le décret de 2009, mais toujours uniquement pour les IVG médicamenteuses.