LE COLISEE
Description : Le Colisée se nommait, à l'origine, amphithéâtre Flavien et il est situé dans le centre de Rome. Sa construction a commencé entre 70 et 72, sous l'empereur Vespasien, et s'est achevée en 80 sous Titus. D'autres modifications ont ensuite été apportées au cours du règne de Domitien (81-96). Le nom d'amphithéâtre Flavien dérive du nom de famille («gens» Flavia) des deux empereurs Vespasien et Titus. Il peut accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs, pour des jeux. C O L I S E
Architecture V E L LUM CAVEA SIEGE HONORIFIQUE ARENA F O S E
Les jeux : Le colisée était utilisé pour les combats de gladiateurs, des chasses, des batailles navales (naumachie) ; ces jeux sont organisés par des riches citoyens.
Les combats de Gladiateurs : Les combats de gladiateurs se déroulent pendant les jours fériés et sont offerts par des riches Romains pour obtenir les faveurs du peuple. Les gladiateurs se battent dans l'arène , pour gagner leur liberté, et pour être célèbres. Ces combats sont parfois sanglants. Il existe plusieurs gladiateurs: -Le trace (casque effrayant) -Le rétiaire (filet + trident) -Les essedarii (char) -Les amazones (femmes gladiateurs) -Le secutor (légèrement armé : bouclier + glaive) Leurs récompenses étaient une couronne d'olivier et une épée de bois.
Les batailles navales (naumachie) Le combat est toujours censé reproduire une bataille historique où s'affrontent gladiateurs et criminels revêtus de costumes historiques. Ils étaient 19.000 à la naumachie de Claude. Le lieu de combat peut être une étendue d'eau naturelle comme le lac Fucin, un bassin construit à cet effet, le stade ou l'amphithéâtre, inondés pour l'occasion.
Chasse La première chasse (venatio) remonte aux jeux organisés en 186. C'étaient de véritables chasses aux fauves : tigres, panthères, lions affamés sortaient des cages pour être mis à mort par le «bestiarius» après un "jeu" qui peut nous faire penser aux corridas. Ou bien, excités les uns contre les autres, ces animaux s'entretuaient. Le bestiaire ( = hommes chasseurs) combattait sans armure, vêtu seulement d'une tunique courte, les jambes nues parfois couvertes de bandages.