Ce livre est édité aux Éditions «MonHélios » 4bis, rue de l’Abreuvoir, Gurmençon (France)
Je vous avais promis la suite de ce magnifique livre : La voici! Mais le livre renferme bien d’autres merveilles, tant au point de vue textes qu’au point de vue photos! Si vous avez l’occasion de vous l’offrir, n’hésitez pas! Et ainsi, vous connaîtrez mieux ma belle région…
Panorama hivernal depuis le pic Tuquet (vallée d’Aspe, Béarn)
Il ne voyagera jamais, Si ce n’est par ma pensée, Enraciné qu’il est pour l’éternité! Mais si vous croyez à son malheur C’est que vous pensez que les arbres n’ont pas de cœur! Or, ils pleurent des feuilles, Sourient à l’appel du vent, Et parlent même aux passants… Alors, ne trouvez pas étonnant De me voir parler à John, Hêtre de son état, Confident de mes émois. (R.Faustin)
Il a rendu les armes, les pentes trop raides devenues, Il a versé des larmes, Ses bras trop seuls, repus, Dernier habitant du vallon déserté, Il s’est, par les années, voûté Et laissé là-haut ses raçines… avec regret (R.Faustin)
De l’autre côté du Savoir se cachait l’Ignorance, Sous les traits d’un homme à la veste usée… Le miroir s’est alors fendu Et l’homme à la montre dorée S’est peu à peu vendu… L’Ignorance, alors, bien vêtue, Cacha à jamais les ailes du Savoir. (R.Faustin
Ici plus qu’ailleurs Le spectacle a sa raison d’être Et même des légions de saisons Ne suffiront pas A le faire disparaître. (R.Faustin)
Ruisseau ivre Aux teintes de givre… (R.Faustin)
Sur la vire… Moment de répit. ( R.Faustin)
A quoi était dû mon aveuglement Pour ne te voir que maintenant Après quinze ans passé devant ? Ne fallait-il pas, tout simplement, Laisser le temps… au temps ? (R.Faustin)
Monde insoupçonné où nymphes et ondines Dessinent d’une main fine leurs rivages ensorcelés. (Auteur inconnu cité par R.Faustin)
Revêtu d’or, Il ne dort pas encor, le torrent le tenant éveillé! Mais quand celui-ci, gelé, L’arbre, enfin, dénudé. (R.Faustin)
L’automne panse ses plaies. Plus rien ne transparaît que quelques feuilles coagulées Aux squelettiques hêtraies. (R.Faustin)
Novembre tire à sa fin Et avec lui les jeux amoureux. C’est désormais le ventre habité Qu’il faudra avec l’hiver… se mesurer. (R.Faustin)
Mon cœur est un abîme sans fond Où erre une âme en peine. Alors, je viens ici, Et je ne suis plus qu’un torrent de vie Qui aime! (R.Faustin
La marmotte, siffleuse du val !
L’incompris Il a quitté ce monde Du haut de ses soixante-dix printemps. On lui avait dit qu’il n’était que de passage, Mais il serait resté davantage… Il était né pour être conteur du monde Mais personne ne l’a compris. Il a traversé les mots Comme on aime un pays, Seul, mais bourré d’espoir. C’était tout simplement mon ami… (R.Faustin)
Le soleil enlace de ses rayons les futaies des bouleaux qui, bientôt en haillons, Auront bien mérité leur repos. (R.Faustin)
Une ébauche de vie Dans un monde de tourmente. (R.Faustin)
Post-criptum Un jour, je sais que mes cendres Dispersées par le vent Pourront te raconter comment j’ai pu, ici, Vaincre mes peurs d’enfant. (R.Faustin)
Texte et images : Régis Faustin, avec son aimable autorisation Musique : Chant traditionnel béarnais : Adichat pastourètes dou Benou Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :