Autres activités des Matelotes Femme de Pêcheur Femme de labeur N°6 Autres activités des Matelotes A nous Fort-Ph'lip. D'après le livre de M. Raymond Delahaye Et recherches sur le net. Clique à ton aise
Pêcheuses de la côte d'Opale
Au magasin de mareyage, enfilage des harengs sur les « aînets »
Salaison des harengs
Marchande d´allumettes « Voulez vous d'Zalumettes ?» Bien connue des Calaisiens et des campagnes environnantes, cette intrépide marchande Guinoise exerce son métier depuis plus de cinquante ans, faisant le trajet à pied, avec ses bagages de Guines à Calais et vice versa, plusieurs fois par semaine.
Le Halage des bateaux: Pratiqué par nos femmes de pêcheurs jusqu'aux années 1920/25, et disparu avec la marine à voile. Quand les bateaux rentraient au port et qu'ils étaient pris par un calme plat, sans vent ou mer sans mouvement, ils amenaient d'abord à la rame ou à l'aviron, avant de s'embarquer dans le chenal, une annexe avec un homme à bord. Celui-ci lancait à l'extrémité de la jetée, une ligne que les femmes en attente récupéraient. Alors ensemble, par halage, elles rentraient le bateau au port.
Les ramasseuses d'épaves: Après une tempête, elles récupèrent le bois d'épaves et autres qui allait servir de combustible pour l'hiver. Chargées comme des mulets, elles avaient bien du mérite.
La passe-pierre ou salade de mer: Autre ressource de la mer, la cueillette se pratiquait sur la plage aux endroits humides et légèrement vaseux. A l'époque, les emplacements étaient : pour Grand Fort Philippe, le platier et pour Petit Fort Philippe, à la descente du passage des Huttes. Elle se faisait de fin Juin à Août et consistait à couper cette petite plante à tiges grasses de façon que le pied puisse reproduire la saison prochaine. Une fois cueillie et salée, puis mise en pots dans le vinaigre, c'est un plat délicieux.
Le piégeage des oiseaux de mer : Procédé aujourd'hui interdit, cet autre appoint de nourriture pour les familles était pratiqué par les enfants de 13 à 15 ans, parfois plus âgés, pendant les périodes de mauvais temps et en complément des activités de la femme de pêcheur. Cette pratique s'est faite jusque la guerre 39/45. Les jeunes goélands de l'année que l'on appelle grisards sont les plus prisés car plus tendre.
Les travaux des champs : Après la saison de pêche du merlan par nos cordiers, les bateaux sont désarmés, une partie de nos matelotes s'orientait vers d'autres ressources. En Mars -Avril, période favorable à l'entretien des cultures, les femmes se louaient dans les fermes avoisinantes. Les vérotières dans la même tenue devenaient sarcleuses. C'était la période ou les hommes étaient partis en mer, soit en mer du Nord, soit en Islande, et en attendant leur retour, il faut nourrir la famille. L'activité de sarcleuse se prolonge jusqu'à la moisson.
Montage: Jean-Rémy Fournier A Suivre N°7 Montage: Jean-Rémy Fournier jrfournier61@ yahoo.fr