Guy de Maupassant
Henry René Albert Guy de Maupassant Nom de naissance: Henry- René-Albert-Guy de Maupassant Autres noms: Joseph Prunier Guy de Valmont Chaudrons-du-diable Maufrigneuse Activités: écrivain Naissance: 5 août 1850 Tourville-sur-Arques (Seine- Inférieure) Décès: 6 juillet 1893 (à 42 ans) Paris Langue d'écriture: Français Mouvement: Réalisme Naturalisme Fantastique Henry René Albert Guy de Maupassant
Histoire Le livre se donne comme un journal intime ou une autobiographie, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit la mort comme ultime délivrance. L'aspect fantastique du récit vient du doute créé chez les lecteurs quant à la démence du narrateur – ou à la réalité des faits qu'il rapporte : sa cohabitation avec un être surnaturel. Le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. Le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit sa vie. Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées les unes que les autres. Il en viendra même à mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques. Maupassant souffrait lui- même de troubles : il avait l'impression de se voir à l'extérieur de lui ou qu'il était étranger à la personne qu'il voyait dans le miroir. Cette histoire aboutira sur cette conclusion : pour se débarrasser du Horla, la seule solution est de se suicider (reflet du sentiment de l'auteur de ne plus voir d'issue). Le Horla est l'aboutissement d'une série de contes qui font référence à un sentiment de double puis à un être monstrueux ou surnaturel.
La domination du Horla sur le narrateur Au début de l’histoire on se demande s'il est possible de maîtriser le Horla. Le narrateur ne sait même pas s’il existe (emploi du pronom « on » pour le désigner). Le Horla domine le narrateur, puis celui-ci va progressivement découvrir la nature de cet être et ce dont il est capable. Il va tout faire pour lui échapper et dresser une barrière contre lui. Le narrateur est assujetti tout au long du récit, sauf à la fin où il semble qu’il ait trouvé le moyen d'échapper au Horla en le tuant, ou du moins en le chassant de chez lui. La domination du Horla sur le narrateur