BalaDômes présente avance au clic

Comme un oiseau Comme un oiseau

Comme un oiseau, Je peux frôler les lacs. Mieux, m’y poser par un matin d’été, Le temps d’une aquatique balade Et à tire d’aile, aller m’ébrouer sur les forêts Pour m’y tapir au touffu des hêtraies Et des sapinières. Je suis aussi capable de gravir les sommets, De m’y percher pour observer le monde Sans en subir les rumeurs et les tintamarres. Je vole, je vole, je vole… Comme un oiseau, Je peux frôler les lacs. Mieux, m’y poser par un matin d’été, Le temps d’une aquatique balade Et à tire d’aile, aller m’ébrouer sur les forêts Pour m’y tapir au touffu des hêtraies Et des sapinières. Je suis aussi capable de gravir les sommets, De m’y percher pour observer le monde Sans en subir les rumeurs et les tintamarres. Je vole, je vole, je vole… Matin d’été

Comme un oiseau, Je peux bâtir mon nid Au profond des cratères des puys. Aux pentes herbues J’aime courir avec les moutons, Me gaver du parfum des fleurs sauvages Et fuir par les landes et les chemins Sur ces solitudes que j’affectionne tant Que je les crois miennes à jamais. Je vole, je vole, je vole… Comme un oiseau, Je peux bâtir mon nid Au profond des cratères des puys. Aux pentes herbues J’aime courir avec les moutons, Me gaver du parfum des fleurs sauvages Et fuir par les landes et les chemins Sur ces solitudes que j’affectionne tant Que je les crois miennes à jamais. Je vole, je vole, je vole… Horizons bleus

Comme un oiseau, Sur les terres roussies, A la saison des flamboyances, J’aime m’aventurer aux flancs Couleur de lave et, salamandre devenue, Je me ris des morsures des anciens feux. Ces volcans éteints me fascinent, m’attirent Mais je ne m’y attarde pas, Je veux planer plus loin. Je vole, je vole, je vole… Comme un oiseau, Sur les terres roussies, A la saison des flamboyances, J’aime m’aventurer aux flancs Couleur de lave et, salamandre devenue, Je me ris des morsures des anciens feux. Ces volcans éteints me fascinent, m’attirent Mais je ne m’y attarde pas, Je veux planer plus loin. Je vole, je vole, je vole… Lumière du soir

Comme un oiseau, Je peux voguer aux horizons blanchis, Traverser les nuées, Me fondre dans les brouillards, Nicher dans les arbres givrés Sans craindre les froidures de l’hiver. Les terres gelées me plaisent Par leur austérité. Leur froid manteau ne peut m’enserrer Dans ses griffes et me pétrifier car Je vole, je vole, je vole… Grand froid

…Je suis la LIBERTÉ.

Texte: Nicole Voilhes Photos de la Chaîne des Puys : Jean Pierre Voilhes Voir d’autres diaporamas dans Merci à Jean Jacques Seguin Instructeur, Aéroclub Clermont-Limagne