Petit enfant, regarde l’adulte devant toi. Il est chancelant, titubant dans son armure. Vaincre la vie sans avoir la joie. Aucune méditation, aucune ramure.
Petit enfant, j’envie ton innocence. Tes rires, tes jeux, tes farandoles. Je pleure ma vie, ma pénitence. Mes murs sont vides d’idoles.
Petit enfant, j’aimerais avoir ton âge. Me soucier de mes jouets rutilants. Hélas j’atteins le moyen âge. Cheveux blancs assis sur un banc.
Petit enfant, pourquoi grandir et grandir. Et avoir des problèmes d’adultes consentants ? On est si bien dans la pureté sans souffrir. Être léger dans notre esprit bienveillant.
Petit enfant, un monde à la mesure de ta grandeur. Tes joies inondent ton cœur à profusion. Et moi, je suis malheureux de mon ardeur. A croire qu’un jour, je serai illusion.
Petit enfant, je rêve à un gentil bonheur. De l’embrasser vivement pour être heureux. Petit enfant, merci de ta candeur De m’avoir écouté parmi tes jeux.
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