Lamartine L’automne Par Nanou et Stan.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Seul le silence est grand tout le reste n’est que faiblesse
Advertisements

Entraînement pragmatique avec du vocabulaire basique
Je t aime. Je t aime, tu m aimes, on s aime Quelle harmonie Je t aime, tu m aimes, on s aime C est pour la vie.
Les mains de maman....
Lettre du Ciel ….
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simples bagages.
Petites Pensées En voyage …
Pourquoi mon Coeur t'attend....
Aimer. Aimer Aimer, c’est tressaillir jusqu’au fond de son âme; C’est sentir en son cœur une suave flamme. Aimer, c’est prodiguer même sans recevoir.
L’automne.
Lamartine " l'automne ".
La vie est belle.
Remue méninge amitié La joie Amour La colère La peine.
LÉtoile… Ayant perdu un être cher et ne sachant plus comment survivre… Un soir, ne pouvant trouver le sommeil,
À lheure où le soleil à lhorizon sincline, Empourprant de ses feux le pic du rocher noir, Souvent je viens masseoir au pied de la colline Pour savourer.
LILYMAGE Présente.
Je n’avais pas vu dans ses yeux …
Quand le froid de lautomne approche Je me promène avec une pomme en poche Jaime la douceur du foyer et le bon vin Et me balader à la clarté du matin.
La Tombe est un berceau Texte de Doris Lussier.
Dans le Silence De ta Mémoire …
Manuel Poète Présente Parfum de Femme et Mourir par ton Amour
L’Isolement Poème de LAMARTINE Diaporama de Rose.
En premiers les sitations
SI JE PEUX.
Le papillon.
Ce matin là … Je me suis parlé …
(Granville, juillet 1836, Les contemplations.)
Prière de l'Indien Manuel.
Les poésies d’aujourd’hui, Les poésies de l’amour et du plaisir,
Claire Qui es-tu vraiment ….
Ne sois pas triste ce soir …
Mes amis Au clic.
Assise auprès d’un joli torrent, Le nez en l’air comme les enfants, J’écoute le murmure du torrent, Qui me parle du temps d’avant,
Quand je ne serai plus là …
À CEUX QUE J'AIME.. ET CEUX QUI M'AIMENT. PRIÈRE INDIENNE.
L’ISOLEMENT D'Alphonse De Lamartine ( ).
Mon voyage..
Etangs du Pont de Crau et repas de fête 2003 samedi 15 novembre.

Lettre de Jésus.
La Poésie des larmes ….
593. Dans le jardin… 1 Dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, Je me rends seul pour rencontrer Celui que mon âme adore.
J’ai presque lâché ta main …
Je suis ….
Diaporama de Gi La vie est belle Savoir bien prendre la vie est une chance, Elle peut être généreuse et belle je pense, Elle est béatitude, extase,
Les poésies d’aujourd’hui, Les poésies de l’amour et du plaisir,
Ta bulle… Transition automatique Tu es debout, mais où es-tu ? Peu de choses t’intéressent Tu regardes partout, mais tu ne vois rien Tu te cherches.
CRÉATION GLORIETTE En cliquant sur les petites fleurs, vous accéderez à la page suivante.
Il faudra du temps ….
CRÉATION GLORIETTE Cliquer sur la petite fleur, pour accéder à la page suivante.
Auguste Lacaussade Chanson de juin Par Nanou et Stan.
Foximage présente.
Sensible et très romantique…. J' ai toujours aimé la musique… Mon cœur lui rêvait de douceur… Je lui ai fait aimer les fleurs… Pour consoler mon intérieur.
Mon Amie La Rose On est bien peu de chose Et mon amie la rose
Avancement automatique Charlotte avant d’aller au jardin.
CRÉATION GLORIETTE Le papillon vous conduira vers la page suivante.
A ceux que j'aime... Et ceux qui m'aiment !.
L’Étoile….
L'amitié.
Les mains de maman... ______ ____ _______.
Quelques poèmes et images sur l'automne:
Louwell présente Comme le blanc ou bien le noir…
Alphonse de Lamartine. Le Lac Par Nanou et Stan.
Comment survivre ….
By: Emily Muri. A ce moment-ci, je suis a la station balnéaire dans Guadeloupe. Aujourd’hui, je suis passe la journée a la plage. Il fait très beau. J’adore.
La rose que j'aimais Est morte au mois de mai.
Comme une fleur sous la neige Que plus rien ne protège
Mes amis,les oiseaux,sont tous partis Il me semble que je les imite.
La Poésie Lyrique.
Voici Novembre ! Humide et sévère !
Transcription de la présentation:

Lamartine L’automne Par Nanou et Stan

Salut ! Bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire, J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !

Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !

Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ?

Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux.

Le poème « l'automne » écrit par Alphonse Lamartine (1790-1869) a été publié en 1820 dans le recueil Les méditations poétiques. Le poète parle de la nature, cette nature, toujours présente pour lui. De plus, il exprime sa langueur à propose de la mort qui est partout présente, même dans la nature automnale. Il nous transmet également ses sentiments douloureux causés par l'approche inévitable de la mort. Celle-ci nous est présentée par des sous-entendus mais on sent que le poète en parle avec un pincement au cœur. Ainsi, il se dégage dans ce texte, une atmosphère de grande tristesse. De plus, la nature apparait comme une confidente, en effet, le poète lui parle : « je vous dois une larme » , le complément est placé avant le sujet, ce qui le met en évidence : « Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, je vous dois. La nature est ainsi mise en relief comme quelque chose d'essentiel, le poète lui parle, il a besoin de cette confidente qui le console : c'est une symbiose ; le poète est en parfaite harmonie avec elle. Nanou et Stan le 18/04/2017