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Site touristique de premier plan — personnes en moyenne la visitent chaque année 2 — elle possède une importante parure monumentale (ermitage, église monolithe, église collégiale, palais des archevêques, immeubles cossus et restes de fortifications) qui se décline au gré de ruelles tortueuses (appelées « tertres ») et de placettes ombragées, et jouit de la renommée de son patrimoine œnologique (vignoble de Saint-Émilion) et gastronomique (macarons, pâtés, foies gras). 2 La cité médiévale et sa « juridiction » est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1999.

La ville se construisit au long du Moyen Âge, elle fut fermée par des remparts dès le début du XIII e siècle.

Au VIII e siècle, un moine breton natif de Vannes nommé Émilian choisit comme lieu de retraite Ascumbas (ancien nom du site de Saint-Émilion). Cet homme de cœur quitta sa famille et sa Bretagne natale pour entrer dans les ordres. Il fut d’abord victime des pires injustices auxquelles il répondit toujours par la plus grande bonté. Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent. Durant dix-sept ans, Émilian évangélisa la population, créant ainsi un site monastique auquel fut donné son nom après sa mort. Une communauté de moines bénédictins géra l’accès à ce lieu de pèlerinage jusqu’en 1110, date à laquelle une réforme engagée par l’évêque de Bordeaux permit l’installation d’un chapitre de chanoines augustins.

Comme beaucoup de lieu touristique, il n’est pas facile de se garer longtemps sans payer, aussi nous avons choisi la place Bourgeoise un peu à l’extérieur pour être tranquille.

Le palais Cardinal. Ce sont les vestiges d’un magnifique palais du 12e siècle intégrés dans le mur d’enceinte dont l’origine du nom est attribuée à un certain Gaillard de la Mothe.

Les grandes murailles Ce pan de mur est l’élégant vestige d’un imposant couvent Dominicain édifié au 13e siècle, volontairement détruit à peine un siècle plus tard.

Un élégant monument aux morts

L’église collégiale La muraille d’enceinte.

La tour du Roy ou château du Roi est un donjon-citadelle édifié en 1237 sur ordre d'Henri III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine. Il s'agit du seul donjon de style roman en Gironde encore visible. Il s'élève sur deux étages au- dessus d'une cavité souterraine qui permet d'y accéder et de surplomber la cité médiévale de Saint-Émilion, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. Ce donjon carré a abrité l'Hôtel de ville jusqu'en C'est du haut de cette tour que la jurade de Saint-Émilion proclame le troisième dimanche de juin le jugement du vin nouveau et le troisième dimanche du mois de septembre le ban des vendanges. Classé monument historique en 1886 Nous n’avons pu, ni monter à la tour, ni visiter l’église monolithe, pour cause d’horaire ( manque de temps)

Le cloître est du XIV e siècle avec des arcs brisés sur colonnettes jumelées soutenant une charpente. On y voit de beaux enfeus et les restes romans de l'entrée d'une salle capitulaire.

Le centre haut commerçant de St Emilion.

La partie basse vue du haut de la place du clocher

Les tertres. Le tertre est un terme spécifique à St Emilion qui désigne les ruelles piétonnières à forte pente et au pavage chaotique.

Les halles du marché. Cette partie couverte servait surtout à l’entrepôt et au commerce du grain. A l’étage, le bâtiment a abrité la mairie au 18e siècle jusqu’en 1902

Magnifique vestige du second monastère établit pour les moines Franciscains au 14e siècle, aujourd’hui véritable havre de paix et de détente.

Nous ne pouvions quitter St Emilion sans acheter quelques bonnes bouteilles. Dans la boutique voici 2 posters de la cave qui a fait le vin que nous dégusterons pour une grande occasion.

Photos personnelles Avec mes par la Les textes sont pris dans les guides locaux Juin 2014Musique : Bonheur inconnu