Daniel Guichard Je t’aime tu vois …….. Par Nanou et Stan
Je ne sais pas t'offrir des fleurs Je ne sais pas parler d'amour C'est que peut-être j'ai dans le cœur Plus de tendresse que de discours
De te serrer entre mes bras Pourtant j'hésite et je me dis Souvent tu sais j'ai très envie De te serrer entre mes bras Pourtant j'hésite et je me dis Que tu vas te moquer de moi
Je t'aime tu vois, mais je ne le dis pas Je n'aime que toi, mais tu ne le sais pas Je t'aime tu vois plus fort de jours en jours Je n'aime que toi comme on aime d'amour
Je ne sais pas te consoler Quand je vois que ça ne va pas Et je m'en veux de m'énerver D'être à ce point si maladroit
Le soir venu quand tu t'endors Quand je te sais trop fatiguée Bien que je rêve de ton corps Je n'ose pas le réveiller
Je t'aime tu vois, mais je ne le dis pas Je n'aime que toi, mais tu ne le sais pas Je t'aime tu vois plus fort de jours en jours Je n'aime que toi comme on aime d'amour
Je t'aime tu vois, mais je ne le dis pas Je n'aime que toi, mais tu ne le sais pas Je t'aime tu vois plus fort de jours en jours Je n'aime que toi comme on aime d'amour
Daniel Guichard est un auteur-interprète né à Paris le 21 novembre 1948, d’un père breton soudeur en usine, Henri Guichard1, et d’une mère à la triple origine russe, polonaise et ukrainienne. Il habite désormais à Sauvian, dans l'Hérault. Biographie Grandissant non loin du quartier des Halles, Daniel perd son père à l’âge de quinze ans et doit, pour vivre, travailler aux Halles de Paris, où il décharge les légumes et les fromages. Attiré par la carrière musicale, il se produit le soir, après le travail, dans des cabarets de Montmartre ou de Saint-Germain-des-Prés en interprétant, accompagné d’un accordéoniste, des airs d’Aristide Bruant sur lesquels son accent « parigot » fait merveille. Il décroche d'abord un poste d’employé aux stocks chez la maison de disques Barclay, mais ne le conserve pas longtemps : en 1966, le tout jeune stockiste abandonne son poste pour signer un contrat d’interprète, toujours chez le même éditeur. Mais les premières années de carrière de Daniel Guichard sont assez discrètes : il enregistre des disques à partir de 1967 (no 1, C’est parc’que j’suis né à Panam’, des reprises d'Aristide Bruant...) mais doit se contenter de chanter dans des petites salles ou des cabarets. Daniel Guichard s'est surtout révélé au début des années 1970 grâce à La tendresse. 1972 : L'Olympia En 1972, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia. C'est cette année-là, qu'il décroche ses premiers gros succès avec les chansons La Tendresse et Faut pas pleurer comme ça, qui lui permettent de se positionner sur le créneau « viril-mais-charmeur » de Michel Sardou. La Tendresse, morceau écrit par Patricia Carli, était une chanson initialement prévue pour Mireille Mathieu, mais refusée par Johnny Stark, l’impresario de cette dernière : avec Daniel Guichard, la chanson connaît un destin d’exception, s’imposant comme l’un des standards du chanteur. La même année, il se produit à l’Olympia. Il connaît par la suite une série de succès avec Faut pas pleurer comme ça (sur une musique de Christophe), Chanson pour Anna, composée par Pascal Danel et l'incontournable Mon vieux (1974), dédiée à son père mort lorsque Daniel avait 15 ans, et écrite avec Jean Ferrat pour la musique et Michelle Senlis qui avait écrit le premier texte. Il en modifie quelque peu le texte pour en faire un titre personnel, conçu comme un hommage à son père ……/……
Cette réappropriation de la chanson par Daniel Guichard, qui cosigne le nouveau texte, créera d’ailleurs quelque polémique avec Michelle Senlis, peu ravie de voir un titre écrit à l’origine par elle attribué à un nouvel auteur (bien qu’au corps défendant de ce dernier) : le chanteur a la désagréable surprise de se voir intenter, des années après la sortie du morceau, un procès par Michelle Senlis. En 1974, Daniel Guichard sort un disque reprenant les chansons d’Édith Piaf, revendiquant au passage son identité de « Parigot ». En 1975 et 1976, il se produit à nouveau à l’Olympia. Vedette populaire Dans la seconde moitié des années 1970, Daniel Guichard poursuit son chemin de chanteur populaire et de charme, avec des disques dont les titres parlent d’eux-mêmes quant à leur registre : Je t'aime, tu vois , Je viens pas te parler d’amour, C’est pas facile d’aimer, T’aimer pour la vie, Pour ne plus penser à toi, Le Cœur à l’envers... Il ne néglige pas pour autant la chanson « engagée » se fendant d’une Chanson pour Anna, dédiée à Anne Frank. Voix grave et pure, cheveux peu à peu grisonnants, Guichard est un chanteur de variétés à l’ancienne, assumant avec sérieux et sans tapage son statut de vedette populaire. L’homme est cependant épris d’indépendance et, en 1975, se lance dans la production, en lançant le label Kuklos. Les activités de producteur de Daniel Guichard ne le détournent cependant pas de la chanson : en 1983, il remporte un grand succès avec les chansons Le Gitan, Doucement et Le Nez au mur. Il enregistre également des reprises de Maurice Chevalier et Charles Trenet. À la même époque, le chanteur participe à l’épopée des radios libres, en montant depuis son jardin une radio pirate dédiée à la chanson française, Radio Bocal, qui émet 24 heures sur 24 grâce à une équipe largement bénévole. Daniel Guichard est également actif sur le terrain de l’humanitaire et organise une tournée de bienfaisance au profit de la recherche contre le cancer, avec les participations bénévoles d’artistes comme Michel Delpech, Salvatore Adamo ou Richard Cocciante. …../……
L'Olympia, à nouveau Nanou et Stan le 01/12/2014 En novembre 2011, il sort une nouvelle chanson sous le titre Combien de fois disponible en téléchargement légal sur son site officiel. Du 14 au 22 avril 2012 il se produit sur la scène de l'Olympia à Paris. Nanou et Stan le 01/12/2014