Textes et dessins de Mme PARRA
Van Gogh Enfoncé vêtu de puissance dans l'eternel souffle de la pensée mon nom dissonant court sur les lèvres des hommes conscients de révéler devenu le centre de l'événement mon âme offerte en sacrifice par amour
Minuscule vie Minuscule vie enfouie dans le comble de la solitude je rencontre dans la folie des âmes grouillantes la multitude qui revisite portes de l'enfance closes La terre oubliée trahie
Œil ouvert sur le puits Œil ouvert sur le puits qui ouvre sa profondeur pénétrer enlacé par le souffle des événements du monde jamais vus dans l'obscurité du souvenir qui montre angoisse emportée la route à suivre
FORCE Forcé paupières fermées en vain de regarder dans l'air qui écoute la vie en face je soulève dans l'effort épuisant le poids des pensées dérobées qui accable
Yeux sans cesse détournés de l’œuvre Yeux sans cesse détournés de l’œuvre tu continues solitude déployée de déposer sur le tableau lourd des yeux qui s’y accrochent l’avenir extrait du passé ramifié au cœur de l’obscur noir témoin de la lumière qui attend obstinément dans la lourde somme des silences interrompus la révélation
Passant solitaire voir cordes sans fin qui traînent sur l’horizon la croix mat de l’univers englouti sortir de terre Feu tremblant du pinceau dans la main avoir intrigué au grand bal masqué de la vie l’étrange chance d’être celui qui sonne la venue d’un Dieu Attiré par la terre sous le poids du firmament ;
Enigmes renouvelées Enigmes renouvelées sur le seuil de l’œil noir dévoiler sans justification la foi qui n’a peur chair donnée de rien
Traits du visage dessinés par l'agissante souffrance se présenter dans l'air respiré du jour ordinaire aux aveugles alentour Dieu rougeoyant grandi plus que l'homme déboucher souffle de la terre tiré de la moisson qui commence dans l'avenir plus audacieux
Vêtu d’une robe de cendre et de charbon je donne paroles portées par le panache de la triste cheminée mon sang qui contaminé par la misère nazie a foi dans l’homme a foi en Dieu
Vivant des jours et des nuits réunis sans avertissement tu vas espérance formée dans la lutte contre toi-même remportée au cœur de la vie pour recréer pour recommencer
Enfermée dans les bras du noir envahissant de la mort mes soupirs arrachés frappent douleur sur la chair augmentée au guichet aux humaines raisons fermé
Âme nue triste postée sur tous les chemins de marche quotidiens tu apprends sombres secrets tombés des plis de la vie dans la solitude qui tu es pour inapaisé pleurer longuement devant la porte verrouillée du rêve rêvé
Textes et peintures de Madame Parra Musique : André Gagnon : Nocturne Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix