Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence »

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Transcription de la présentation:

Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence » La gestion de l'alerte Formation « plans d’intervention sanitaire d’urgence »

Gestion de l’alerte en DDecPP 1. Les enjeux et le réseau de surveillance pour une maîtrise du virus sur le territoire 2. Organiser et bien gérer l'alerte initiale déclencheur de la suspicion 3. Légitimer ou non une suspicion

Et la décision devra être prise rapidement 1. Les enjeux les situations sont diverses, il n’existe pas de critères d’alerte certains Ne rien faire peut conduire à une catastrophe Déclarer une suspicion absolument infondée peut aboutir à des problèmes Et la décision devra être prise rapidement

Une heure de perdue en phase d’alerte peut avoir des conséquences importantes Fièvre aphteuse : un porc excrète par minute 70 000 doses infectantes pour un bovin Influenza aviaire : viande commercialisée Une détection précoce Réseau d’alerte organisé impliquant les acteurs de la santé animale Astreinte 7 jours sur 7 et 24H sur 24 des services prenant en charge l’alerte Savoir identifier un appel concernant une maladie à plan d’urgence

Les acteurs : un réseau bien organisé Bases réglementaires Réseau d'alerte dans le cadre des PISU : D 223-22-2 du code rural et de la pêche maritime Obligation de déclaration : L 201-7 : Tout propriétaire ou détenteur d’animaux ou végétaux, tout professionnel exerçant ses activités en relation avec des animaux ou végétaux Sanctions pénales : Non déclaration : contravention (Natinf 2425) Propagation d'une épizootie : délit (Natinf 21061)

Les acteurs : un réseau bien organisé Détenteur ou propriétaire  Le vétérinaire des animaux Le laboratoire Le service d'inspection Une autre DDecPP La DGAL Le réseau SAGIR Un médecin ou ARS Autres : SDIS, Mairie, Gendarmerie, … - Une vigilance grâce à la surveillance par les éleveurs et les vétérinaires : Soins quotidiens des éleveurs, interventions des vétérinaires, interventions d'autres techniciens (contrôle laitier, GDS,technicien d'élevage notamment en porcs et volailles) Surveillance de points sensibles : marchés, centre de rassemblement,abattoirs,Postes d'inspection frontaliers - Une vigilance communautaire et internationale (WAHID)

2. Organiser et bien gérer l'appel initial déclencheur de la suspicion Rapidité du transfert de l'alerte à la personne pouvant gérer la suspicion Organiser l'astreinte en dehors des périodes d'ouverture de la DDecPP (n°d’urgence de la préfecture qui fait le relais vers la DDecPP , …) enregistrer de façon précise les coordonnées de l’appelant et les premières informations…puis

La prise en charge de l'appel Diverses situations mais dans tous les cas : Une réaction rapide, efficace et appropriée Pendant l’alerte Prendre toutes les informations utiles dès le début de l’alerte SURTOUT NE PAS DEMANDER DE RAPPELER PLUS TARD ! Alerter sans délai rendre compte : la décision sera prise par la direction une personne compétente et investie d’un pouvoir de décision prendra le relais

La prise en charge de l'appel transmettre l’appel après avoir pris les coordonnées de l’appelant Chef de service santé animale >> Adjoint chef de service santé animale >> Directeur >> Cadre de Garde >> technicien santé animale En absence de réponse enregistrer les renseignements complémentaires donner les consignes pour l’éleveur, raccrocher puis trouver un interlocuteur compétent : surtout pas de post-it sur le bureau !! Envois sur fax ou messagerie : doubler par un appel téléphonique Respecter la confidentialité Cas particulier de l'appel en astreinte : la préfecture demande de rappeler Quand un interlocuteur cherche à joindre qqn à la DDPP, le fait de tomber sur un automate et parfois être mal orienté peut vous amener à avoir un interlocuteur fort énervé !! Une suspicion de maladies à PISU ne devrait pas se déclarer pas par mail ou fax

Renseigner la fiche d’enregistrement d’une déclaration de suspicion Coordonnées de la personne qui appelle y compris lors de saturation des appels Les animaux et symptômes : Une vache boîte, bave / Des porcs morts, d’autres ne mangent plus / Des oiseaux trouvés morts (cygnes, corbeaux..) Lieu et contexte : en élevage, en abattoir, dans un marché Animal sauvage en liberté ou élevage Résultat sérologique ou virologique positif en laboratoire Message d'alerte provenant de la DGAL Liens épidémiologiques (si la personne qui appelle est expérimentée) Transmission des premières consignes à l'éleveur

Consignes de mon directeur Bien enregistrer les coordonnées Récapitulatif Appel d’éleveur, d’un vétérinaire, d’un laboratoire, de la DGAL,d’une DDecPP Les consignes de la DDecPP Gestion des appels Une vache boîte, bave. Des porcs morts, ne mangent plus Des oiseaux morts..; J’ai besoin de… Consignes de mon directeur Répertoires DDecPP Bien enregistrer les coordonnées Y-a-t-il urgence ? Je passe au technicien ou chef de service, à l’adjoint… Suspicion légitime  PRÉ ALERTEDDecPP  Préfet 14

3. Valider ou non la suspicion Deux issues possibles : Invalider la déclaration de suspicion :  informer les partenaires (éventuellement pré-alertés : délai très court entre l’appel et la décision)  retour d’expérience => améliorer nos pratiques => consolider nos procédures Valider la déclaration de suspicion anticiper l'abattage et déployer la phase de foyer confirmé Dans le doute : mettre sous surveillance l'exploitation (APMS) informer le Préfet les services de l’état se mettent en phase de pré-alerte réaliser et expédier les prélèvements dans les plus brefs délais

POUR DECIDER, la DDecPP s’appuie sur la description des signes cliniques (animaux vivants) et des lésions (animaux morts) par : envoi de photos des vétérinaires de terrain ou d’abattoir ou laboratoire des experts désignés pour chaque maladie soumise à plan d’intervention en relation avec la DGAL On insistera sur le caractère surprenant ou explosif de la maladie en donnant des exemples( avortements, mortalité massive et rapide, chute de ponte, …. des outils disponibles (guide des épizooties)

FIEVRE APHTEUSE Rupture de l'épithélium de la langue (photo J-M Gourreau, ANSES) Aphtes rompues dans l'espace interdigité (photo J-M Gourreau, ANSES) Ulcères aphteux sur le trayon (photo J-M Gourreau, ANSES) Vésicule aphteuse rupturée sur le groin d'un porc (photo J-M Gourreau, ANSES) Vésicules (zones blanches) et ulcères superficiels (zones rouges) révélant la présence de jeunes lésions sur la gencive (photo J-M Gourreau, ANSES

PESTES PORCINES ggggggg Hyperthermie se traduisant par le regroupement d’animaux notamment vers une source de chaleur Avortements Hémorragies cutanées ggggggg

PESTES AVIAIRES (Influenza aviaire et maladie de Newcastle)

sur des données « épidémiologiques » POUR DECIDER, la DDecPP s’appuie AUSSI SUR sur des données « épidémiologiques » les données contextuelles (internationales) Bases de données (mouvements) : TRACES, BDNI http://www.oie.int/wahis_2/public/wahid.php/Wahidhome/Home Mouvements de personnes , de produits d’origine animale, d’animaux, de véhicules, livraisons.. 1ère Fiche d’enregistrement (ICA)

Qui alerte la DDecPP : des exemples concrets Influenza aviaire 2006, Peste porcine 2003- 2008 foyers anx domestiques et foyers sauvages Le vétérinaire des élevages : des symptômes Le laboratoire : résultat d'analyse positif La fédération de chasse ou SAGIR: mortalité Le maire ou SDIS Le laboratoire prévient également la DDPP en cas de résultats positifs lors de prélèvements réalisés dans des enquêtes nationales et révélant un résultat non négatif En élevages hors sol notamment porcins : l'éleveur appelle souvent en 1er lieu le technicien qui lui alertera le vétérinaire

2001 Fièvre aphteuse : La Dgal : introduction d'ovins du Royaume-Uni L'éleveur et son vétérinaire La DDecPP d’un autre département : des animaux introduits dans notre centre de rassemblement puis partis dans votre département En fièvre aphteuse : rôle important du vétérinaire qui de son coté peut interroger un expert (il y aura ensuite une sollicitation possible d'experts par le DDPP ou la DGAL) Il peut y avoir eu des ovins introduits légalement avant que l'alerte ne soit donnée Importance du système TRACES Rôle des centres de rassemblement où parfois les symptômes éclatent compte tenu du nombre d'animaux

Merci de votre attention