Entre les pierres et les roseaux Florence Fontel Entre les pierres et les roseaux Par Nanou et Stan
J’me suis assise entre les pierres et les roseaux Du vieil étang où j’avais oublié naguère Un petit cahier caché dans un sac à dos Confident de mes promesses et de mes prières.
J’voulais pas ma vie, j’voulais pas, je voulais pas t’abandonner là, J’savais pas ma vie, j’savais pas, qu’un bonheur va cahin-caha
J’me suis penché entre les pierres et les roseaux, l’eau trouble de l’étang se fit aussitôt claire, et j’ai laissé glisser de mon doigt cet anneau, celui-là même que j’avais arboré si fière
J’voulais pas ma vie, j’voulais pas, j’voulais pas de tous ces combats, j’savais pas ma vie, j’savais pas, que l’amour s’en va quelques fois, l’on ne devrait pas blesser ceux que l’on aime mais faut-il pour ça se mentir à soi-même?
Je m’suis couchée entre les pierres et les roseaux et j’ai partagé ma nuit avec la lumière d’un rayon de lune au premier chant des oiseaux me rapprochant de mon avenir solitaire
Faudra pas ma vie, faudra pas, faudra pas qu’on oublie tout ça, mais j’laisserai pas ma vie, j’laisserai pas d’autres mains se poser sur toi
Auteur compositeur, Florence Fontel est avant tout une interprète passionnée, pour qui la chanson rime avec émotion. Florence découvre la passion du chant à l’âge de 8 ans, avec son père, Pierre Fontel, auteur-compositeur qui débute dans les cabarets de la rive gauche en même temps que Jacques Brel et Léo Ferré. Cette passion du chant ne la quittera plus jamais, malgré une longue parenthèse dans sa carrière d’artiste. Au hasard des rencontres musicales, sa vie prend un nouveau tournant lorsqu’elle décide de remonter sur scène, offrant ainsi le plus bel hommage qui soit, simple et sincère, aux grands auteurs et interprètes qui ont marqué la chanson française. S'il lui arrive régulièrement de se produire sur scène, accompagnée de musiciens, c'est dans la rue que sa passion trouve le plus beau terrain pour s'exprimer. Avec pour seuls accessoires de scène sa guitare et son ampli, elle improvise un tour de chant toujours unique. La magie s'opère alors, la personnalité et la sensibilité de Florence lui permettent de tisser un lien privilégié avec un public de hasard : se nourrissant des regards, des sourires, de l'émotion des passants, elle laisse s'envoler les mots et les notes, dans une atmosphère d'échange et de complicité. Alors, le temps s'arrête… C'est aussi cela, la vraie chanson, que Florence a choisi de défendre avec tout son cœur et toute son âme de « Fille de Troubadour ». C'est le titre que choisit de donner Florence à l'album qu'elle produit au printemps 2010. Un album qui lui ressemble : sincère, chaleureux, authentique, où la sobriété de l'accompagnement et la beauté des arrangements laissent la place à une interprétation à la fois forte, subtile et touchante. Nanou et Stan le 30/09/2014