LE BAGNE DE TOULON
ORIGINE DU MOT ORIGINE DEL NOME L'origine du mot "bagne" vient de l’italien bagno, qui était le nom d’une ancienne prison d’esclaves à Rome, anciennement utilisée comme "bains publics« . L'origine della parola francese “bagne” deriva dall'italiano “bagno”, che era il nome di un'antica prigione di schiavi a Roma, utilizzata in passato come “bagno pubblico
ORIGINE DU BAGNE- ORIGINE DEL BAGNO PENALE Sous Louis XIV Toulon devint un port de guerre et donc le port d’attache des galères royales, sur lesquelles les forçats (qui parfois étaient condamnés pour des choses futiles) étaient obligés à beaucoup d’ années de travaux forcés. Quand on commença à utiliser des canons, les galères n’étaient plus utiles puisqu’elles ne pouvaient être armées qu’en proue et en poupe et alors on construit le premier bagne à Toulon, qui était leur port d'attache Sotto il regno di Luigi XIV, Tolone diventò porto militare e quindi porto d'attracco per la flotta delle “galere reali” sulle quali i condannati (che venivano arrestati anche per reati poco gravi) spesso dovevano scontare molti anni di lavori forzati. Quando si cominciarono ad usare i cannoni, le “galere “ non vennero più utilizzate poiché potevano essere armate solo a prua e a poppa e allora si costruì il primo “bagne” a Toulon, che era il loro porto d’attracco
LES FORÇATS Les forçats arrivaient enchaînés par le cou, en groupes de 24, les cordons ou cadènes, sur des haquets. À leur arrivée, ils étaient tondus, vêtus d’une casaque de laine rouge, d'un gilet de laine rouge, d'une chemise de toile blanche, d'un pantalon de toile jaune et d'une paire de souliers ferrés sans bas. Ils portaient aussi un bonnet de laine, dont la couleur indiquait la durée de la condamnation : le bonnet rouge pour les condamnés à temps et le bonnet vert pour les condamnés à perpétuité. Ensuite, on enchaînait, ou “accouplait” (en argot on appelait cela le mariage) les forçats deux à deux, toujours un “ancien” à un nouveau venu.
I FORZATI I prigionieri arrivavano incatenati per il collo in gruppi di ventiquattro su dei carri; al loro arrivo venivano rasati e vestiti con una casacca rossa,con sopra un gilet di lana rossa,con una camicia di tessuto bianco e un pantalone di tessuto giallo. Essi portavano inoltre un berretto di lana e il colore indicava la durata della condanna:il berretto rosso per le condanne a tempo e il berretto verde per i condannati a vita. In seguito, si incatenavano o si “accoppiavano” (in gergo questo si chiamava matrimonio) i forzati a due a due, sempre un “vecchio” ad un nuovo arrivato
LE TRAVAIL Les condamnés étaient divisés en trois cordons. Dans le troisième, on mettait les moins turbulents. Dans les autres cordons, les hommes dangereux. Chaque matin et chaque soir, les bagnards devaient tendre leur jambe au rondier, qui frappait les fers avec un marteau. Ainsi, par le son que ceux-ci faisaient, le gardien savait si une lime avait mordu le métal. Les forçats travaillaient à des taches différentes. Le travail était divisé entre Grande Fatigue et Petite Fatigue. La Grande Fatigue correspondait au travail sur le Port de commerce, dans l'arsenal, à la corderie, aux fourgons, dans les ateliers de serrurerie ou les carrières. Une lettre sur la casaque indiquait le lieu de travail. Un forçat de bonne conduite pouvait travailler à la Petite Fatigue soit : à l’hôpital, dans la cuisine ou, s’il savait lire, dans quelques bureaux du bagne.
IL LAVORO I condannati erano divisi in tre “cordoni”. Nel terzo c'erano i meno turbolenti, negli altri i più pericolosi. Ogni mattina e ogni sera, i carcerati dovevano tendere le gambe alla guardia,la quale colpiva il ferro delle loro catene con un martello in modo tale da riuscire a capire (tramite il suono che producevano) se il ferro era stato limato. I prigionieri lavoravano in sezioni differenti. Il lavoro era diviso in “Grande Fatigue” e “Petite Fatigue”. La prima corrispondeva al lavoro sul porto, nell'arsenale, nelle corderie, negli attizzatoi, nei laboratori dei fabbri o nelle cave. Una lettera sulla casacca indicava il luogo di lavoro. Un prigioniero con una buona condotta poteva lavorare nella “Petite Fatigue” ossia nell'ospedale, nella cucina o, se sapeva leggere e scrivere, in qualche ufficio della prigione.
PERSONNAGES CÉLÈBRES JEAN VALJEAN C’ est le personnage principal du roman Les Misérables de Victor Hugo. En 1796, à 27 ans, Jean Valjean est condamné à cinq ans de bagne pour avoir volé du pain. Sa chaîne est ferrée le 22 avril 1796 à Bicêtre. 27 jours plus tard (le 19 mai), il arrive à Toulon. Au bagne, il sera le numéro 24601. Au bout de quatre ans, Valjean tente de s'évader, mais on le capture deux jours plus tard. Il est condamné à trois ans de plus. Lors de sa deuxième tentative d'évasion, en 1802, il essaie de résister, en conséquence de quoi il est condamné à cinq ans de plus, dont deux à la double chaîne. Il essaye de s'évader encore deux fois dans sa dixième (1806) et sa treizième (1809) année mais il n'arrive pas à consommer sa fuite et reçoit, les deux fois, une prolongation de peine de trois ans. A quarante ans, donc en 1809, il apprend à lire à l'école du bagne. Après dix-neuf ans d'emprisonnement, il est enfin libéré dans les premiers jours d'octobre 1815.
PERSONAGGI CELEBRI JEAN VALJEAN E' il personaggio principale dei Miserabili di Victor Hugo. Nel 1796, a 27 anni fu condannato a 5 anni di prigione per aver rubato del pane. Venne incatenato il 22 marzo 1796 a Bicêtre. 27 giorni più tardi (il 19 maggio) Jean Valjean, arrivò a Toulon. In carcere era il numero 24601. Dopo quattro anni provò ad evadere ma lo catturarono due giorni più tardi, venne quindi condannato ad ulteriori 3 anni. Successivamente tentò l'evasione nel 1802 e a causa della sua resistenza, venne condannato ad altri 5 anni. Tentò di scappare nuovamente nel 1806 e nel 1809. A 40 anni impara a scrivere nella scuola della prigione. Dopo 19 anni di prigionia è stato liberato nei primi giorni d’ottobre del 1815.
EUGÈNE-FRANÇOIS VIDOCQ Il est né le 24 juillet 1775 à Arras et il est mort le 11 mai 1857 à Paris, c’ est un aventurier et un détective français. Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». Il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats destiné au bagne de ce port. La chaîne des forçats parvient à Brest le 13 janvier 1798. Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété. De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égal.
EUGÈNE-FRANÇOIS VIDOCQ E' nato il 24 luglio 1775 a Arras ed è morto l'11 maggio 1857 a Parigi. E' stato un avventuriero e un detective francese. Il 27 dicembre 1796 è stato condannato dal tribunale criminale di Douai a otto anni di lavori forzati per “falso in scritture pubbliche e autentiche”. E' stato inglobato nel gruppo di Brest, un gruppo di prigionieri destinati al carcere di Toulon. I carcerati arrivarono a Brest il 13 gennaio 1798. Otto giorni dopo il suo arrivo, riuscì a procurarsi vestiti da marinaio, e dopo essersi cambiato furtivamente scappò da Brest senza essere scoperto. Di nuovo arrestato nel 1799, questa volta viene rinchiuso nel carcere di Toulon, dove evase un'altra volta, il 6 marzo 1800. Eugène-François Vidocq acquisì in questo modo un grande rispetto ed una grande notorietà presso la malavita.