L’histoire d’Aston Martin à travers 30 modèles légendaires

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Transcription de la présentation:

L’histoire d’Aston Martin à travers 30 modèles légendaires http://www.linternaute.com/

Si la société Aston Martin a été créée en 1913, le premier modèle développé sous son nom ne sera présenté qu’en 1914 et immatriculé en 1915. Il s’agit de la Coal Scuttle (littéralement "seau à charbon"), un prototype de compétition destiné à concurrencer les Bugatti. Son moteur 4 cylindres Coventry-Simplex 1 389 cm3 de 11 chevaux lui permettait d’atteindre la vitesse de 115 km/h. Un seul modèle sera construit entre 1915 et 1920, à cause de la Première Guerre mondiale. Mais à son volant, Lionel Martin, l’un des fondateurs de la marque, s’illustrera en compétition.

1920 – Aston Martin Bamford & Martin Entre 1920 et 1925, la production décolle enfin et après trois nouveaux prototypes de la Coal Scuttle, c’est au tour des différentes versions de la Bamford & Martin de voir le jour. Une soixantaine d’exemplaires, à une, deux ou trois places, seront construits jusqu’en 1925, la plupart d’entre eux étant dédiés à la compétition. La puissance des moteurs variera de 11 à 46 chevaux. Un break à quatre places et trois portes fera même partie de la gamme.

1927 – Aston Martin First Series En 1924, c’est la banqueroute et après un premier sauvetage en 1925, la marque est reprise en 1926 par de nouveaux investisseurs. Un an plus tard, ils donnent naissance à la First Series, une voiture de sport à moteur 1.5 litre de 57 chevaux qui sera engagée aux 24 heures du Mans à partir de 1928. Il existait aussi des versions "de ville" de ce modèle, qui évoluera en Second Series en 1932 puis en Third Series en 1934. Au total, 424 modèles sortiront d’usine mais très peu sont aujourd’hui conservés.

1934 – Aston Martin 2-Litres En 1934, le designer de la marque, Claude Hill, dispose d’un budget de 10 000 livres pour développer un nouveau moteur 2.0 litres. Monté dans des châssis modernisés des modèles existants, son 1 950 cm3 donne son nom à ce nouveau modèle. L’Aston Martin 2-Litres sera engagée en compétition sous différentes formes mais connaîtra aussi une belle carrière en berline, coupé et cabriolet 2 et 4 places avec une version 98 chevaux de son moteur. Au total, 175 exemplaires différents seront construits jusqu’à 1939 et le début de la Deuxième Guerre mondiale.

1939 – Aston Martin Atom C’est en mars 1939 qu’Aston Martin dévoile sa vision du futur avec le prototype Atom, première auto moderne de la marque, dotée d’un châssis tubulaire, d’une suspension indépendante, d’une boîte de vitesse semi-automatique et d’une carrosserie en aluminium. Ce coupé 2+2 léger à 4 portes est doté d’un moteur 2.0 litres, capable de la propulser à 150 km/h. C’est en la conduisant que David Brown, qui construisait jusque-là des tracteurs avec Harry Ferguson, décide de racheter la marque en 1947. Il rachète aussi Lagonda et partage les ressources des deux constructeurs pour lancer de nouveaux modèles.

1948 – Aston Martin 2-Litres Sport DB1 David Brown possède désormais "Aston Martin Lagonda" et donnera ses initiales aux nouveaux modèles, à commencer par la DB1 de 1948, première Aston d’après-guerre connue initialement sous le nom de 2-Litres Sport. Basée sur le châssis de l’Atom, ce cabriolet à deux places était motorisé par un bloc 2.0 litres de 91 chevaux qui atteignait les 150 km/h. Péniblement cependant, du fait de son poids élevé et du faible indice d’octane de l’essence disponible dans l’Angleterre d’après-guerre. Une quinzaine d’exemplaires seulement seront construits en deux ans.

1950 – Aston Martin DB2 Aux 24 Heures du Mans 1949, Aston Martin engage trois exemplaires d’un nouveau prototype qui deviendra, l’année d’après, la DB2. Le moteur 6 cylindres en ligne 2.6 litres de 105 chevaux est emprunté à Lagonda, tout comme le designer qui créera un coupé 2 places et une déclinaison cabriolet baptisée Drop Head Coupé. Les premiers modèles se distinguent à leur grille de calandre en trois parties et une version Vantage viendra coiffer la gamme avec ses 123 chevaux. Mais dès 1953, le DB2 cède sa place à la DB2/4 qui, grâce à une carrosserie allongée, proposera désormais quatre places à bord. Son 6 cylindres sera porté à 2.9 litres et 141 chevaux. En sept ans, 410 exemplaires de la DB2 et 761 exemplaires de la DB2/4 seront produits.

1957 – Aston Martin DB Mark III Evolution de la DB2/4, la DB Mark III sera la dernière Aston Martin à utiliser un châssis dérivé de celui de l’Atom. Cette berline sportive 2+2, qui sera également déclinée en coupé et cabriolet 2 places, reçoit une version 164 chevaux du 2.9 litres d’origine Lagonda utilisé dans la DB2/4, une option permettant de le pousser à 180 chevaux. David Brown lui-même se réservera le premier exemplaire produit (sur 552 au total). A noter que la version Fixed Head Coupé, soit cinq exemplaires seulement, disposait d’une version 183 chevaux du moteur.

1958 – Aston Martin DB4 Connu en interne sous l’appellation "Projet 114", le développement de la DB4 a débuté en 1952. Sorti en 1958, ce coupé 2+2 (qui sera aussi décliné en coupé et cabriolet 2 places) fut le premier modèle de série capable de passer de 0 à 160 km/h puis de revenir à l’arrêt en moins de 30 secondes. L’Aston Martin DB4 ouvre une nouvelle ère pour le constructeur, lui permettant de se rapprocher de la concurrence comme Porsche et Ferrari. Légère (1 300 kilos), elle était emmenée par un 6 cylindres en ligne 3.7 litres de 243 chevaux, lui permettant d’atteindre la vitesse maximale de 225 km/h. Sa version de course GT Zagato est aujourd’hui la plus appréciée.

1963 – Aston Martin DB5 Si la DB2/4 est largement visible dans le film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock, la grande histoire d’Aston Martin au cinéma débute en 1964 dans Goldfinger. Dans ce troisième opus des aventures de James Bond au cinéma, Sean Connery dispose d’une DB5, un modèle sorti l’année précédente. Cette évolution de la DB4 dispose d’un moteur 4.0 litres de 286 chevaux, l’emmenant à 229 km/h, et d’une boîte de vitesse ZF à 5 rapports. Aux carrosseries coupé et cabriolet traditionnelles, s’ajoutera pour un tout petit nombre d’exemplaires sur les 1 059 produits, un break. La DB5 deviendra DB6 en 1965, un modèle un peu plus grand pour un usage plus familial mais dont une déclinaison sportive Vantage de 330 chevaux sera aussi proposée.

1967 – Aston Martin DBS Plus basse et plus large que la DB6, la DBS qui la remplace en 1967 dispose surtout à bord de plus d’espace, avec quatre vraies places. Le design est plus moderne et, en effet, inspirera nombre de modèles des années 70. A partir de 1969, un premier V8 fait son apparition sous le capot de cette auto, qui prend alors le nom de DBS V8. D’une cylindrée de 5,3 litres, il développait autour de 320 chevaux, faisant de ce modèle la voiture 4 places de série la plus rapide au monde (257 km/h). Entre les 791 exemplaires de la DBS et les 402 de la DBS V8, ce sont au total 1 193 exemplaires de ce modèle qui seront produits jusqu’en 1972.

1972 – Aston Martin AMV8 En 1972, Aston Martin change de main et passe sous la coupe d’investisseurs américains réunis au sein de Company Developments. Ils lancent la même année une version largement retravaillée de la DBS à moteur V8, baptisée AMV8. Dès 1973, les premières évolutions mécaniques arrivent avec un double carburateur Weber remplaçant le système d’injection Bosh pour plus de fiabilité. La variante cabriolet sera commercialisée à partir de 1978 et ce modèle, au fur et à mesure de ses évolutions, restera au catalogue jusqu’en 1989. Il aura été, à l’époque, et de loin, le modèle le plus produit de la marque avec 2 560 exemplaires.

1976 – Aston Martin Lagonda En 1964, David Brown cherche un moyen de faire revivre la marque Lagonda, rachetée en même temps qu’Aston Martin et crée pour cela la Lagonda Rapide, une quatre portes basée sur la DB4. Un coup d’essai transformé en 1976 avec la Lagonda deuxième série, lancée deux ans après une première série vite oubliée car trop gloutonne. Cette limousine 4 portes bourrée d’électronique, avec compteurs numériques et moteur V8 de 284 chevaux, se distinguait par un style très "carré" qui la suivra jusqu’à la fin de sa carrière en 1989. 645 exemplaires de celle qui figurait à l’époque parmi les modèles les plus chers du marché furent produits en tout. En 2014, Aston Martin a annoncé le retour de la Lagonda sous une forme moderne, pour une toute petite série à destination de clients très fortunés du Moyen Orient.

1977 – Aston Martin V8 Vantage Comme avec l’AMV8, on reste toujours dans la continuité de la DBS en 1977, avec la V8 Vantage, qui tire son nom de l’appellation utilisée par Aston Martin pour désigner les versions les plus puissantes de ses modèles. En l’occurrence, la V8 Vantage est là pour démontrer que le moteur V8 5.3 litres utilisé depuis la DBS pouvait être poussé dans de nouveaux retranchements. Sous son capot, il s’affiche avec 40% de puissance en plus et monte jusqu’à 380 chevaux. De quoi abattre le 0-100 km/h en 5,3 secondes, plus rapidement qu’une Ferrari Daytona. Au fil des années et des versions (dont la Volante cabriolet), cette puissance montera jusqu’à 457 chevaux ! 458 exemplaires de ce modèle, utilisé par James Bond dans Tuer n’est pas jouer (1987), furent produits jusqu’en 1989.

1988 – Aston Martin V8 Virage Passé sous la houlette de Ford en 1987, Aston Martin fait table rase du passé l’année suivante en se débarrassant de l’héritage DBS pour lancer un tout nouveau modèle –le premier en 20 ans–, la V8 Virage. Le châssis modernisé est tiré de celui de la Lagonda, la ligne est plus en phase avec les canons de l’époque et le moteur V8 5.3 litres révisé compte désormais 32 soupapes. Avec 335 chevaux et 494 Nm de couple, il offre à la Virage (qui ne prendra en fait le nom de V8 Virage qu’à la fin de sa carrière en 1996) des performances de supercar. En 1990, ce coupé 2+2 à deux portes est décliné en cabriolet, la V8 Virage Volante, et en 1992, un nouveau moteur 6.3 litres de 507 chevaux prend place sous le capot. On n’oubliera pas non plus l’incongrue version break de chasse apparue la même année. Au total, 598 exemplaires seront produits.

1993 – Aston Martin V8 Vantage Lancée en 1993, la nouvelle Vantage est la version "sportive" de la Virage et deviendra bientôt l’unique choix du catalogue, où elle restera jusqu’en 2000, pour 288 exemplaires produits. Seuls le toit et les portes sont conservés, afin de donner une allure plus musclée à ce modèle dont le moteur reçoit des compresseurs pour désormais développer 557 chevaux et 745 Nm de couple. Conséquence, la vitesse maxi s’affiche maintenant à 300 km/h ! Et ce n’est pas tout car à partir de 1998, ce sont 608 chevaux qui s’ébrouent sous le capot, tandis que la déclinaison Le Mans de 1999 (créée en 40 exemplaires pour célébrer les 40 ans de la victoire de 1959 aux 24 Heures du Mans) montera jusqu’à 612 chevaux et 820 Nm.

1994 – Aston Martin DB7 Les chiffres de production des V8 Virage et V8 Vantage le prouvent : les ventes d’Aston Martin ne vont pas fort à cette époque. Il va donc falloir étoffer la gamme avec un modèle plus modeste (sous-entendu moins cher) mais pas moins ambitieux que les autres. Le designer Ian Callum est chargé par le P-DG de l’époque Walter Hayes de créer la descendante moderne de la DB6. Il bénéficie pour cela de ressources en provenance de Ford et de Jaguar, dont le châssis acier de la XJS. Sous le capot, c’est un 6 cylindres en ligne 3.2 litres de 360 chevaux qui sera utilisé, permettant tout de même à ce modèle d’entrée de gamme de se balader à 266 km/h. La version Volante cabriolet est dévoilée en 1996. Au final, le pari est gagné puisque la production montera à 2 461 exemplaires jusqu’en 1999.

1996 – Aston Martin V8 Coupé et V8 Volante A partir de 1996, la V8 Virage est remplacée par la V8 Coupé et à partir de 1997, sa version cabriolet V8 Virage Volante par la V8 Volante. Il s’agit là des derniers modèles "d’ancienne époque" qui bénéficient d’un design un peu lissé, pour plus d’élégance. Sous le capot, on trouve toujours le V8 5.3 litres maison, en déclinaison atmosphérique et qui développe 353 chevaux et 500 Nm de couple. Tous les exemplaires produits (seulement 165, coupé et cabriolet compris, jusqu’en 2000) disposeront d’une boîte automatique à 4 rapports.

1997 – Aston Martin DB7 Vantage Le succès de la DB7 permet à Aston Martin de voir les choses en grand pour sa DB7, qui bénéficie d’une version musclée dite Vantage, à partir de 1999. La ligne est optimisée avec une nouvelle grille de calandre, de nouveaux projecteurs et boucliers, et des flancs renforcés. Le châssis et les suspensions sont optimisés. Surtout, sous le capot, le 6 cylindres laisse la place à un V12 –le premier du genre pour Aston Martin– 6.0 litres de 426 chevaux. Il est associé à une boîte manuelle 6 rapports ou une boîte automatique 5 rapports. Proposée en coupé et en cabriolet Volante, la DB7 Vantage sera produite à 6 477 exemplaires, faisant de la DB7 l’Aston Martin la plus répandue de l’histoire.

2001 – Aston Martin V12 Vanquish Pour le changement de siècle, Aston Martin décide d’oublier ses anciens V8 et de passer exclusivement au V12. Son nouveau fleuron, dévoilé en 2001, se nomme V12 Vanquish et est un mélange de la DB7 Vantage et du concept Project Vantage de 1998. Son châssis combine aluminium et fibre de carbone et son moteur développe à l’origine 456 chevaux. Il sera poussé à 530 chevaux avec la Vanquish S de 2004 et la production, jusqu’à la V12 Vanquish S Ultimate Edition de 2007, atteindra 2 578 exemplaires. La V12 Vanquish, qui connaîtra la gloire avec le James Bond Meurs un autre jour de 2002, est réapparue dans la gamme d’Aston Martin en version moderne depuis 2012. Elle développe 573 chevaux.

2003 – Aston Martin DB7 Zagato Aston Martin et son nouveau P-DG Ulrich Bez souhaitent renouer les liens avec le carrossier italien Zagato. Cela se fera par l’intermédiaire d’un modèle d’exception limité à 99 exemplaires (plus un pour le musée de la marque), la DB7 Zagato. Ce coupé 2 portes à seulement 2 places est basé sur une plateforme raccourcie de DB7 Vantage Volante, avec un moteur V12 poussé à 441 chevaux. Léger grâce à l’usage d’aluminium pour la carrosserie, il monte à 306 km/h en pointe et avale le 0-100 km/h en moins de 5 secondes. Dans le même temps, Aston Martin et Zagato produisent également 99 exemplaires de la DB AR1, sorte de version cabriolet de la DB7 Zagato, exclusivement destinée au marché américain.

2004 – Aston Martin DB9 Nouvelle usine à Gaydon, nouvelle plateforme modulaire VH en alliage léger, carrosserie mêlant aluminium et matériaux composites : la remplaçante de la DB7 est un modèle de toute nouvelle génération et ne prend donc pas le nom de DB8 mais de DB9. Sous le capot, c’est le V12 6.0 litres de la Vanquish qui officie, en déclinaison 456 chevaux, tandis qu’à l’intérieur, le bois et le cuir n’ont jamais été si luxueux dans une Aston Martin. Au fil des ans, plusieurs retouches esthétiques et moteur ont été apportées aussi bien sur le coupé que le cabriolet Volante, qui figurent encore tous les deux au catalogue de la marque.

2005 – Aston Martin V8 Vantage Dévoilée au salon de Genève, la nouvelle V8 Vantage deviendra vite l’Aston Martin la plus déclinée de l’histoire. Elle inaugure en fait une nouvelle lignée de sportives et cabriolets V8 auxquels s’ajouteront à partir de 2009 les versions V12. Légère et agile, la V8 Vantage est largement utilisée pour la compétition automobile, un secteur dans lequel Aston Martin est revenu depuis quelques années. La puissance des V8 et V12 Vantage débute à l’origine respectivement à 385 et 517 chevaux, pour monter à 436 et 573 chevaux pour les version S du catalogue actuel. Une version exceptionnelle V12 Zagato a été produite à 101 exemplaires entre 2012 et 2013.

2007 – Aston Martin DBS La DBS fait son retour en 2007, année où la marque passe sous la bannière de David Richards, en tant que nouveau porte-drapeau de la marque, remplaçante de la V12 Vanquish S. Elle est dévoilée en août au concours d’élégance de Peeble Beach mais était apparue dès novembre 2006 sur les écrans dans Casino Royale, le premier James Bond avec Daniel Craig. Représentant la synthèse entre la DB9 et sa version de course DBR9, elle se montre agile grâce à sa suspension adaptative et puissance grâce à son V12 porté à 517 chevaux. Le cabriolet DBS Volante est quant à lui dévoilé en 2009. La carrière de ces deux modèles s’est arrêtée en 2012, après une production de 3 800 exemplaires environ.

2009 – Aston Martin Rapide Le nombre de modèles à 4 portes dans l’histoire d’Aston Martin se compte sur les doigts de la main. Le dernier en date est la Rapide, dévoilé sous forme de concept en 2006 et commercialisé à partir de 2009. Très élégante sans rien perdre du dynamisme de la ligne de la DB9 dont elle s’inspire, elle présente la particularité d’être produite à l’origine en Autriche, chez l’équipementier Magna Steyr. Depuis, la production a été rapatriée à Gaydon. Sous le capot, le V12 6.0 litres développe 477 chevaux, comme pour la DB9. Depuis 2013 et après 2 872 exemplaires produits, le Rapide a été remplacée au catalogue par la Rapide S, légèrement retouchée esthétiquement et dont la puissance a été portée à 560 chevaux.

2009 – Aston Martin One-77 Il fallut faire vite et surtout déposer un acompte de 250 000 euros environ pour réserver en 2009 l’un des 77 exemplaires prévus de la One-77, la supercar ultime selon Aston Martin. Sous le capot de ce très élégant et très fluide coupé 2 places au châssis monocoque en fibre de carbone et à la carrosserie en aluminium, se trouvait un moteur V12 atmosphérique 7.3 litres développant 761 chevaux, soit ce qui se faisait de plus puissant pour le genre à l’époque. Une boite robotisée à 6 rapports fait passer cette puissance sur l’essieu arrière et les freins carbone céramique n’étaient pas de trop pour s’arrêter après une pointe à 350 km/h. L’Aston la plus rapide de tous les temps était facturée près de 1,3 million d’euros hors taxe.

2011 – Aston Martin Cygnet C’est l’exception dans l’histoire des modèles Aston Martin. Commercialisée de 2011 à 2013, la Cygnet n’était qu’une simple (toute) petite citadine, créée sur la base de la Toyota iQ. Elle devait à la base être « offerte » aux clients achetant un modèle prestigieux comme la DBS ou la DB9, pour servir de deuxième voiture ou faire plaisir à madame. Elle représentait également un alibi pour qu’Aston Martin abaisse la moyenne des émissions de CO2 de sa gamme. Mais l’intérieur entièrement revisité façon luxe ne compensait pas le manque de puissance qui faisait honte pour une Aston : seulement 98 chevaux sous le capot ! Au finale, il fallait tout de même débourser près de 38 000 euros pour se l’offrir.

2011 – Aston Martin Virage Destinée à prendre place, dans la gamme, entre la DB9 et la DBS, l’Aston Martin Virage deuxième du nom est une version plus basse et plus large de la DB9, qui emprunte quelques éléments comme ses projecteurs à la Rapide. Elégante aussi bien en version coupé que cabriolet (Virage Volante), elle utilise une version 496 chevaux du V12 maison pour demander moins de 5 secondes dans l’exercice du 0 à 100 km/h. Mais on ne la différenciait pas assez de la DB9 et de la DBS pour qu’elle réussisse à percer. Au bout de 18 mois seulement et 986 exemplaires construits, elle fut « remplacée » par la version 2013 restylée de la DB9.

2013 – Aston Martin CC100 Speedster L’année de son centenaire, Aston Martin se devait de marquer le coup. Ce fut fait avec le CC100 Speedster, un concept reflétant l’héritage sportif de la marque. Il s’inspire d’ailleurs de la DBR1, qui a remporté les 24H du Mans en 1959. Sous la carrosserie bicolore en carbone se niche un moteur V12 6.0 litres atmosphérique, associé à une boite de vitesse séquentielle à 6 rapports. De quoi propulser ce bolide dédié à la piste de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, tandis que la vitesse maximale est limitée électroniquement à 290 km/h. 2013 est aussi l’année des premiers investissement de Daimler-Mercedes dans la marque.

2014 – Aston Martin DB10 La dernière "création" d’Aston Martin reste pour le moment virtuelle puisqu’elle ne sera construite, dans quelques mois, qu’à une dizaine d’exemplaires. On la découvrira à partir du 6 novembre 2015 dans Spectre, le 24e opus des aventures de James Bond au cinéma. Créée spécialement pour l’agent 007, cette évolution musclée de la DB9 prendra la suite de la DB5, de la DBS et de la Vanquish grâce à un partenariat qui dure depuis 50 ans. Sa ligne nous donne un aperçu des futurs modèles que commercialisera la marque britannique dans les années à venir.

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