Un rêve pour bien des gens. Angkor ? Un rêve pour bien des gens. Voir Angkor, selon Elie Faure, c’est entendre « cette musique sculptée qui nous révèle, après dix siècles, le rythme lent et ondoyant de la danse des Apsaras. » Ou, selon Pierre Loti, c’est faire un pèlerinage dans « cette basilique fantôme, immense et imprécise, ensevelie sous la forêt tropicale. »
Porte sud de la ville d ’Angkor Thom : les dieux tirant le corps d’un naga (le serpent géant mythique à 7 têtes) pour libérer ainsi le breuvage d ’immortalité.
têtes gigantesques regardant dans toutes les directions. Ce sont 200 Le Bayon est un temple-montagne (sur trois niveaux) de 43m de haut, forêt de têtes gigantesques regardant dans toutes les directions. Ce sont 200 visages aux yeux inquiétants et au sourire énigmatique (XII° siècle)
Un des visages du Bayon.
Ta Phrom, romantique et magique, était l ’un des temples les plus gigantesques d ’Angkor. Ce temple est resté livré à la jungle. Il n ’a pas été entièrement restauré, permettant ainsi au visiteur de ressentir l’émotion éprouvée par les premiers découvreurs.
s’insérant entre les pierres qu’elles disloquent en grossissant. Le fromager est l’arbre le plus redouté des vestiges. Les graines sont transportées par les oiseaux, germent sur les murs, étendent leur racines vers le sol en s’insérant entre les pierres qu’elles disloquent en grossissant.
Dilemme de la restauration ! Si l’on arrache ces racines, les temples s’écroulent, si on les laisse, la pierre éclate….
Ces balustres annelées se retrouvent à peu près dans tous les temples angkoriens.
Angkor Wat, le plus majestueux des temples angkoriens,est célèbre dans le monde entier. Ses cinq tours sont l ’emblème du pays : tous les régimes qui se sont succédés en ont fait leur drapeau. Commencée au XII°siècle, la construction a duré 37 ans. C ’est un temple montagne, dédié à Vishnou.
De longues galeries, décorées de magnifiques bas-reliefs, le bordent sur quatre cotés pour un total de 800 mètres.
On y retrouve de nombreuses Apsaras, danseuses divines.
Apsaras diverses.
Un exemple de bas-relief sculpté dans la pierre et poli par la main des visiteurs.
Une des trois terrasses.
Un des temples construits en briques, à Pre Kuk, capitale pré-angkorienne de la fin du VII° siècle. Durant cette période, les colonnes encadrant l’entrée sont rondes. Plus tard, elles deviendront octogonales.
décoré de reliefs proches de la perfection, sculptés dans le grès rose Le Banteay Srei est un temple hindouiste du X° siècle. Il est entièrement décoré de reliefs proches de la perfection, sculptés dans le grès rose qui prend différentes teintes selon l ’orientation du soleil.
Sur les linteaux de porte, des scènes de la mythologie brahmanique sont de véritables dentelles.
Figure mythique.
Les façades sont gravées d’une multitude de motifs fleuris encadrant de gracieuses figurines.
Ce temple est devenu célèbre par l’aventure de Malraux, qui y vola un bas-relief. Il fut ensuite condamné par la justice coloniale. Le futur ministre de la culture n’y était pas allé de main morte ! Il avait découpé à la scie un linteau de 800 kgs !!! Il a maintenant retrouvé sa place.
Le Bakong, construit en 881, était un temple d’état. C’est le premier temple-montagne en grès, dont seules les chapelles sont en briques. A l ’angle de chacune des terrasses, on retrouve ces éléphants.
L ’une des chapelles en briques.
A chaque étage, les lions-gardiens surveillent l’escalier monumental.
287 temples ont été recensés dans la région d’Angkor. Il serait donc bien difficile de tous les visiter ! Les plus beaux temples, par chance, sont peu éloignés les uns des autres. Donc trois journées bien remplies permettent d ’avoir une bonne idée de ces joyaux et de l’immensité verte qui les entoure.
Texte et photos de Marie-Jo PharizyèChaussé Musique : flûte indienne Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/