Les ruines massives du château-fort construit, entre les XI e et XV e siècles, sur un éperon rocheux, offrent un spectacle impressionnant. Elles surplombent les eaux paisibles de l’Anglin. Cet ancien fief des Lusignan du Poitou joua, en son temps, un rôle de premier ordre. Tour à tour endommagé au cours de la guerre de Cent Ans, puis défendu par une garnison protestante pendant les guerres de Religion, il fut laissé à l’abandon au XVIII e siècle. La Révolution de 1789 ajouta à ses malheurs en permettant qu’on l’utilise comme carrière de pierres, ce qui fut le sort de nombreux châteaux-forts. Du haut des remparts s’étale une jolie vue sur le village niché au pied du piton et sur la rivière.

Les ruines imposantes du château toisent les visiteurs de toute leur hauteur…

Le château, tel Narcisse, se mire dans les eaux de l’ Anglin.

Cet ancien moulin banal accueillait les habitants venant faire moudre leur grain… Il ne leur était ouvert que certains jours et date des XVII e et XVIII e siècles.

De cet endroit, une belle vue sur la rivière, le pont et le village.

Ces canards s’ébattent joyeusement sur l’autre rive de l’Anglin.

Chauvigny doit l'essentiel de sa renommée à son important patrimoine médiéval. Juchés sur un promontoire rocheux commandant les vallées de la Vienne et du Talbat, pas moins de cinq châteaux forment un ensemble fortifié de premier plan, peu commun en Europe. Haut lieu de l'art roman avec la Collégiale Saint-Pierre ( XII e), célèbre pour son architecture, ses chapiteaux caractéristiques de l'école poitevine, ainsi qu'un intérieur peint. Dissimulée derrière un rideau d’arbres, l'église Saint-Pierre-les- Eglises est connue pour ses fresques carolingiennes réalisées au XI e siècle. Le Donjon de Gouzon ( XI e et XIII e siècles) offre une vue panoramique de la ville et abrite une présentation originale des différentes productions locales à travers les âges.

Le clocher de la collégiale Saint-Pierre et l’arrière du château d’Harcourt.

Le château des Evêques.

Sur ce site du château des Evêques sont donnés des spectacles de rapaces en vol.

La présence de ce marabout ici est anecdotique… Il a fugué de l’enceinte de l’espace du spectacle pour aller voir ce qui se passe ailleurs…

Vue sur les toits de Chauvigny depuis le château.

Placette à l’arrière de la collégiale.

La collégiale Saint-Pierre, débutée au XI e siècle, est représentative de l’art roman.

L’intérieur de la collégiale.

L’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe est classée au patrimoine mondial de l'Unesco car elle abrite un bel ensemble de peintures murales romanes très complet, bien conservé et unique en Europe. De manière générale, l’édifice est daté du XI e siècle. On trouve trois campagnes de travaux : - la première, dans la première moitié du XI e siècle, a vu la construction du transept puis du chœur. - une deuxième campagne, à la fin du XI e siècle, concerne l’exécution des trois premières travées de l'ouest. - et la dernière, vers 1090, a permis l'édification du clocher-porche puis des six dernières travées de la nef. Les peintures datent de 1100.

L’abbaye Saint-Savin.

L’arrière de l’abbaye. Surnommée la « Sixtine romane », l'abbaye poitevine de Saint-Savin est décorée de très nombreuses et remarquables peintures murales des XI e et XII e siècles qui nous sont parvenues dans un état de « fraîcheur remarquable », selon le site de l'Unesco. Elles ont été peintes directement sur les murs et représentent uniquement des scènes de l'Ancien Testament issues des deux premiers livres du Pentateuque : ‘la Genèse’ et ‘l'Exode’. Elles se lisent comme un grand livre. Deux registres de peintures se déploient de chaque côté d'une frise qui divise la voûte dans toute sa longueur.

La partie supérieure de la façade de l’abbaye.

En 1820, la foudre détruisit en partie la flèche du XV e siècle, située au-dessus de la tour-porche. Elle s'effondra sur la toiture de l'abbatiale ce qui lézarda la voûte de la nef sur toute sa longueur. En 1877, la flèche fut reconstruite. C’est grâce à Prosper Mérimée, alors à l’Inspection Générale des monuments historiques que Saint-Savin fut sauvée de la ruine. Il se battit plus de 10 ans pour en obtenir sa sauvegarde.

Un corps d’habitation de l’abbaye.

Un moulin sur la Gartempe.

Le même moulin vu sous un autre angle.

Les deux ponts de Saint-Savin. En avant-plan, le pont neuf date du XIX e siècle.

Le vieux pont est classé Monument Historique depuis Son siècle de construction est contesté par les experts; il se situe entre les XI e et XIII e. siècles.

La Gartempe.

Informations prises sur leNet, dans des guides et données par Josette et Alain. Photos de Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Musique : Beautiful dream par G. Zamfir.. Conception et réalisation : L. Cavallari.. Date : Août Mes diaporamas sont hébergés chez :

Chauvigny.