La chronique du paparazzo 3 mars 2015 La chronique du paparazzo
Paysages… … de l’Esterel
L’Esterel, massif hercynien séparé du Rocher de Roquebrune par la basse vallée de l’Argens, s’étend actuellement sur 320 km2, mais était beaucoup plus vaste il y a 250 millions d’années. La surrection des Alpes l’a fortement transformé, le contraignant à basculer partiellement dans la Méditerranée.
C’est ainsi que les Corses ont concrétisé leurs tendances autonomistes par un vaste mouvement tournant dans le sens rétrograde, ce qui demandait beaucoup d’efforts. Il est donc faux de prétendre que c’est un peuple de paresseux qui ne songe qu’à la sieste. Quant aux Sardes, conduits par Berlusconi, ils ont aussi pris le même chemin vers le sud-est. En effet, le Cavaliere, qui déteste l’Europe, souhaitait en éloigner la luxueuse villa qu’il possède à l’est, sur la Costa Smeralda.
On en apprend des choses, au RPM ! Photos Internet Côte de l’Esterel (Var) Et voila pourquoi les côtes de l’Esterel et celle de l’ouest de la Corse sont si ressemblantes. Presqu’île de Scandola (Corse) On en apprend des choses, au RPM !
Aujourd’hui, nous visitons le parc naturel entre Théoule et le Pic de l’ours.
Maurice, l’organisateur de la journée, a concocté pour le 3B un superbe parcours de 12 kilomètres en forme de huit. Parking Trajet retour Col des Monges (234 m) Pique-nique Col du Trayas (248 m) Col de la Cadière (250 m) Col de Théoule (123 m) Trajet aller Col Notre-Dame (324 m) Le franchissement de 5 cols successifs nous permet d’avoir de magnifiques échappées dans toutes les directions, avec néanmoins des dénivelés modestes.
Le groupe est piloté par Bernard, et serre-filé par Bernard.
Départ du Vallon de l’Autel, au-dessus de la magnifique voie ferrée qui longe la côte de l’Esterel depuis Cannes jusqu’à Saint-Raphaël,
un des rares endroits de notre promenade où fleurit le mimosa,
avec notre première échappée sur le Mercantour, distant de 80 kilomètres.
entre les pistes de défense contre les incendies, Puis, pause banane au Col de Théoule, important carrefour où il ne faut pas se tromper, entre les pistes de défense contre les incendies, et les sentiers de randonnée. A noter que l’Esterel est interdit à la randonnée pendant l’été, pour limiter les risques de départs de feux.
A la halte du Pic Martin, la vue s’élargit vers le nord-est, et vers les constructions de Miramar, au sud-est.
Notre point culminant (324 mètres) est atteint au Col Notre-Dame, d’où l’on aperçoit le Pic de l’Ours (488 m), objectif des premiers groupes.
Le 3A gravira la Dent de l’Ours, qui paraît-il est cariée. Photo Internet
Quant au 3B, il n’ira pas plus haut, certaines dames étant opposées à ce que leur mari monte voir les grues,
les petites, comme la grosse.
La vue porte maintenant au cœur de l’Esterel,
et sur son point culminant, le Mont Vinaigre (641 m), où nous étions il y a un an, par un vent très violent.
Après le pique-nique au Col de la Cadière, assorti d’un agréable bain de soleil,
la descente nous offre de beaux panoramas :
rochers spectaculaires,
Mont Clapier (Frontière, 3045 m) Grand Capelet (France, 2935 m) Gelas (Frontière, 3143 m) Malédie (Frontière, 3059 m) Mont Clapier (Frontière, 3045 m) Grand Capelet (France, 2935 m) Mont Bego (France, 2872 m) et cimes enneigées.
On voit parfaitement la Pointe de la Croisette, à 11 km, avec le prestigieux Carlton (celui qui paraît-il n’héberge pas de grues), et le Cap d’Antibes, à 18 km.
A nos pieds, ce sont les ports de plaisance de La Napoule,
et légèrement au large, les belles îles de Lérins : Sainte-Marguerite et son fort, Saint-Honorat et son monastère.
15 heures, arrivée à la plage de Théoule-sur-mer, sécurisée par une surveillante de baignade un peu énigmatique.
Dans cette petite cité balnéaire sévit la crise du logement, aggravée par une offre immobilière un peu vieillotte.
Aussi, le généreux RPM a-t-il recueilli une famille de sans-abri, qui ne sera pas contrainte de coucher à la belle étoile. Admirez la délicatesse du paparazzo, qui a flouté leur visage par respect du droit à l’image.
Fallait venir à Saint-Trop, Elle est usée jusqu’à la corde, celle-là ! Ces malheureux préfèrent dormir dans notre bus plutôt que de passer la nuit au coquet hôtel de police, pour cause de vagabondage. Fallait venir à Saint-Trop, où les gendarmes rient dans la gendarmerie ! Elle est usée jusqu’à la corde, celle-là !
Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)