Vincent Muselli Nous irons tous deux….. Par Nanou et Stan.

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Transcription de la présentation:

Vincent Muselli Nous irons tous deux….. Par Nanou et Stan

Nous irons tous deux, écartant l’ortie et les fougères, Dans les jardins où pleuvent, en traits longs et fins, les pleurs

De la lumière, où sont les jets d’eau danseurs et, légères, Les hautes pelouses s’enivrant d’oiseaux et de fleurs.

Entrons, beaux Pèlerins, dans cet hermitage de gloire! Gagnons-y notre place et faisons-nous un corps pareil

Aux choses, nous, délivrés de l’heure et de la mémoire, Lucides dans le magnifique opium du soleil.

Regrets, chagrins insidieux, holà, vaines tempêtes! Notre cœur, par delà les désastres, navigue et rit.

Le jour, joyeux et parfumé, chante dans mille abeilles, Les bassins, les gazons émus sont luisants de désir;

Le bonheur pèse ainsi qu’un sommeil lourd, et les corbeilles Scellent la terre et l’air des rouges cachets du plaisir.

La brise vole et joue et déploie une souple soie Caressante, le ciel brille entre les feuilles, si pur!

Liberté, liberté! L’universel midi flamboie, Et cet apaisement tout rempli d’ailes et d’azur!

Vincent Muselli est un poète français, né à Argentan le 22 mai 1879, décédé à Paris le 28 juin 1956 Biographie[modifier le code] De 1909 à 1914, il fut, comme Guillaume Apollinaire, l'un des collaborateurs de la revue Les Marges, dirigée par Eugène Montfort, émanation de la Ligue des Amis du latin. Ses vers étaient déjà appréciés par ses condisciples du Quartier Latin (Paris) quand il publie en 1914 son premier recueil, Les Travaux et les Jeux, férocement éreinté par Paul Léautaud dans la revue Le Mercure de France. Il est, peu de temps, dans le professorat libre, ce qui l'amène dans le Koenisberg. Puis il revient à Paris, où il se consacre à l'écriture. Ses poèmes sont souvent des quatrains ou des sonnets. Il reçoit en 1932 le Grand Prix Petitdidier de la Maison de Poésie, dont il devient membre en « Il a traversé les orages de la poésie moderne sans apparemment rien en retenir. Quant à ses maîtres ce sont pour le passé : Scève, Tristan, Malherbe, Saint-Amant, Voiture ; et parmi les contemporains : Baudelaire et Mallarmé, Moréas et du Plessys, Toulet et Valéry. Ces noms dessinent assez bien la carte signalétique d'un poète qui n'a pas démérité d'une telle ascendance. Néoclassique, donc, si l'on tient à quelque étiquette. » Nanou et Stan le 25/08/2015 Le soleil et les fleurs Richard Clayderman