Leçon 9 pour le 29 août 2015
« Parmi nous, il y en a qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d'Elam. Il y a des habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d'Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d'Egypte et de la région de Cyrène, en Libye ; il y en a qui sont venus de Rome, de Crète et d'Arabie ; certains sont nés Juifs, et d'autres se sont convertis à la religion juive. Et pourtant nous les entendons parler dans nos diverses langues des grandes œuvres de Dieu ! » (Actes )
Dix jours après l'ordre de Jésus de prêcher au monde entier, le Saint-Esprit a poussé Pierre à proclamer le Christ devant une diversité d'habitants (juifs) du monde environnant. Le discours de Pierre a été simple, clair et convaincant. Ce qui se passait était l'accomplissement de la prophétie (Actes ). Les Écritures annonçaient déjà l'œuvre de Jésus, qui a vécu une vie exemplaire, accompagnée de miracles. Il a été ressuscité et exalté à la droite de Dieu (Actes ). Par sa mort, à travers la repentance et le baptême, on obtient le pardon des péchés (Actes ).
« Il y avait à Césarée un homme appelé Corneille, qui était capitaine dans un bataillon romain dit « bataillon italien ». Cet homme était pieux et, avec toute sa famille, il participait au culte rendu à Dieu. Il accordait une aide généreuse aux pauvres du peuple juif et priait Dieu régulièrement. » (Actes )
Comme un disciple serait difficilement disposé à porter le message à un incirconcis, Dieu a eu à intervenir en utilisant des méthodes extraordinaires. Ainsi, il a envoyé un ange pour porter le salut à la maison de Corneille. L'ange ne lui a pas donné le message, mais il a mis Corneille en contact avec l'église. Dieu veut que nous soyons ceux qui portent l'Évangile, et non les anges. « Il y avait à Césarée un homme appelé Corneille, qui était capitaine dans un bataillon romain dit « bataillon italien ». Cet homme était pieux et, avec toute sa famille, il participait au culte rendu à Dieu. Il accordait une aide généreuse aux pauvres du peuple juif et priait Dieu régulièrement. » (Actes )
« Pierre prit alors la parole et dit : « Maintenant, je comprends vraiment que Dieu n'avantage personne : tout être humain, quelle que soit sa nationalité, qui le respecte et fait ce qui est juste, lui est agréable. » (Actes ) Obéissant à l'ordre de l'ange, et désireux de connaître mieux la volonté divine, Corneille a envoyé chercher Pierre à Joppé (Jaffa, 50 km au sud de Césarée). Étant donné qu'il était disposé à adorer Pierre (Actes 10.25), Corneille avait besoin d'avoir une plus grande connaissance du chemin du salut (Actes 11.14).
Après que Corneille a accepté l'Évangile, Dieu envoie le Saint-Esprit pour la première fois sur des Gentils. Ceci a secoué l'esprit de Pierre et des Juifs qui l'accompagnaient. Dans tous les lieux et dans toutes les religions, Dieu a des personnes qui l'aiment et à qui nous devons porter la bonne nouvelle du salut. « Pierre prit alors la parole et dit : « Maintenant, je comprends vraiment que Dieu n'avantage personne : tout être humain, quelle que soit sa nationalité, qui le respecte et fait ce qui est juste, lui est agréable. » (Actes )
La voix se fait de nouveau entendre à Pierre et lui dit : « Ne considère pas comme impur ce que Dieu a déclaré pur. » (Actes 10.15) La toile liée par ses quatre coins. Le monde. Les animaux terrestres, les reptiles et les oiseaux. Ses habitants non juifs, les païens. « Lève-toi, Pierre, tue et mange. ». « Debout, descends et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés. » (Actes 10.20). Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. « Mais Dieu m'a montré que je ne devais considérer personne comme impur ou indigne d'être fréquenté. » (Actes 10.28) Dieu a dû montrer une vision spéciale à Pierre pour casser cette barrière culturelle qui l’empêchait d'annoncer l'Évangile aux Gentils.
L'histoire de Pierre et de Corneille nous enseigne que si tous les gens sont agréables à Dieu, il est évident que toutes les religions ne le sont pas. Nous ne pouvons pas mettre au même niveau Jésus et les autres "voies de salut”. Il y a une seule voie de salut, Jésus le dit : « C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi” (Jean 14.6). « Or Dieu ne tient plus compte des temps où les humains étaient ignorants, mais il les appelle maintenant tous, en tous lieux, à changer de comportement. » (Actes 17.30) Nous devons aller chercher les personnes là où elles se trouvent. Nous devons apprendre à respecter leurs croyances et leurs coutumes … Mais nous devons leur montrer un meilleur chemin.
Les Gentils, et les Grecs en particulier, avaient des mœurs très dissolues, et il était à craindre que ceux qui n’étaient pas convertis fassent profession de foi sans renoncer pour cela à la pratique du mal. Les chrétiens juifs ne pouvaient tolérer l’immoralité que les païens considéraient à la légère. C’est pourquoi les Juifs jugèrent qu’il fallait imposer la circoncision et l’observance de la loi cérémonielle aux païens convertis pour mettre ainsi à l’épreuve la sincérité de leur foi. Ils croyaient empêcher, de cette manière, que soient ajoutés à l’Église des membres qui, embrassant la foi sans la vraie conversion, discréditent la cause de Dieu par leur immoralité et leurs excès. (E. G. White, Conquérants Pacifiques, ch.19 « Juifs et Gentils », p. 170.)
La discussion sur l'observance ou non des lois juives semblait avoir été creusée par l'explication de Pierre devant les frères de l'église à Jérusalem (Actes ). Cependant, avec la plus ample prédication de Paul aux Gentils, le problème s'est aggravé. Cela a motivé un concile pour que l'église décide sur ce point (Actes ). « En effet, le Saint-Esprit et nous-mêmes avons décidé de ne vous imposer aucun fardeau en dehors des devoirs suivants qui sont indispensables : ne pas manger de viandes provenant de sacrifices offerts aux idoles ; ne pas manger de sang, ni de la chair d'animaux étranglés ; vous garder de l'immoralité. Vous agirez bien en évitant tout cela. Fraternellement à vous ! » (Actes )
Le décret de la conférence (v.23-29) a fourni une plate- forme commune sur laquelle les chrétiens juifs et païens pouvaient coexister en toute fraternité. […] Elle a mis en place un modèle pour que l’église puisse régler certaines questions et problèmes avant qu’ils ne deviennent facteurs de trop grandes divisions. « En effet, le Saint-Esprit et nous-mêmes avons décidé de ne vous imposer aucun fardeau en dehors des devoirs suivants qui sont indispensables : ne pas manger de viandes provenant de sacrifices offerts aux idoles ; ne pas manger de sang, ni de la chair d'animaux étranglés ; vous garder de l'immoralité. Vous agirez bien en évitant tout cela. Fraternellement à vous ! » (Actes ) (EDS, jeudi 27 août 2015)
« Parce que Corneille obéissait à toutes les instructions qui lui avaient été transmises, Dieu favorisa les événements, afin qu’il reçût une plus grande connaissance de la vérité. […] Il y a dans le monde de nombreuses personnes qui sont plus près du royaume des cieux qu’on ne le suppose généralement. Dans les ténèbres du péché qui nous environnent, le Seigneur possède beaucoup de joyaux précieux vers lesquels il enverra ses messagers. Partout se trouvent des âmes qui se décideront pour le Christ, qui estimeront la sagesse divine bien plus grande que toutes les richesses de la terre, et deviendront de fidèles porte-flambeau. Contraints par l’amour du Christ, ces chrétiens en contraindront d’autres à venir à lui. » (E. G. White, Conquérants Pacifiques, ch. 14 « A la recherche de la Vérité, p.125.)