Francese del Québec e politiche linguistiche del Canada Angela Buono
Loi sur les langues officielles (1969) Art. 2 - Déclaration du statut des langues L'anglais et le français sont les langues officielles du Canada pour tout ce qui relève du Parlement et du gouvernement du Canada; elles ont un statut, des droits et des privilèges égaux quant à leur emploi dans toutes les institutions du Parlement et du gouvernement du Canada. Source:
Charte canadienne des droits et libertés (1982) Langues officielles du Canada Art. 16 : « Le français et l’anglais sont les langues officielles du Canada; ils ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions du Parlement et du gouvernement du Canada. »
Loi sur le multiculturalisme (21 juillet 1988) Art. 3 - La politique du gouvernement fédéral en matière de multiculturalisme consiste : a) à reconnaître le fait que le multiculturalisme reflète la diversité culturelle et raciale de la société canadienne et se traduit par la liberté, pour tous ses membres, de maintenir, de valoriser et de partager leur patrimoine culturel, ainsi qu'à sensibiliser la population à ce fait; b) à reconnaître le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l'identité et du patrimoine canadiens et constitue une ressource inestimable pour l'avenir du pays, ainsi qu'à sensibiliser la population à ce fait; […] h) à favoriser la reconnaissance et l'estime réciproque des diverses cultures du pays, ainsi qu'à promouvoir l'expression et les manifestations progressives de ces cultures dans la société canadienne; i) parallèlement à l'affirmation du statut des langues officielles et à l'élargissement de leur usage, à maintenir et valoriser celui des autres langues; j) à promouvoir le multiculturalisme en harmonie avec les engagements nationaux pris à l'égard des deux langues officielles.
Loi sur les langues officielles (28 juillet 1988) Art. 2 - La présente loi a pour objet : a) d’assurer le respect du français et de l’anglais à titre de langues officielles du Canada, leur égalité de statut et l’égalité de droits et privilèges quant à leur usage dans les institutions fédérales, notamment en ce qui touche les débats et travaux du Parlement, les actes législatifs et autres, l’administration de la justice, les communications avec le public et la prestation des services, ainsi que la mise en œuvre des objectifs de ces institutions; b) d’appuyer le développement des minorités francophones et anglophones et, d’une façon générale, de favoriser, au sein de la société canadienne, la progression vers l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais; c) de préciser les pouvoirs et les obligations des institutions fédérales en matière de langues officielles. […] Art. 41 - Le gouvernement fédéral s’engage à favoriser l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du Canada et à appuyer leur développement, ainsi qu’à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) PRÉAMBULE Langue distinctive d'un peuple majoritairement francophone, la langue française permet au peuple québécois d'exprimer son identité. L'Assemblée nationale reconnaît la volonté des Québécois d'assurer la qualité et le rayonnement de la langue française. Elle est donc résolue à faire du français la langue de l'État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l'enseignement, des communications, du commerce et des affaires. L'Assemblée nationale entend poursuivre cet objectif dans un esprit de justice et d'ouverture, dans le respect des institutions de la communauté québécoise d'expression anglaise et celui des minorités ethniques, dont elle reconnaît l'apport précieux au développement du Québec. L'Assemblée nationale reconnaît aux Amérindiens et aux Inuit du Québec, descendants des premiers habitants du pays, le droit qu'ils ont de maintenir et de développer leur langue et culture d'origine. Ces principes s'inscrivent dans le mouvement universel de revalorisation des cultures nationales qui confère à chaque peuple l'obligation d'apporter une contribution particulière à la communauté internationale.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) Art. 58 - L'affichage public et la publicité commerciale doivent se faire en français. Ils peuvent également être faits à la fois en français et dans une autre langue pourvu que le français y figure de façon nettement prédominante.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) LA LANGUE DE L'ENSEIGNEMENT Art. 72 - L'enseignement se donne en français dans les classes maternelles, dans les écoles primaires et secondaires sous réserve des exceptions prévues au présent chapitre. Art. 73 - Peuvent recevoir l'enseignement en anglais, à la demande de l'un de leurs parents: 1) les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et a reçu un enseignement primaire en anglais au Canada, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire reçu au Canada; 2) les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et qui ont reçu ou reçoivent un enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada, de même que leurs frères et sœurs, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire ou secondaire reçu au Canada.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) L'OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE Art. 159 - L'Office définit et conduit la politique québécoise en matière d'officialisation linguistique, de terminologie ainsi que de francisation de l'Administration et des entreprises. Il est également chargé d'assurer le respect de la présente loi. Art. 165.11 - Sont institués, au sein de l'Office, le Comité d'officialisation linguistique et le Comité de suivi de la situation linguistique.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE Art. 187 - Le Conseil a pour mission de conseiller le ministre responsable de l'application de la présente loi sur toute question relative à la langue française au Québec.
Charte de la langue française Loi 101 (1977) LA COMMISSION DE TOPONYMIE Art. 124 - La Commission a compétence pour proposer au gouvernement les critères de choix et les règles d'écriture de tous les noms de lieux et pour attribuer en dernier ressort des noms aux lieux qui n'en ont pas encore aussi bien que pour approuver tout changement de nom de lieu. Le gouvernement peut établir, par règlement, les critères de choix de noms de lieux, les règles d'écriture à respecter en matière de toponymie et la méthode à suivre pour dénommer des lieux et en faire approuver la dénomination.
L'OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE Grand dictionnaire terminologique (GDT) Banque de dépannage linguistique (BDL)
Français du Québec Français de France atoca airelle bleuet myrtille bleuetière terrain sauvage où on cultive des myrtilles coureur de bois qui pratique la traite des fourrures cégep ( cégépien) établissement d’enseignement général et professionnel drave ( draveur, draver) flottage du bois épinette épicéa maringouin moustique orignal élan ouaouaron grenouille-taureau poudrerie tempête de neige raquetteur qui utilise des raquettes sur la neige traversier bac, ferry-boat Source: Lionel Meney, Dictionnaire québécois-français. Pour mieux se comprendre entre francophones, Montréal, Guérin, 1999
Français du Québec Français de France appointement rendez-vous blonde petite amie boîte à malle boîte à lettres brunante crépuscule calorifère radiateur dîner déjeuner jaser parler de qln. magasinage courses, commissions noirceur noir, nuit, période sombre parlure manière de s’exprimer, langage peinturer peindre souper Source: Lionel Meney, Dictionnaire québécois-français. Pour mieux se comprendre entre francophones, Montréal, Guérin, 1999
Anglicismi bienvenue adv. il n’y a pas de quoi, de rien, je vous en prie [calqué sur l’anglais] never mind, neveurmagne loc. adv. peu importe, ça ne fait rien, ne vous en faites pas [emprunté directement à l’anglais] tomber en amour avec q. loc. verb. tomber amoureux de q.
mackinaw n.m. étoffe de laine à careaux rouge et noir [mot algonquien, emprunté par l’angl. au fr. du Canada, réemprunté à l’angl. par les Canadiens français; de “Mackinac”, forme abrégée de Michillimackinac, fort construit par les Français entre le lac Huron et le lac Michigan pour la traite des fourrures.] Source: Lionel Meney, Dictionnaire québécois-français. Pour mieux se comprendre entre francophones, Montréal, Guérin, 1999
Asteure Maintenant, de nos jours, aujourd'hui Asteure Maintenant, de nos jours, aujourd'hui. Asteure, contraction de à cette heure, est très anciennement attesté, et les rois mêmes, dont François Ier, l'employaient (Nord-Picardie) Bébelle Jouet destiné à de tout petits enfants. Bébelle à la sonorité bien populaire, a circulé largement de la Touraine à la Bourgogne avec des sens divers, tel que " jouet à l'usage des petits " en Touraine, ou " menus objets " en Bourgogne Bec Baiser Un baiser québécois est un bec, comme aujourd'hui encore en Normandie Déparler Parler inconsidérément, critiquer, dire n'importe quoi. Les provençaux parlent beaucoup, au point que lorsqu'ils déparlent, ce n'est pas dans le sens de« s'arrêter de parler » que ce verbe avait naguère, mais au contraire dans celui de « parler inconsidérément » Source: Office québécois de la langue française
Maringouin Cousin, gros moustique Qui pensait que le maringouin n'était qu'un gros moustique désagréable sévissant dans l'été canadien, sera bien surpris de constater que le mot est également représenté dans l'Orne et le Calvados Mouiller Pleuvoir Entre Loire et Gironde, on dit moins « il pleut » qu'« il mouille ». Le mot, d'ailleurs, revient souvent en comptines : Il pleut, il mouille/C'est la fête à la grenouille… Sorteux Qualifie une personne qui aime sortir. (Normandie) « Non, j'viendrai pas, ch'us pas très sorteux en ç'moment. » Source: Office québécois de la langue française