JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 1 L’expérience DØ I. Fermilab et le Tevatron II. Le détecteur 1- Les principaux sous détecteurs 2- La calibration du calorimètre 3- L’intercalibration du calorimètre (Pierre-Antoine) 4- La reconstruction des électrons (Tuan) 5- La reconstruction des jets (Jérôme) III. La physique à DØ 1- Recherche de dimensions supplémentaires (Nadia) 2- La SUSY (Tuan) 3- Le Higgs (Pierre-Antoine) 4- La recherche du Higgs modèle standard IV. Conclusion
2 Injecteur principal & Recycleur Tevatron Chicago Source p Booster pp p CDF DØ Fermilab DØ Tévatron : accélérateur proton- antiproton Première phase de run (Run : ) Découverte du quark Top Amélioration de l’accélérateur et des détecteurs pour le Run démarrage mars 2001 Tévatron : accélérateur proton- antiproton Première phase de run (Run : ) Découverte du quark Top Amélioration de l’accélérateur et des détecteurs pour le Run démarrage mars 2001
3 Le détecteur DØ au Run II
4 Z y x ln (tan /2) Segmentation projective (tours) Canal de lecture p p = 0.7 = 1.5 Le calorimètre Calorimètre à échantillonnage Uranium- Argon Liquide stable, réponse uniforme, résistant aux radiations, segmentation fine Hermétique, couverture jusqu’à : | | < 4.2 Bonne résolution en énergie ~55000 canaux ~0.1% morts ou bruyants
5 L’électronique du calorimètre nouveaux paramètres temporels de l’accélérateur : ajout de la mémoire analogique remplacement des préamplificateurs, outil de mise en forme du signal nouveau système de calibration superbunch 4.36 s2.64 s gap 396ns 3.56 s Run I 6x6 Run II 36x36 Preamp Trig. sum Filter/ Shaper x1 x8 SCA (48 deep) BLS Output Buffer Detc. Bank 0 Bank 1 nouveaux préamplificateurs de bas bruit Temps de mise en forme 400ns mémoires analogiques SCA > 2μsec Mémoires supplémentaires pour L2 & L3 SCA nouvelle calibration électronique
6 Calibration électronique A quoi ça sert? Utilisation du système de calibration dans la période de démarrage: qualification de l’électronique du calorimètre: – voies mortes – test du déclenchement – câblage détermination de la linéarité de l’électronique et du cross-talk première intercalibration des cellules et des gain1 vs. gain8 estimer la correspondance énergie/ADC Par exemple : détection d’une erreur de 40% en énergie (échange de 2 résistances) en janvier 2002.
JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 7 Calibration en temps et en amplitude Hauteur du pulse temps d'échantillonnage en accord avec le trigger temps augmentation du retard du pulser Calibration en temps : mesure de la forme du pulse après la mise en forme réponse maximale obtenue à différents temps pour les canaux électromagnetiques et hadroniques : doit être pris en compte dans le calcul des constantes de calibration L'amplitude du signal : reliée à l'énergie du calorimètre étude de la linéarité et de l'uniformité de l'électronique mesure de la pente de la réponse
8 Le retard optimal = temps pour lequel on atteint le maximum de la courbe. Canal électromagnétique Canal Hadronique Retard optimal Pulser 2 Réponse non homogène Correction de cette inhomogénéité
Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 9 Les effets des constantes de calibration Corrigés Sur des événements Z ee : décalage ~5%, pic à 91.6 GeV Non Corrigés
JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 10 Production du Higgs modèle standard au Tevatron Section efficace totale du Higgs : ~1 pb = 1000 événements /fb -1 Production associée WH, ZH : ~0.2 pb = 200 événements /fb -1 La désintégration leptonique du W/Z aide pour la sélection des événements Exclu au LEP
JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 11 Désintégration du Higgs modèle standard Désintégration principale : H bb dominée par le bruit de fond QCD m H < GeV : - ZH llbb bruit de fond : Zbb, ZZ, tt - WH l bb bruit de fond : Wbb, WZ, tt, t - ZH bb bruit de fond : QCD, Zbb, ZZ, tt m H > GeV : - gg H W*W* bruit de fond : Drell-Yan - WH WW*W* bruit de fond : WW, WZ, tt, tW, Exclu au LEP Canal étudié : WH e bb
12 Échantillon W Un objet électromagnétique avec E T >25 GeV L’énergie transverse manquante > 25 GeV Condition sur l’acceptance : Objet électromagnétique dans le calorimètre central Application des critères sur les 9205 événements sélectionnés 3493 événements (2588 si on demande une trace associée) : W e Points rouge : Data Histogramme jaune: MC Bonne modélisation des distributions par MC
13 Boson W/Z + événements multi jet W+ 2jets Distribution de masse transverse Physique du top: W+ 3jets, Z+ 2jets Physique du Higgs: W/Z + 2jets Nécessité d’une excellente identification et calibration des jets de b Reconstruction des vertex secondaires Leptons mous dans les jets A venir, mesure de la section efficace W+2jets nécessaire pour réduire le bruit de fond de WH l bb
14 Résolution en masse du Higgs Significativité en fonction de la résolution à M higgs =120 GeV bb mass: Résolution: 15% 10% Signal events/fb Wbb WZ 11 6 tt single top Pour 10 pb -1
JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 15 Combinaison de tous les canaux: WH (H b b, W*W*, Z*Z*), ZH ( b b et l + l - b b ), q q H Potentiel de découverte du Higgs 99,73% 99,999943%
JJC 2002 Stéphanie Beauceron LPNHE- Paris 16 Conclusion Le détecteur fonctionne depuis Mars 2001 et les premiers objets physiques ont été observés. Les analyses à venir permettent de vérifier le modèle standard… et d’aller au delà ? Pour ce qui est du Higgs modèle standard, en 2005, le nombre d’événements enregistrés par DØ devrait être capable de confirmer ou d’infirmer le signal du LEP.