Joyeux Tyrol Que ta montagne est belle et tes clochers bulbeux, Tes chalets rutilants et gais tes attelages ! Mais ce fut pour quelqu’un le dernier des voyages Que l’on fit lentement mais contents puisqu’à deux. Je te garde en secret un coin de ma mémoire Et l’Inn vert-de-grisé doit bien se souvenir De ce couple penché pressé de retenir Tout ce qui peut gommer les affres d’heure noire. Carillonnez encor sonnailles des chevaux Nous menant au galop sur les pierres roulantes, Vous êtes pensers chers et par mille autres sentes Vous redonnez la vie aux horizons nouveaux. Ensemble nous avons bu tous tes paysages Dans une communion nous rapprochant de toi Et je garde, Tyrol, avec beaucoup d’émoi L’immense et douce joie imprégnant nos visages !
Chanson tyrolienne ANDREA