Les Instants de Vérité Vous pouvez obliger tout mon cœur au silence Sur les sentiers obscurs de l’incompréhension Marche la liberté la rebelle passion Enterrant les questions du soldat sans défense.
Demandez à ce Dieu le moment de présence. En dégustant le vent, parfums de dérision Elle écoute le temps brodant désillusion Jamais vous ne saurez chasser cette conscience
Bien loin des frontières si petites en idée A scintillé très haut la vie fraternité Homme de courage n’éteins pas cette flamme.
Vraie lumière de la paix, univers sans patience Du refrain de bonheur fleurissant sur mon âme Vous pouvez obliger tout mon cœur au silence…
Maître Cerveau dans sa tête bien logé Tenait sans le savoir beaucoup d’images Maître Souvenir par l’esprit alléché Lui tint à peu près ce langage « Eh salut Maître Cerveau Que vous êtes intelligent, que vous êtes beau Sans flétrir, et sans regret si votre vivacité Se rapporte à vos pensées Vous êtes sans conteste de la nature le roi
Le Cerveau ne se sent plus de joie Il ouvre les frontières de la confiance Joue avec les rappels d’existence Voit les sourires oubliés, les amours naissantes Souvenir le saisit à bras le corps et dit : « mon cher Cerveau Apprenez que je suis à la recherche de ma vie
Hier n’est plus, Demain est un songe aimable Vivez le Présent seul compagnon véritable Cette leçon vaut bien une souffrance sans doute Le Cerveau, jura, mais un peu tard, Qu’il ne souffrirait plus de Souvenir Et se battrait pour Aujourd’hui accomplir.
Cueillir les fleurs de l’espoir Dans ton regard Tremblantes au vent Des incertitudes, Vacillantes au souffle Des angoisses, Grandissantes Modigliani sur l’infini de la toile ;
Marcher guidés par la vigueur De nos silences, Troublés de rires et de sanglots, Secoués de la passion grandissante D’un volcan, Entre l’espace et le temps Point de frontière…
Sur le radeau du désir, Embarcation fragile de nos imaginaires submergés, Inventer chaque jour de fragilité Unir la douceur de nos forces…
Images du Net Poèmes de Martine Goblet