Changements climatiques : science et conséquences
Sommaire du module : Pourquoi le climat change-t-il ? Quelles sont les conséquences des changements climatiques ? Quelles sont les implications pour les organisations humanitaires ? Photo : Ouragan Irene, photo de la NASA Photo : NASA 2 2
Changements climatiques Demandez aux participants pourquoi les changements climatiques devraient inquiéter la Croix-Rouge. Recueillez quelques réponses (mentionnant des phénomènes tels que la sécheresse, les inondations, etc.), expliquez que les changements climatiques pourraient avoir des conséquences humanitaires partout dans le monde, puis cliquez pour faire apparaître ces images inquiétantes à l'écran. 3
Les populations font part de changements – et de besoins « Des inondations de plus en plus graves » « Les précipitations ne sont plus normales, il devient difficile de savoir quand semer » « La mer avance sur nos champs » « ... ce qui fait que nos enfants doivent déménager » Les populations à travers le monde sont déjà confrontées à des conditions météorologiques changeantes et imprévisibles qui touchent leurs conditions de vie. Des témoignages du monde entier, récoltés dans le cadre de programmes communautaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, indiquent que les changements sont étendus et déjà très importants, mais aussi très différents selon le lieu. À Orissa (Inde), un homme a d'ailleurs prononcé mot pour mot le texte affiché sur la diapositive. Sa dernière phrase est révélatrice de sa vision à long terme de ce que sa famille doit faire pour s'adapter aux changements graduels. Il a ajouté que, ses enfants ne pouvant certainement ni hériter de ses rizières, ni continuer à les cultiver, il investit dans leurs études afin de les aider à trouver d'autres moyens de subsistance. Sur la base de ses observations, il envisage des besoins d'adaptation sur le très long terme.
... et les données et observations des scientifiques confirment que les problèmes sont mondiaux Les observations locales des populations sont confirmées par les données collectées par les scientifiques ainsi que des observations directes à travers le monde, comme ici la fonte des glaciers de montagne au Pérou (glacier Qori Kalis). Des changements similaires augurant des changements climatiques de long terme se produisent partout dans le monde. 1978 2002 Source : T. P. Barnett, J. C. Adam et D. P. Lettenmaier, Nature 438, 303-309 (17 novembre 2005) 5
Météo ou climat ? Météo : Échelles de temps courtes « heures, jours » Climat : Échelles de temps longues « moyenne au cours des 30 dernières années » Aurai-je besoin d'un parapluie aujourd'hui ? Est-ce qu'il pleut ? Quel temps fait-il ? Je vais à Nairobi en mai, est-ce habituellement la saison des pluies là-bas ? Quel est le climat ? Avant de poursuivre, clarifiez la différence entre la météo et le climat : (DEMANDEZ aux participants de décrire comment ils perçoivent la différence) Puis concluez : le climat correspond aux phénomènes qui se produisent habituellement à un endroit donné (par ex. : il pleut généralement en mai), la météo correspond aux phénomènes qui se produisent un jour donné (par ex. : il ne pleut pas le 10 mai). Ici, nous parlons de changements dans le système climatique, c'est-à-dire de changements par rapport aux phénomènes qui se produisent habituellement à un endroit donné. Par conséquent, s'il est prévu que le climat va se réchauffer dans un endroit donné, cela signifie qu'il y fera plus chaud en moyenne, mais il est impossible de prédire comment la météo évoluera pour un jour en particulier. Un moyen facile de se rappeler la différence : « Le climat est ce à quoi vous vous attendez, la météo est ce que vous obtenez. » 6
Le GIEC, la « référence » en matière de changements climatiques Principales conclusions Le changement climatique se fait déjà sentir L'homme en est la principale cause Il va durer Sa vitesse est alarmante Les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient Il est urgent de stopper l'avancée du réchauffement. Le GIEC est le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le principal organisme international chargé de l'évaluation des changements climatiques. Il a été créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l'Organisation météorologique mondiale en 1988. Des milliers de scientifiques dans le monde y contribuent. Ses rapports très détaillés s'accompagnent d'un « Résumé à l'intention des décideurs » (RID), approuvé ligne par ligne lors de réunions officielles de l'ONU et avalisé par tous les gouvernements. Le RID sert alors de base scientifique convenue aux négociations internationales sur les changements climatiques et est utilisé par de nombreux pays pour l'élaboration des politiques nationales sur le climat. Le dernier rapport – publié en septembre 2013 – a considérablement renforcé le précédent rapport (2007) qui avait déjà permis au grand public de prendre conscience de la situation. Les déclarations qu'il contient sont claires et alarmantes : le changement climatique mondial est désormais sans équivoque ; il est appelé à se poursuivre à un rythme alarmant à moins que des mesures importantes ne prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ; et il est déjà et continuera d’être à l'origine de phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde. Consultez le rapport complet - y compris des résumés spécifiques pour la Croix- Rouge et le Croissant-Rouge - à l'adresse suivante : www.climatecentre.org/AR5 ainsi que des informations complémentaires relatives au GIEC aux adresses suivantes : www.ipcc.ch ou www.climatechange2013.org Cinquième rapport d'évaluation du GIEC, 2013 7 7
Première question : pourquoi la planète se réchauffe-t-elle ? Réponse : Le réchauffement global rapide des 100 dernières années est dû principalement à l'activité humaine dont : la consommation de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) dans des proportions sans précédent, provoquant le rejet de « gaz à effet de serre » (GES) dans l'atmosphère le déboisement généralisé (lors de leur combustion, les arbres, qui contiennent beaucoup de carbone, libèrent du CO2 ) Les archives historiques montrent que notre climat a toujours changé naturellement avec le temps, par exemple en raison de changements dans l'intensité de l'énergie du soleil atteignant la terre, des éruptions volcaniques et des changements naturels dans les concentrations de gaz à effet de serre (GES). Cependant, le réchauffement relativement rapide de ces dernières décennies ne peut pas être attribué uniquement à des causes naturelles. La communauté scientifique s'accorde aujourd'hui à dire que les activités humaines en sont très probablement la cause. Le CO2 est le plus important GES – le méthane, l'oxyde nitreux et la vapeur d'eau en sont d'autres. l'évolution des pratiques agricoles et le changement d’affectation des terres (l'agriculture rejette d'autres GES : du CH4 et du NO2) 8
Première question : pourquoi le climat se réchauffe-t-il ? Les gaz à effet de serre agissent comme une couverture autour de la terre Réponse courte : Les gaz à effet de serre agissent comme une couverture autour de la terre et la réchauffent. Les activités humaines (comme indiqué à la page précédente) rejettent des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, lesquels la réchauffent de plus en plus. Explication technique L'effet de serre fait en réalité partie d'un processus naturel : le soleil réchauffe la terre et la chaleur de la terre se propage dans l'atmosphère grâce au rayonnement thermique. Cette chaleur est absorbée par les gaz à effet de serre dans l'atmosphère, puis rayonne de nouveau dans toutes les directions. Cette « couverture » de gaz à effet de serre, qui empêche la chaleur de s'échapper immédiatement, fait monter la température dans l'ensemble de notre atmosphère au-delà du niveau qu'elle atteindrait sans l’effet de serre (un point intéressant à relever, car sans notre atmosphère, il ferait très froid sur terre). Cependant, les activités humaines mentionnées sur la diapositive précédente augmentent aujourd'hui rapidement les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, comme on peut le voir sur ce graphique tiré du rapport du GIEC de 2013. Ce dernier montre la variation annuelle (en rouge) de la concentration de CO2 dans l'atmosphère mesurée dans une station à Hawaii. En 2013, la concentration a, pour la première fois depuis au moins 800 000 ans, dépassé le seuil des 400 parties par million indiqué sur le graphique (non représenté). Cette augmentation rapide des gaz à effet de serre se traduit par une élévation de la température du globe : les changements climatiques. Complément d'informations En 2013, le GIEC a conclu que : « L’influence de l’homme sur le système climatique est clairement établie. Il est extrêmement probable (> 95 %) que l’influence de l’homme est la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. » « Les concentrations atmosphériques de [gaz à effet de serre] ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans. La concentration du dioxyde de carbone a augmenté de 40 % depuis l’époque préindustrielle. Cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de combustibles fossiles et en second lieu par le bilan des émissions dues aux changements d’utilisation des sols. » « De nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du réchauffement et des changements […] du système climatique. » 9
VIDÉO! Première question : pourquoi le climat se réchauffe-t-il ? Les gaz à effet de serre agissent comme une couverture autour de la terre VIDÉO! 10
Deuxième question : à cause des GES, la planète se réchauffe, qu'est-ce que cela implique ? Une hausse des températures, des vagues de chaleur L'élévation du niveau de la mer Les scientifiques en sont certains La fonte des glaces L'acidification des océans Donnez un aperçu des changements attendus, en utilisant les points ci-dessous. Expliquez que le reste de la présentation portera sur les conséquences sur la société humaine plus en détail. Il est avéré que la concentration de gaz à effet de serre augmente. Cependant, les effets des phénomènes décrits ci-dessous pourraient se produire selon différents niveaux de « certitude » : 1) Une hausse des températures – avec des vagues de chaleur : Nous savons qu'à l'« échelle globale » (c’est-à-dire, dans la plupart des zones terrestres disposant de données suffisantes) Il y a eu très probablement une DIMINUTION globale du nombre de journées et de nuits froides. Il y a eu très probablement une AUGMENTATION globale du nombre de journées et de nuits chaudes. À l'avenir, cette tendance devrait se poursuivre pour la plupart des zones terrestres. Les températures de la surface de la mer sont également en hausse ; les températures « minimales » extrêmes ont augmenté. Les vagues de chaleur devraient devenir plus fréquentes et plus intenses. Source : http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter02.pdf 2) L'élévation du niveau de la mer - La dilatation thermique océanique et la fonte des glaciers ont été les principaux contributeurs à l’élévation du niveau moyen des mers XXe siècle. - L'expansion thermique : les températures océaniques ont progressivement augmenté et l'eau se dilate en se réchauffant le niveau de la mer monte. - La fonte des glaciers : la glace continentale fond et s’écoule dans l'océan, provoquant une augmentation de la masse d'eau dans l'océan le niveau de la mer monte. - L'élévation du niveau de la mer expose les villes côtières à des risques d'inondation, à des ondes de tempête plus intenses et à l'érosion côtière. - L'élévation du niveau de la mer augmente également les risques de contamination par l'eau salée des terres agricoles et des sources d'eau douce. Source : http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter13.pdf ; http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-5-1.html 3) La fonte des glaces (glace marine et glaciers) Glace marine = eau de mer gelée qui flotte à la surface de l'océan Glaciers = glace dense dépassant une superficie de 0,1 km², constamment en mouvement du fait de sa propre gravité. Exemple : la calotte glaciaire du Groenland - La hausse des températures a provoqué une fonte des glaciers et de la glace marine (en particulier autour du pôle Nord) plus rapide que prévue par de nombreux scientifiques. - La fonte des glaces a des conséquences sur l'élévation du niveau de la mer et la chimie de la mer. Source : http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter13.pdf 4) L'acidification des océans et ses effets - L'océan a absorbé de plus en plus de CO2 au fur et à mesure que les émissions ont augmenté, ce qui augmente le pH de l'eau augmente et a de graves conséquences pour la vie marine. La biodiversité est sous pression en raison de conditions environnementales de plus en plus inhospitalières (par exemple, blanchiment du corail dû à l'acidification des océans). Source : http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter03.pdf 5) La modification des régimes pluviométriques Faute de données, il est difficile de prévoir avec certitude quel sera le régime pluviométrique dans toutes les régions du globe. MAIS, en moyenne, les zones qui connaissent actuellement de fortes précipitations peuvent s'attendre à une augmentation de l'intensité des épisodes pluvieux, et les zones sèches à une diminution de la fréquence des précipitations (mais à une augmentation de leur intensité). En d'autres termes : « Les zones humides seront plus humides et les zones sèches plus sèches » ; cela signifie que la sécheresse deviendra une phénomène plus fréquent dans de nombreux endroits dans le monde. Source : http://www.gfdl.noaa.gov/cms-filesystem-action/user_files/kd/pdf/gfdlhighlight_vol1n5.pdf; http://www.ipcc.ch/news_and_events/docs/ar5/ar5_wg1_headlines.pdf 6) Des changements dans les phénomènes extrêmes - Les vagues de chaleur et les sécheresses sont devenues plus fréquentes, et dans certains endroits, plus intenses. - Il est difficile de mesurer la fréquence et l'intensité des inondations, mais en général, la tendance est à la hausse. - Les changements climatiques devraient entraîner une augmentation de la fréquence des tempêtes tropicales de haute intensité. - Il est très difficile d'identifier les tendances en ce qui concerne les tornades, les tempêtes de poussière, la grêle, et d'autres phénomènes locaux sévères, car la fiabilité des données est faible et les modèles climatiques actuels ne simulent pas ces phénomènes. TOUTEFOIS, une augmentation des risques est attendue du fait des changements démographiques et dans l'affectation des terres, qui augmentent l'exposition des personnes à ces phénomènes. Sources : (http://ipcc-wg2.gov/SREX/images/uploads/SREX-SPMbrochure_FINAL.pdf) (http://www.nature.com/nclimate/journal/v2/n3/full/nclimate1357.html) (http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch3s3-8-4-2.html) (http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/SREX_Full_Report.pdf) (Indiquez que cette présentation abordera ces points plus en détail.) Photo de la « Fonte des glaces » : http://www.flickr.com/photos/worldresourcesinstitute/3525024219/ ; Photo de Linda Shaffer, World Resources Institute, 2009. Photo des « Autres changements » (corail blanchi) : http://www.flickr.com/photos/worldresourcesinstitute/5476510553/ ; Photo de Mark Spalding, World Resources Institute, 2011. La modification des régimes pluviométriques Moins évident, variations régionales Des changements dans les phénomènes extrêmes 11
Il fait de plus en plus chaud... La température moyenne a augmenté régulièrement au cours du siècle dernier. La carte (GIEC 2013 - RE5 GT1) montre que la température a déjà considérablement augmenté dans différentes parties du monde au cours des 110 dernières années. La hausse des températures peut avoir divers effets négatifs sur les populations et la planète, notamment : Des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses Une incidence plus élevée des maladies à transmission vectorielle et à transmission hydrique Des feux de forêt Une fonte des glaces plus rapide 12
Le réchauffement va se poursuivre, mais dans quelle mesure dépend-il uniquement de nous ? Au cours des prochaines décennies, les températures vont continuer d'augmenter, même si nous nous arrêtons presque totalement les émissions de GES aujourd'hui (ligne bleue). Cela est dû au fait que les émissions de GES, en particulier de CO2, restent longtemps dans l'atmosphère. Le changement climatique reste donc « au programme » en raison des émissions déjà présentes dans l'atmosphère. Comme vous pouvez le constater sur le graphique, tant le meilleur (ligne bleue) que le pire des scénarios (ligne rouge) mettent en évidence une augmentation de la température. Les températures vont augmenter, même si nous arrêtons immédiatement les émissions ! Le changement climatique se poursuivra pendant des siècles en raison des échelles de temps associées aux processus et aux rétroactions climatiques. Cela signifie que nous connaîtrons des hausses de température durant encore au moins 30 ans (ainsi que d'autres effets des changements climatiques) ; nous devons donc nous préparer ! Le GIEC 2013 a conclu : « La plupart des caractéristiques du changement climatique persisteront pendant de nombreux siècles même si les émissions de CO2 sont arrêtées. L’inertie du changement climatique est considérable, de l’ordre de plusieurs siècles, et elle est due aux émissions de CO2 passées, actuelles et futures. » Ligne bleue et marge d'incertitude (RCP2.6) = arrêt rapide du rejet de CO2 dans l'atmosphère (pratiquement impossible) Ligne rouge et marge d'incertitude (RCP8.5) = poursuite de très importantes émissions de gaz à effet de serre Même si nous nous arrêtons nos émissions de CO2 immédiatement (ce qui n'arrivera pas !), le changement climatique se poursuivra. Note à l'intention du modérateur : les options intermédiaires sont indiquées à droite du graphique uniquement. 13
Le réchauffement va se poursuivre, mais dans quelle mesure dépend-il uniquement de nous ? Cependant, nous pouvons éviter l'escalade du réchauffement pour la seconde moitié de ce siècle (ligne rouge) si, et seulement si, nous réduisons rapidement le montant global des émissions de GES. Si nous agissons maintenant pour réduire les émissions globales, il est encore possible de maintenir les changements à un niveau « gérable » pour nos enfants. Comme vous pouvez le constater sur le graphique, tant le meilleur (ligne bleue) que le pire des scénarios (ligne rouge) mettent en évidence une augmentation de la température. Les températures vont augmenter, même si nous arrêtons immédiatement les émissions ! Le changement climatique se poursuivra pendant des siècles en raison des échelles de temps associées aux processus et aux rétroactions climatiques. Cela signifie que nous connaîtrons des hausses de température durant encore au moins 30 ans (ainsi que d'autres effets des changements climatiques) ; nous devons donc nous préparer ! Le GIEC 2013 a conclu : « La plupart des caractéristiques du changement climatique persisteront pendant de nombreux siècles même si les émissions de CO2 sont arrêtées. L’inertie du changement climatique est considérable, de l’ordre de plusieurs siècles, et elle est due aux émissions de CO2 passées, actuelles et futures. » Ligne bleue et marge d'incertitude (RCP2.6) = arrêt rapide du rejet de CO2 dans l'atmosphère (pratiquement impossible) Ligne rouge et marge d'incertitude (RCP8.5) = poursuite de très importantes émissions de gaz à effet de serre Même si nous nous arrêtons nos émissions de CO2 immédiatement (ce qui n'arrivera pas !), le changement climatique se poursuivra. Note à l'intention du modérateur : les options intermédiaires sont indiquées à droite du graphique uniquement. 14
Les mises en garde des scientifiques sont claires Nous devrions éviter de provoquer une augmentation de la température de plus de 2°C durant le siècle à venir. Un rapport de la Banque mondiale de 2012 résume les effets potentiels de + 4°C sur la planète : il devient urgent de limiter les émissions de GES. Plus nous limitons les émissions de GES aujourd'hui, moins une adaptation à des conditions météorologiques plus extrêmes sera nécessaire. Le rapport de la Banque mondiale « Baissons la chaleur : pourquoi il faut absolument éviter une élévation de 4°C de la température de la planète » indique que : Malgré́ les bonnes intentions de la communauté́ mondiale déterminée à limiter l’élévation de la température à 2°C au-dessus du niveau de l’époque préindustrielle, un réchauffement supérieur apparaît de plus en plus probable. Les scientifiques s’accordent à prévoir que les engagements de limitation des émissions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques aboutiront très probablement à un réchauffement de l’ordre de 3,5 à 4°C. Et plus ces promesses tardent à être tenues, plus une élévation de 4°C de la température de la planète paraît probable. Conseil au modérateur 1 : envisagez de supprimer cette diapositive et de la remplacer par l'exercice « point critique » de ce module. Conseil au modérateur 2 : envisagez de diffuser la vidéo de 2 mn 30 s : « La température mondiale risque d'augmenter de 4 degrés d'ici la fin du siècle », disponible à l'adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=-VV_raYUt34&list=PL2365BDB4784D3035&index=156 La grande majorité des scientifiques pense que l'augmentation de la température moyenne mondiale doit être limitée à 2°C afin d'éviter des changements climatiques catastrophiques. Beaucoup pensent qu'une hausse de 2°C constitue un point critique, aux conséquences désastreuses et irréversibles, comme la fonte des glaces de l'Arctique, de la calotte glaciaire du Groenland et du pergélisol (qui déclencherait par ailleurs la libération de bulles de méthane sous la glace, puis dans l'atmosphère, aggravant le taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère). Même si les émissions de gaz à effet de serre sont sensiblement réduites dans le monde entier, certains scientifiques estiment que nous avons 50 % de chances de connaître une augmentation de 2°C. 15
Le régime pluviométrique est en train de changer... Changements attendus en termes de précipitations par rapport à AUJOURD'HUI (1986-2005) Scénario faible - si les humains provoquent moins de changements climatiques Scénario élevé - si les humains provoquent plus de changements climatiques La carte du GIEC de 2013 montre les changements attendus en termes de précipitations par rapport à aujourd'hui (=1986-2005) : Sur la carte de gauche figure le scénario faible (= si nous arrêtons les rejets de CO2 dans l'atmosphère) Sur la carte de droite figure le scénario élevé (= si nous continuons les émissions de grandes quantités de gaz à effet de serre) Les zones en pointillés indiquent les endroits où les prévisions sont les meilleures = plus certaines ; les zones hachurées (lignes obliques) indiquent les zones où les prévisions ne sont pas aussi certaines. Notez que les incertitudes sont élevées dans de nombreuses régions importantes ! Remarque : « Précipitations » = pluie + neige ... mais de fortes incertitudes demeurent dans de nombreuses régions 16
Exemple de Sri Lanka : changement du régime pluviométrique Nouveaux records Moyenne à long terme Ce graphique illustre le cas, bien qu'il s'agisse de données relatives aux précipitations annuelles, et non à des épisodes pluvieux uniques : Les phénomènes extrêmes deviennent plus extrêmes et plus fréquents, et réservent donc plus de surprises. Ce sont des phénomènes auxquels les populations sont confrontées, même si la moyenne de long terme n’indique pas de changements drastiques (ligne violette). En d'autres termes, de nombreuses parties du monde pourraient connaître des épisodes de précipitations extrêmes. Notez également que la courbe bleue représentant la moyenne mobile des changements sur 10 ans varie sensiblement, ce qui indique que les populations peuvent être confrontées à des phénomènes et signaler (par exemple dans les évaluations communautaires) que le climat est en train de changer, même si elles ne peuvent se souvenir que de la dernière décennie. Cela constitue une bonne raison pour toujours comparer l'information locale avec les données scientifiques. Ce graphique montre les précipitations annuelles à Sri Lanka durant les mois de mousson (généré depuis la Map Room de la Fédération et de l'IRI) : http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/IFRC/FIC/
Troisième question : quelles sont les incidences du changement climatique pour le secteur humanitaire ? Les tendances que nous avons observées Le nombre de catastrophes liées aux conditions météorologiques a doublé au cours des deux dernières décennies Une augmentation des catastrophes de petite et moyenne envergure Nombre de phénomènes La SIPC (Stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles) a relevé que le nombre de catastrophes liées au climat a augmenté au cours des deux dernières décennies. Le nombre de petites et de moyennes catastrophes a augmenté les populations sont confrontées à ces phénomènes plus fréquemment. Année 18
Risques = Danger x Vulnérabilité x Exposition Le nombre de dangers augmente. Davantage de personnes sont exposées à des phénomènes extrêmes. La vulnérabilité des populations et des biens augmente. = Les risques augmentent En réduisant la vulnérabilité et en limitant l'exposition, le risque de catastrophe peut être réduit. La gestion des risques de catastrophes et l'adaptation aux changements climatiques devraient être intégrées au développement afin d'aider à améliorer la résilience aux conséquences du changement climatique. Rapport spécial sur la gestion des risques de catastrophes et de phénomènes extrêmes pour les besoins de l’adaptation au changement climatique (SREX) du GIEC : https://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/IPCC_SREX_FR_web.pdf 19
Les changements prévus dans les schémas des catastrophes « L’évolution du climat modifie la fréquence, l’intensité, l’étendue, la durée et le moment d’apparition des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, et peut porter ces phénomènes à des niveaux sans précédent. » L'augmentation des catastrophes et des risques de catastrophes futurs est analysée dans le rapport du GIEC de 2012 « Gestion des risques de catastrophes et de phénomènes extrêmes pour les besoins de l’adaptation au changement climatique », qui indique que la fréquence accrue des catastrophes a plusieurs causes, y compris : les changements démographiques, les changements en termes d'environnement et d’urbanisation, ainsi que les changements climatiques. Par conséquent, il est nécessaire d’intensifier les efforts de réduction des risques pour inverser la tendance. (GIEC, SREX, 2012) 20
Conséquence potentielle : la hausse des températures Les changements climatiques augmentent le risque d’extrêmes de température dans la plupart des régions. Nous pouvons nous attendre à une augmentation du nombre de journées et de nuits chaudes ainsi qu’à des vagues de chaleur plus fréquentes dans le monde entier. Les vagues de chaleur représentent un risque important, car elles provoquent une hausse des taux de mortalité parmi les personnes âgées et les malades chroniques. Si les nuits ne sont pas fraîches durant les vagues de chaleur, le corps humain ne peut pas se refroidir suffisamment, ce qui peut entraîner du stress thermique/des coups de chaleur ou une déshydratation. Nous connaissons déjà une augmentation de la fréquence et de l'intensité des vagues de chaleur. Schéma de la diapositive : la plupart des vagues de chaleur les plus importantes et des conditions de températures anormalement élevées ont été observées entre 2001 et 2010 (source: NOAA-NCDC ). Les exemples récents peuvent indiquer une augmentation de la vulnérabilité à la chaleur : en particulier, la canicule de 2003 en Europe occidentale avec un bilan de près de 72 500 décès, et de 2010 en Russie, où près de 56 000 personnes ont péri (source : données de l'EM-DAT). (source : NOAA-NCDC) Vagues de chaleur : la hausse des températures conduit non seulement à des changements de la température moyenne, mais aussi à des phénomènes météorologiques extrêmes. L’augmentation des catastrophes liées à des phénomènes météorologiques extrêmes revêt une importance particulière pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge 21
Conséquence potentielle : la modification des régimes pluviométriques Les saisons des pluies à travers le monde risquent d'être modifiées répercussions importantes sur l'agriculture mondiale Le volume des précipitations dans chaque région pourrait changer. Le nombre d'épisodes extrêmement pluvieux pourrait augmenter dans de nombreuses régions changements dans les inondations et les débits d'eau D'autres endroits pourraient connaître une augmentation du nombre/de la durée des périodes sèches stress hydrique pour les populations vulnérables Précipitations lors de journées très humides AUJOUR-D'HUI Le graphique est tiré du GIEC 2013. Il illustre la modification des régimes pluviométriques lors de journées très humides, observée par le passé et attendue pour le futur, si nous arrêtons les émissions de GES aujourd'hui (ligne bleu foncé), si nous continuons les fortes émissions de GES (ligne rouge) et un scénario intermédiaire (des GES contrôlées). Informations générales (tirées du GIEC 2013) : Les hautes latitudes et l'océan Pacifique équatorial sont susceptibles de connaître une augmentation des précipitations moyennes annuelles d'ici la fin de ce siècle (si les fortes émissions de GES se poursuivent). Dans de nombreuses régions des moyennes latitudes et régions subtropicales arides, les précipitations moyennes diminueront probablement, alors que dans de nombreuses régions humides des moyennes latitudes, les précipitations moyennes augmenteront probablement d'ici la fin de ce siècle. • Les épisodes de précipitations extrêmes deviendront très probablement plus intenses et plus fréquents sur les continents des moyennes latitudes et dans les régions tropicales humides d’ici la in de ce siècle. • À l’échelle du globe, il est probable que les régions soumises aux régimes de mousson vont s’étendre au cours du XXIe siècle... les précipitations de mousson s'intensifieront probablement.
Des modifications de la saisonnalité des précipitations tout aussi importantes que le volume des précipitations Un exemple de l’Indonésie montre la mesure dans laquelle les changements climatiques peuvent modifier la saisonnalité du régime des précipitations (et des saisons agricoles) : la saison des pluies commence plus tard et dure moins longtemps, mais les précipitations sont plus intenses (voir graphique). Les changements dans la saisonnalité des précipitations – début, durée et épisodes de pluie plus intenses – peuvent constituer un plus grand défi pour les agriculteurs et en matière de risques généraux d'inondations, que les changements du volume saisonnier moyen des précipitations. 23 23
Conséquence potentielle : des inondations Il est difficile de mesurer la fréquence et l'intensité des inondations, mais en général, la tendance est à la hausse. Les changements dans le régime des précipitations et l'intensité des précipitations pourraient exposer un plus grand nombre de personnes aux risques d'inondation. Il est difficile de mesurer la fréquence et l'intensité des inondations, mais la tendance est globalement à la hausse. Les inondations dépendant d'un certain nombre de différents facteurs (affectation des terres, gestion de l'eau, politiques en matière d'inondations, etc.), la prise de mesures peut se révéler difficile. Le climat n'est jamais l'unique facteur pouvant augmenter le risque d'inondation. Les inondations peuvent aussi, bien entendu, être fortement influencées par d'autres facteurs, tels que l'urbanisation rapide et non planifiée, la croissance démographique et la mauvaise gestion des ressources naturelles. MAIS, les changements du régime des pluies et l'intensité des précipitations pourraient exposer un plus grand nombre de personnes aux risques d'inondation. https://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/IPCC_SREX_FR_web.pdf Photo : IFRC, Inondations au Pakistan, 2010,
Conséquence potentielle : l'érosion côtière, les inondations côtières et l'intrusion d'eau salée Le risque d'inondations côtières est également en augmentation en raison de l'élévation du niveau moyen de la mer, ce phénomène pouvant être exacerbé par l'évolution de la configuration des tempêtes ou des épisodes de précipitations extrêmes. Le climat n'est jamais l'unique facteur pouvant augmenter le risque d'inondation. Les inondations peuvent bien entendu également être fortement influencées par d'autres facteurs, tels que l'urbanisation rapide et non planifiée, la croissance démographique et la mauvaise gestion des ressources naturelles. Photo : IFRC, dommages causés aux digues côtières au Viet Nam 25
Conséquence potentielle : la sécheresse La fréquence et la durée des sécheresses ont augmenté. On s’attend à ce que cette tendance se poursuive (sauf sous quelques latitudes septentrionales ou méridionales lointaines, où les sécheresses pourraient diminuer). Les sécheresses ont des conséquences importantes sur la production alimentaire mondiale. https://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/IPCC_SREX_FR_web.pdf Photo : Jacob Dall 26
Conséquence possible : l’augmentation de l'insécurité alimentaire liée à la probabilité croissante de sécheresses dans les principales zones de production alimentaire (par exemple : la Chine, l'Europe du Sud et la région méditerranéenne, l'Europe centrale, le centre de l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et le Mexique) ; les rendements agricoles pourraient diminuer en raison des changements climatiques. De plus en plus de personnes vont être confrontées à des risques d'insécurité alimentaire si les rendements diminuent et les prix des denrées alimentaires augmentent. https://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/IPCC_SREX_FR_web.pdf Photo : Tamara Leigh/IFRC-Climate Centre 27
Conséquence possible : l’évolution des schémas épidémiologiques Les changements climatiques peuvent conduire à un déplacement des maladies à transmission vectorielle (= véhiculées par les animaux/insectes) telles que le paludisme, la dengue, le virus du Nil occidental, la maladie de Lyme, la bilharziose. En raison des changements dans les tendances de température et d’humidité, les insectes/animaux qui véhiculent ces virus pourraient se déplacer vers de nouveaux territoires et survivre dans un plus grand nombre de régions, où ils n’avaient jamais pénétré auparavant. Les modifications dans le régime des pluies peuvent augmenter le risque de maladies d'origine hydrique, de paludisme, de dengue, de maladies diarrhéiques, de choléra, suivant la région. Photo : Au Kenya, le district de Nyando est vulnérable au paludisme endémique, aux inondations dévastatrices et aux maladies diarrhéiques. Silas Liech, un volontaire de la Croix-Rouge du Kenya soigne Daren Onunga, 8 mois, contre la diarrhée. (Photo : Nancy Okwengu/IFRC-Climate Centre) Photo : Nancy Okwengu/IFRC-Climate Centre 28
Conséquences potentielles : des changements océaniques Le niveau de la mer monte à un rythme plus rapide Élévation du niveau de la mer AUJOUR-D'HUI Le niveau de la mer monte en raison de deux facteurs : au fur et à mesure que l'océan se réchauffe, l'eau se dilate, et la glace recouvrant la terre fond (les glaciers, dont les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, fondent et l'eau s'écoule dans l'océan) Le graphique est tiré du GIEC 2013. Il montre des relevés historiques du niveau de la mer, et des projections de l'élévation du niveau de la mer dans l'hypothèse où : nous arrêterions les émissions de GES aujourd'hui (ligne bleu foncé), nous continuerions d'émettre des GES en grandes quantités (ligne rouge)
Conséquences potentielles : des changements océaniques Une dégradation et/ou une perte à grande échelle des écosystèmes côtiers et marins les océans deviennent plus acides les températures de la mer en surface augmentent ... et les stocks de poissons diminuent, affaiblissant les moyens de subsistance de millions de personnes L'acidification des océans endommage les récifs coralliens – ce qui réduit leur pouvoir de protection du littoral L'acidité des océans augmente en conséquence directe de la concentration croissante de la quantité de gaz à effet de serre (notamment le CO2) dans l'atmosphère. Les océans absorbent le CO2, ce qui les rend plus acides. Une augmentation de l'acidité de l'eau nuit à de nombreux écosystèmes océaniques tels que les récifs coralliens. La dégradation des récifs coralliens peut être dangereuse pour les habitats humains voisins, qui utilisaient les récifs coralliens pour se protéger contre les tempêtes. En outre, de nombreuses populations côtières dépendent des animaux et des plantes qui vivent dans ces récifs pour leur subsistance (pêche). Leur sécurité alimentaire est donc menacée si les récifs sont détruits. 30
Conséquence potentielle : des cyclones tropicaux Une augmentation probable de l'intensité de l'activité cyclonique (ouragans/typhons), couplée à des ondes de tempêtes plus élevées en raison de l'élévation du niveau de la mer. Les pertes économiques/humaines devraient augmenter. FICR Les cyclones subissent les répercussions des changements climatiques, en particulier de l'augmentation de la température des océans et des changements dans le régime des vents. Les scientifiques internationaux pensent que le nombre de cyclones sera inférieur ou similaire, bien que cela puisse varier selon les régions du monde. Ce qui est inquiétant, c’est que les cyclones, lorsqu’ils se forment, peuvent être en moyenne plus intenses en termes de précipitations et de vitesse du vent - comme l'a montré le typhon « Haiyan » (voir photo) qui a frappé les Philippines en novembre 2013. Il convient de noter des recherches sont menées sur les tendances concernant les cyclones tropicaux font actuellement l'objet de recherches, et qu’un faible degré de confiance est accordé aux projections actuelles. Cependant, les ondes de tempête qui accompagnent souvent les cyclones sont susceptibles de provoquer davantage de dégâts, tout simplement à cause du niveau élevé de la mer En outre, les pertes (matérielles et humaines) devraient augmenter en raison de la plus grande exposition aux tempêtes les tendances démographiques indiquent que les côtes sont de plus en plus peuplées. http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/srex/SREX_Full_Report.pdf http://www.climate2013.org/images/uploads/WGI_AR5_SPM_brochure.pdf Source : NOAA 31
Effets projetés des changements climatiques en Afrique L’Afrique est l’un des continents les plus vulnérables aux changements climatiques. La majorité de sa superficie connaîtra une baisse de précipitations, seule la région du centre-est connaîtra une hausse de précipitations. D’ici 2080, plusieurs scénarios prévoient une augmentation comprise entre 5 et 8 % des terres arides ou semi-arides. D’ici 2020, 75 à 250 millions de personnes seront exposées à un stress hydrique accentué par les changements climatiques. Il est probable que la production agricole, et notamment l’accès à la nourriture, soit durement touchée. Dans certains pays, les terrains agricoles alimentés en eau de pluie pourraient être réduits jusqu’à 50 %. L’élévation du niveau des mers touchera certaines grandes villes situées en zone côtière, telles qu’Alexandrie, Le Caire, Lomé, Cotonou, Lagos et Massawa.
Action de la Croix-Rouge : améliorer la gestion des risques climatiques En résumé (de plus amples détails sont donnés dans les autres modules de la Trousse de formation sur les changements climatiques) : Évaluations des risques climatiques – déterminez la mesure dans laquelle nos programmes devraient être adaptés aux nouveaux types de risques Une préparation aux catastrophes accrue et améliorée : plans d‘alerte précoce, action rapide comportant des mesures prédéfinies, déclenchées par des informations à différentes échelles temporelles Un renforcement des activités de réduction des risques communautaires tenant compte des changements climatiques Un programme de santé plus souple, tenant compte des changements climatiques Des partenariats avec les organismes météorologiques et des spécialistes techniques sur les options en matière d’adaptation Influencer les politiques relatives aux changements climatiques Pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, certaines des grandes lignes des mesures à prendre pour agir sur les schémas des risques en évolution sont énumérées ici Remarque: les modules de la Trousse de formation sur le changement climatique aideront d’étudier plus en détail ces questions Conseil au modérateur : consulter le Guide climatique pour des informations plus spécifiques 33
MERCI ! Informations complémentaires ipcc.ch climatecentre.org ifrc.org