Histoire Thème 1 : Les Européens dans l’histoire du monde (de l’Antiquité au XIX ème siècles) Chapitre 1 : La place des populations de l’Europe dans le peuplement de la Terre.
P 16 et 17 du manuel. Un émigré : une personne qui quitte son pays pour vivre, travailler ou étudier à l'étranger. Un immigré : une personne qui réside dans un pays ou elle n'est pas née.
Problématique : Quelle est la place de la population européenne dans la population mondiale ? Les Européens dans le peuplement de la Terre Un peuplement ancien Doc 1 et 2 P 20 + Doc 4 P 21
Géohistoire du peuplement Quelle est la place des Européens dans le peuplement du monde ?
Foyer de peuplement : une région du monde regroupant énormément d’habitants. B) Une croissance démographique lente et difficile. document 4 P 21
Doc : La peste noire à Tournai (Belgique) « La mortalité débuta peu après la fête de la Saint-Jean [24 juin 1348] dans la paroisse Saint-Piat. Elle s'étendit ensuite aux autres paroisses. Si bien que tous les jours, on portait dans les églises les corps de cinq, dix ou quinze défunts, et dans l'église Saint-Brice jusqu'à vingt ou trente (...). Dans la ville, tout le monde, hommes et femmes, commençait à prendre peur et personne ne trouvait de remède à cette situation [la peste] (...). Vers la fête de la Nativité [25 décembre], la mortalité fut tellement exceptionnelle que des gens bien informés affirment que plus de vingt-cinq mille personnes sont mortes à Tournai (…). Personne, riche ou pauvre, n'était à l'abri. Chacun attendait que s'accomplisse la volonté de Dieu. Les curés et les religieux qui entendaient les confessions et qui administraient les sacrements, de même que ceux qui rendaient visite aux malades, mouraient en grand nombre. » Chronique et Annales de Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin à Tournai entre 1330 et 1352, cité dans P. ORBAN,
Doc : La peste noire à Tournai (Belgique) « La mortalité débuta peu après la fête de la Saint-Jean [24 juin 1348] dans la paroisse Saint-Piat. Elle s'étendit ensuite aux autres paroisses. Si bien que tous les jours, on portait dans les églises les corps de cinq, dix ou quinze défunts, et dans l'église Saint-Brice jusqu'à vingt ou trente (...). Dans la ville, tout le monde, hommes et femmes, commençait à prendre peur et personne ne trouvait de remède à cette situation [la peste] (...). Vers la fête de la Nativité [25 décembre], la mortalité fut tellement exceptionnelle que des gens bien informés affirment que plus de vingt-cinq mille personnes sont mortes à Tournai (…). Personne, riche ou pauvre, n'était à l'abri. Chacun attendait que s'accomplisse la volonté de Dieu. Les curés et les religieux qui entendaient les confessions et qui administraient les sacrements, de même que ceux qui rendaient visite aux malades, mouraient en grand nombre. » Chronique et Annales de Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin à Tournai entre 1330 et 1352, cité dans P. ORBAN,
Doc : La peste noire à Tournai (Belgique) « La mortalité débuta peu après la fête de la Saint-Jean [24 juin 1348] dans la paroisse Saint-Piat. Elle s'étendit ensuite aux autres paroisses. Si bien que tous les jours, on portait dans les églises les corps de cinq, dix ou quinze défunts, et dans l'église Saint-Brice jusqu'à vingt ou trente (...). Dans la ville, tout le monde, hommes et femmes, commençait à prendre peur et personne ne trouvait de remède à cette situation [la peste] (...). Vers la fête de la Nativité [25 décembre], la mortalité fut tellement exceptionnelle que des gens bien informés affirment que plus de vingt-cinq mille personnes sont mortes à Tournai (…). Personne, riche ou pauvre, n'était à l'abri. Chacun attendait que s'accomplisse la volonté de Dieu. Les curés et les religieux qui entendaient les confessions et qui administraient les sacrements, de même que ceux qui rendaient visite aux malades, mouraient en grand nombre. » Chronique et Annales de Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin à Tournai entre 1330 et 1352, cité dans P. ORBAN,
Doc : La peste noire à Tournai (Belgique) « La mortalité débuta peu après la fête de la Saint-Jean [24 juin 1348] dans la paroisse Saint-Piat. Elle s'étendit ensuite aux autres paroisses. Si bien que tous les jours, on portait dans les églises les corps de cinq, dix ou quinze défunts, et dans l'église Saint-Brice jusqu'à vingt ou trente (...). Dans la ville, tout le monde, hommes et femmes, commençait à prendre peur et personne ne trouvait de remède à cette situation [la peste] (...). Vers la fête de la Nativité [25 décembre], la mortalité fut tellement exceptionnelle que des gens bien informés affirment que plus de vingt-cinq mille personnes sont mortes à Tournai (…). Personne, riche ou pauvre, n'était à l'abri. Chacun attendait que s'accomplisse la volonté de Dieu. Les curés et les religieux qui entendaient les confessions et qui administraient les sacrements, de même que ceux qui rendaient visite aux malades, mouraient en grand nombre. » Chronique et Annales de Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin à Tournai entre 1330 et 1352, cité dans P. ORBAN,
Trace écrite : Des évènements ponctuels font chuter la population sur un siècle : les guerres, la famine, et surtout la peste noire qui tue 25 millions d’Européens (la moitié des européens sans la Russie). Doc 3P 24
C) L’accroissement de la population. Etude de documents P 26-27
http://www.ined.fr/fr/tout-savoir- population/videos/la-transition- demographique/ Transition démographique (P30) : Passage d’un régime démographique ancien (natalité et mortalité fortes) à un régime nouveau (natalité et mortalité faibles). Au cours de ce passage, la population augmente fortement.
Trace écrite : A partir du XVIIIème siècle la population européenne connait une forte augmentation. L’apparition de la médecine, le développement de l’hygiène et les nouvelles techniques agricoles permettent de réduire la mortalité. Cette transition démographique permet une augmentation sans précédent du peuplement de l’Europe.
II) L’immigration européenne au XIX ème siècle. L’immigration irlandaise.
Trace écrite : Le XIXème siècle voit un départ massif des Européens, l’Amérique est la destination principale. La misère, l’espoir d’une nouvelle vie pousse des millions d’individus à tenter l’aventure partout dans le monde. Mais certaines migrations sont forcées, comme celle des prisonniers anglais qui embarquent vers l’Australie. Les Européens choisissent les « pays neufs » car il y a besoin de main d’œuvre. Les migrants vivent souvent dans une grande misère. L’arrivée de ces populations entrainent des conflits mais également de l’entraide.
Pays neufs : désigne les pays de peuplement récent et ayant connu un fort développement économique au XX ème siècle ( EX : Etats-Unis) B) La régulation des migrations. Doc P 41
Les vagues d'immigration entraînent la création dans les pays d'accueil de communautés d'origine étrangère. Dans un premier temps leur mode de vie est souvent misérable et elles doivent alors s'installer dans des conditions précaires et des logis insalubres. • Les pouvoirs publics doivent faire face aux problèmes sociaux et au nouveau cosmopolitisme de leur pays pour favoriser l'intégration des nouveaux arrivants. Cette dernière n'est pas toujours facile à obtenir car l'arrivée d'étrangers provoque souvent l'hostilité des habitants les plus anciens, même s'ils sont eux-mêmes d'origine étrangère. • Des mouvements xénophobes se développent alors. C'est le cas aux États-Unis, au milieu du xix e siècle, lorsque les Irlandais arrivent à New York et sont rejetés par des Américains dont les ancêtres sont arrivés du royaume d'Angleterre à peine un siècle plus tôt. • Mais avec l'intégration des secondes et troisièmes générations, l'immigration favorise aussi des métissages et l'expansion de la culture européenne dans le monde. Elle participe donc au rayonnement de l'Europe au niveau international.
Conclusion : Depuis l’Antiquité l’Europe a été l’un des foyers de population de la planète. La croissance lente mais continue de la population a tout de même subi quelques ralentissements avec la grande peste notamment. L’amélioration de la médecine et des technologies de production au XVIIIème siècle a entraîné la transition démographique permettant une forte hausse de la population. Au XIXème les Européens ont massivement immigré pour trouver une meilleure vie dans les autres continents, non sans difficultés.