Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une commune du centre-ouest de la France, située sur la côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Elle est née en 1967 de l'unification de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de fleuve de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Réputée pour son important port de pêche spécialisé notamment dans la sardine, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est également classée station balnéaire depuis Le premier lieu de culte de Saint-Gilles a été construit au IX ème siècle, probablement une église fortifiée bâtie par des moines. De ce premier édifice, il ne reste que les premières assises du gros pilier Nord qui soutient le clocher. Il est détruit par les Anglais au début du XIV ème siècle et probablement reconstruit par eux un peu plus tard. Puis, il est saccagé pendant les guerres de Religion par les Protestants et reconstruit en 1613 par les Catholiques. Ce diaporama est consacré à la visite de cette église Saint-Gilles..
La façade principale de l’église Saint-Gilles date du XIX e siècle. Un escalier double permet d’accéder au portail Renaissance, l’église primitive ayant été construite sur un promontoire.
La façade nord de l’église Saint-Gilles présente un intérêt archéologique. Les fenêtres sont gothiques sauf une seule, de facture classique (1701). L’encadrement des portes est d’inspiration Renaissance. Cette façade nord arbore la puissante masse carrée du clocher. Une pyramide tronquée et dotée d’abat-sons fait la transition entre la tour du clocher et l’élégante flèche en bec d’hirondelle.
L’autel principal est dédié à saint Gilles.
Le maître-autel (1874) a perdu son retable dans la réforme liturgique découlant du Concile Vatican II, mais a conservé un délicat bas-relief représentant une « Cène » très expressive. Le tabernacle, autrefois inclus dans le retable, est aujourd’hui un élément indépendant qui prend la forme d’une tente (réminiscence hébraïque).
A gauche, saint Pierre avec les clés et, à droite, saint Paul reconnaissable à l’épée qui l’a décapité
Ce vitrail représente la victoire de Louis XIII sur les protestants de Soubise, au printemps de Tous les vitraux de l’église datent de la fin du XIX e siècle ou de la première moitié du XX e. Ils sont consacrés, pour la majorité, à la vie de saint Gilles.
Ce vitrail est un hommage reconnaissant des Giras à la sœur Saint-Sulpice.
Le Père de Montfort, quittant le port, s'embarque pour la mission de l'île d'Yeu. Vitrail dédié à sainte Thérèse.
Vitrail dédié à saint Roch. Jésus avec les enfants et, à droite, le curé d’Ars enseignant le catéchisme.
Ci-dessus, une évocation des noces de Cana. A gauche, la Pentecôte et sainte Cécile.
Ci-dessus, saint Gilles présente au pape la règle monastique de la communauté. Saint Gilles distribuant ses biens aux pauvres.
La chapelle de la Vierge a conservé son retable finement sculpté de scènes religieuses.
Ce vitrail situé derrière la statue de la Vierge évoque, à gauche, la Présentation de la Vierge au temple par ses parents Joachim et Anne, au centre (masqué par le haut de la statue), l’Annonciation et, à droite, Marie au pied de la croix avec l’apôtre Jean et Marie- Madeleine.
Dans la chapelle de la Vierge, ces culs-de-lampes évoquant, à gauche, le roi David et, à droite, le prophète Isaïe.
Une clef de voûte armoriée
A gauche du vitrail, Moïse reçoit, de Yahvé, le Décalogue; à droite, le Christ délivre un message d’amour : les Béatitudes. Ci-contre; la biche qui nourrit l’ermite de son lait, poursuivie par un chasseur Wisigoth, vient se réfugier auprès de l’ermite.
La chaire, conservée mais son usage a été transféré vers des pupitres situés dans le chœur rappelant les premiers ambons des basiliques chrétiennes.
La chapelle saint Joseph dont la statue a été remplacée par celle du Sacré-Cœur de Jésus pendant la guerre de
Les fonts baptismaux sont en granit et ornés d’une fresque en céramique (diapositive suivante).
Une céramique en lave émaillée de Henry Simon évoque l’entrée d’un jeune enfant dans la communauté chrétienne. Symboliquement, il est accueilli par saint Pierre, par l’eau du baptême et la grâce de l’Esprit Saint (colombe). A droite, un tabernacle abritant les huiles saintes.
A gauche, le baptême d’un bébé dans une mission, probablement en Chine. Le prêtre est assisté d’une religieuse missionnaire et de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus dont la présence inattendue veut signifier que la prière et le sacrifice d’une carmélite européenne peuvent aussi participer à l’évangélisation lointaine. A droite, c’est le baptême de Clovis, accompagné de la reine Clotilde déjà chrétienne, par saint Rémi, évêque de Reims, vers 496.
Ce vitrail évoque deux épisodes des évangiles : celui du Bon Samaritain (à droite) et celui de Marie- Madeleine versant un parfum de « grand prix » sur les pieds de Jésus.
Cette verrière met en situation, à droite, le tableau évangélique de la multiplication des pains et, à gauche, saint Pie X ( ), le pape qui a voulu admettre à l’eucharistie les enfants dès leur âge de raison, distribuant la communion à des jeunes enfants.
Cette maquette de bateaux de pêche est un don de M.Michineau à titre d’ex voto.
Les stations du chemin de croix (1977) sont des œuvres en céramique du peintre local Henry Simon ( ). L’artiste a voulu concentrer l’observation du visiteur sur les expressions successives du visage du Christ et, accessoirement, de celui de quelques personnes l’ayant suivi dans sa montée au calvaire : Marie, sa mère, Véronique qui a essuyé son visage, Simon de Cyrène qui l’a aidé en portant sa croix.
Informations prises sur place. Musique! : Poem - Zdenko Fibich - Virgil Fox Conception, réalisation, photos ; L. Cavallari Date : septembre 2015 Mes diaporamas sont hébergés sur les sites :