Clic ou automatique
La nuit s’avançait avec toute la promesse d’instants magiques à venir. J’avais eu la charge d’allumer les feux sacrés aux quatre coins de la clairière.
Tout le monde était présent et se préparait à accueillir une amie de cœur, elle ne se doutait de rien.
L’homme des bois avait parlé avec le monde de la forêt, les fées, les elfes, les lutins et les animaux des bois avaient accepté d’être présent pour fêter Gaëlle.
Le sage avait communiqué avec les êtres de lumière et les anges. Eux aussi voulaient offrir leur amour et leur lumière à ce petit bout de femme.
Marie et Dhora avaient dû utiliser toute une stratégie pour faire sortir Gaëlle de ce maudit hôpital, mais rusées et décidées, elles n’avaient eu aucun mal.
Elles arrivaient… tous nous retenions notre souffle et notre joie
Gaëlle se demandait bien ce qui se passait, une douce sensation de bonheur s’éveilla en elle lorsque marchant sur le chemin, des lucioles venues guider ses pas dans le noir, virevoltaient en tous sens, heureuses d’être les premières a lui souhaiter la bienvenue
Les arbres se penchaient en révérence et une pluie de roses tombait délicatement du ciel, les fleurs se mirent à pousser là où ses pieds s’étaient posés.
Au loin des feux scintillaient dans une clairière, Dorah et Marie sentirent monter des larmes de joie, heureuses comme des fleurs qui regardent vers le soleil
Gaëlle s’avançait d’un pas lent pour bien ressentir et réaliser ce qui était en train de se passer, la clairière était là devant elle. Elle aperçut tous ses amis, tous ceux qui étaient si chers à son cœur.
Les fées sortirent leurs harpes, les lutins leurs flûtes, et tous se mirent à jouer et les anges les accompagnaient de leurs chants mélodieux
Une douce musique s’élevas jusqu’au ciel faisant danser les étoiles dans un merveilleux ballet cosmique
Flottant à quelques centimètres du sol, un ange d’une beauté incroyable s’avança vers Gaëlle, et lui offrit une plume d’une blancheur immaculée, des paillettes d’or coulaient du ciel à la terre, entourant la clairière d’une aurore céleste
Une nuit magique, toute de douceur prenait fin et chacun repartait maintenant le cœur rempli de joie
Gaëlle se réveille dans sa chambre d’hôpital et se dit qu’elle a fait le plus beau des rêves. Quelque chose d’une douceur extrême chatouille le creux de sa main…. C’est une plume, une plume d’une blancheur immaculée
FIN