Réprimande et châtiment Leçon 4 pour le 24 octobre 2015

Verset Lecture de la Semaine « — Guéris-moi, SEIGNEUR, et je serai guéri ; sauve-moi, et je serai sauvé ; car ma louange, c'est toi ! » (Jérémie 17.14) Lecture de la Semaine Jérémie 17.5-10 ; Jérémie 17.1-4 ; Jean 3.19 ; Jérémie 11.18-23 ; Jérémie 12.1-6 ; 14.1-16.

Bien que cherchant à être fidèles à leur vocation, les prophètes, pour la plupart, font face à une dure opposition, même au châtiment, souvent par des chefs spirituels, ceux qui auraient dû être les premiers à les écouter. Pas étonnant que Jésus ait dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. » (Matt. 23.29, 30). (EDS, samedi 17 octobre 2015)

Les deux voies « Le contexte immédiat de ces mots reflète probablement les déboires politiques de Juda, et le Seigneur voulaient qu’ils comprennent que leur seule aide était en Dieu, pas dans les pouvoirs politiques ou militaires, un point qu’ils apprendront plus tard, mais seulement après que ce fût beaucoup trop tard. » (EDS, dimanche 18 octobre 2015)

Les deux voies « Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est incurable : qui peut le connaître ? » (Jérémie 17.9) CHEMIN DE MORT « Ainsi parle le SEIGNEUR : Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans un être humain, qui prend la chair pour appui, et dont le cœur se détourne du SEIGNEUR ! (Jérémie 17.5) « Il est comme un genévrier dans la plaine aride, et ne voit pas arriver le bonheur ; il demeure dans les lieux brûlés du désert, sur une terre salée et sans habitants. » (Jérémie 17.6)

Les deux voies Il y a seulement deux chemins : soit nous mettons notre confiance en Dieu, soit nous ne la mettons pas. Quelle confiance pouvons-nous avoir encore en nous-mêmes, si nos propres cœurs nous trompent? CHEMIN DE VIE « Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le SEIGNEUR, celui dont le SEIGNEUR est l'assurance ! » (Jérémie 17.7) « Il est comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines vers le cours d'eau : il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste Verdoyant ; dans l'année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit. » (Jérémie 17.8)

« Dès les premiers chapitres de la Genèse aux derniers chapitres d’Apocalypse, la Bible nous présente seulement deux options sur la façon de vivre : nous suivons soit le Seigneur de tout notre cœur et de toute notre âme, ou nous ne le faisons pas. Comme Jésus l’a dit, en des termes que beaucoup ont trouvés troublants : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse» (Luc 11.23). C’est le thème du grand conflit à son niveau le plus élémentaire. Et pourtant, en un sens, Jésus ne dit rien de nouveau ou de radical. Cela a toujours été ainsi. (EDS, dimanche 18 octobre 2015)

LA DÉNONCIATION DU PÉCHÉ « Le péché de Juda est écrit avec un stylet de fer, avec une pointe de diamant ; il est gravé sur la tablette de leur cœur, sur les cornes de leurs autels.» (Jérémie 17.1) Le mal, comme un burin de fer, sculpte le péché dans nos cœurs de pierre. Avec chaque péché, la marque devient plus évidente et contamine toutes nos actions (les cornes de l'autel). Dénonçant le péché de Juda, Jérémie appelle à la repentance et à accepter l'amour de Dieu (Jérémie 31.3). Lorsque nous laissons Dieu agir dans nos cœurs un changement extraordinaire se produit: «Il est manifeste que vous êtes une lettre du Christ confiée à notre ministère : une lettre écrite, non pas avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant ; non pas sur des tablettes de pierre, mais sur des tablettes de chair, sur des cœurs» (2ª Corinthiens 3.3)

« Le péché de Juda est écrit avec un stylet de fer, avec une pointe de diamant ; il est gravé sur la tablette de leur cœur, sur les cornes de leurs autels.» (Jérémie 17.1) Bien que certains, quand ils entendent les paroles de reproche, puissent se repentir et réformer, ce n’est généralement pas le cas, surtout quand la réprimande elle-même est très pointue et dure.. Et en effet, comme celles de tous les prophètes, les paroles de Jérémie étaient juste cela : pointues et dures! . (EDS, lundi 19 octobre 2015)

«Ma grâce te suffit », dit-il. (2 Cor. 12 .9). Par nous-mêmes, nous ne pouvons ni recevoir, ni pratiquer la religion du Christ, car notre cœur est trompeur par-dessus tout ; mais Jésus nous montre comment nous pouvons être purifiés de tout péché. «Ma grâce te suffit », dit-il. (2 Cor. 12 .9).

Notre religion sera attirante.... Si nous regardons à Jésus, l'auteur et le consommateur de notre foi, nous capterons la lumière de sa face, nous refléterons son image, nous parviendrons à la stature parfaite d'hommes et de femmes en Jésus-Christ. Notre religion sera attirante.... Nous serons heureux, parce que notre nourriture et notre boisson spirituelles seront la justice, la paix et la joie. (E. G. White, La puissance de la grâce, p. 249.)

L'ATTAQUE AU PROPHÈTE «J'étais comme un mouton confiant qu'on mène à l'abattoir : je ne savais pas qu'ils préparaient des plans contre moi : « Détruisons l'arbre avec son fruit ! Retranchons-le de la terre des vivants, et qu'on ne se souvienne plus de son nom ! » (Jérémie 11.19) « Dans les premiers chapitres de Jérémie, le Seigneur avait averti son serviteur que son travail en tant que prophète n’allait pas être facile. Au moment de sa vocation, Dieu avait dit à Jérémie que les princes de Juda, les rois, les prêtres, et le peuple lui « feront la guerre » (Jérémie 1.19). ». (EDS, mercredi 21 octobre 2015)

L'ATTAQUE AU PROPHÈTE «J'étais comme un mouton confiant qu'on mène à l'abattoir : je ne savais pas qu'ils préparaient des plans contre moi : « Détruisons l'arbre avec son fruit ! Retranchons-le de la terre des vivants, et qu'on ne se souvienne plus de son nom ! » (Jérémie 11.19) Comme les citoyens de Nazareth ont essayé de tuer Jésus, les hommes d'Anatot ont essayé de tuer Jérémie pour l’empêcher de prophétiser. Pendant qu’il dénonçait le péché de Juda, Jérémie espérait que sa famille, et ses frères, les prêtres, l'appuieraient. Mais Dieu avait a dû lui montrer que ses plus proches amis étaient précisément ceux qui voulaient sa mort. Quand Jérémie a été informé de la conspiration contre lui, il a commencé à comprendre l'attitude de ceux qui ne veulent pas corriger leurs péchés.

LAMENTATION DU PROPHÈTE Ils avaient attenté à sa vie; personne ne voulait l'écouter. Jérémie faisait la volonté de Dieu, mais ils étaient les pécheurs ceux qui prospéraient, tandis qu'il souffrait. Comme le psalmiste (Psaume 73), Jérémie interroge à Dieu sur cette injustice. «Tu es trop juste, SEIGNEUR, pour que je t'accuse ; je veux néanmoins te parler d'équité : pourquoi la voie des méchants est-elle celle de la réussite ? Pourquoi vivent-ils tranquillement, tous ceux qui trahissent ?» (Jérémie 12:1)

Comment pouvons-nous apprendre à avoir confiance en Dieu malgré toutes les choses qui arrivent, qui semblent ne pas avoir de sens pour nous? La réponse de Dieu à Jérémie semble dure, mais elle contient une promesse : si tu maintiens ta confiance, je te donnerai des forces pour supporter de plus grandes difficultés. « Si tu cours avec des hommes à pied et qu'ils te fatiguent, comment pourras-tu te mesurer à des chevaux ? Et si tu n'es en sécurité que dans un pays paisible, que feras-tu dans les fourrés du Jourdain ? » (Jérémie 12:5) « Nous pouvons voir aussi l’humanité de Jérémie dévoilée. Il veut que ceux qui lui ont fait du mal soient punis. […] Jérémie avait confiance au Seigneur, mais il n’avait certainement pas compris pourquoi les choses étaient ainsi. » (EDS, mercredi 21 octobre 2015)

(E. G. White, La tragédie des siècles, p. 48) « Dieu permet aux méchants de prospérer et de manifester leur inimitié contre lui, afin que chacun reconnaisse, quand ils auront comblé la mesure de leur iniquité, que leur destruction est un acte de justice et de miséricorde.»

(E. G. White, La tragédie des siècles, p. 48) «Le jour approche où tous ceux qui ont transgressé sa loi et opprimé son peuple recevront le salaire de leurs œuvres ; où toute cruauté, toute injustice dont les enfants de Dieu auront souffert sera châtiée comme si elle avait été faite à Jésus-Christ en personne »

Leur misère grandissait de jour en jour. LA SECHERESSE « [Elle] avait frappé tout le territoire; chaque ville et village souffrait. Les pauvres et les riches souffraient ensemble. La faune même ne supporterait pas le manque d’eau. Les aristocrates attendaient leurs serviteurs aux portes de la ville, dans l’espoir qu’ils auraient trouvé de l’eau, mais les sources avaient tari. Il n’y avait pas d’eau, et sans eau, la vie ne pouvait pas continuer. Leur misère grandissait de jour en jour. Les gens portaient des vêtements de deuil, et marchaient les yeux baissés. Puis ils s’agenouillèrent soudainement et crièrent dans une prière désespérée. La sècheresse une situation désespérée Tous dans la même situation La souffrance (EDS, jeudi 22 octobre 2015)

LA SECHERESSE LE PROBLEME LA PRIERE LA REPONSE « À cause de la terre crevassée, parce qu'il n'y a plus de pluie dans le pays, les laboureurs, dans leur honte, se voilent la tête» (Jérémie 14.4) LA PRIERE « Si nos fautes nous accusent, agis à cause de ton nom, SEIGNEUR ! Car nos infidélités sont nombreuses, et c'est contre toi que nous avons péché » (Jérémie 14.7) LA REPONSE « Et le SEIGNEUR me dit : Ne prie pas pour le bien de ce peuple. S'ils jeûnent, je n'entendrai pas leurs cris de détresse ; s'ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas…» (Jérémie 14.11-12) LA SECHERESSE Pourquoi Dieu n'a-t-il pas voulu écouter l'intercession du prophète? Bien que Jérémie ait compris la racine du problème (le péché), le peuple priait seulement pour se débarrasser du problème (la sécheresse). Il n'y avait pas de repentir sincère, ni le désir de changer. Nous ne pouvons pas prétendre avoir la faveur de Dieu et vivre en dehors de lui.

Imre Tokics (Jérémie, Guide d’étude de la bible et Moniteur, p. 52) « Le péché imprègne et colle à chaque aspect de l’existence humaine. Jérémie en a fait l’amère expérience quand se propre vie a été menacée à cause du message qu’il prêchait. Il a exprimé ses difficultés de foi en Dieu, mais Dieu lui a donné une nouvelle perspective : tu peux lutter avec un cheval de course !» Imre Tokics (Jérémie, Guide d’étude de la bible et Moniteur, p. 52)

JE MEDITE Jérémie 17.10 Deutéronome 30.19 « Moi, dit le Seigneur, je vois jusqu'au fond du cœur, je perce le secret des consciences. Ainsi je peux traiter chacun selon sa conduite et le résultat de ses actes. Deutéronome 30.19 J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance,