French Studies School of Modern Languages Queen’s University Belfast
* ‘Faire les quatre cents coups’ * To raise hell (Not The 400 Blows) * Going round and doing what you want in an anarchic sort of way * Une volonté de rupture
* Les 400 coups est le premier long métrage de François TRUFFAUT ( ) auteur de cinéma le plus représentatif de la Nouvelle Vague, qu’ il a incarnée à la fin des années cinquante et au début des années soixante, avec Godard, Chabrol, Rohmer et de nombreux autres jeunes cinéastes et critiques de la Revue les Cahiers du Cinéma * Tourné en 1958, il obtient de nombreux prix en 1959: Grand prix de la mise en scène au festival de Cannes Prix Méliès 1959 Nomination aux oscars à Hollywood, 1959 * Tout simplement un chef d’oeuvre, peut-être le premier chef d’oeuvre que vous verrez au cinéma. * Selon le réalisateur Kurosawa: “One of the most beautiful films that I have ever seen” * Contexte historique La guerre d’Algérie ( ) Les débuts de la Vème République (1958)
* Un jeune réalisateur
* Un acteur alors inconnu
* FrançoisTruffaut, Villejuif, 1947 * Antoine Doinel, Les 400 coups, 1959
* Le regard
* Un enfant jugé par des adultes la séquence dans le commissariat la séquence chez la psychologue
* Filmer en extérieurs, lumière du jour, décors naturels, caméras légères
* La conquête de l’indépendance * La découverte de soi
* Regarder chaque image pour sa composition, chaque séquence * Être attentif aux détails, dès le générique, le film commence tout de suite Ainsi, la dédicace à René Bazin. ( pas à ses parents. A un auteur, un critique (la cinémathèque), un père adoptif qui le recueille quand il s’évade, un père spirituel; la vraie famille c’ est le cinéma) Bazin, un représentant du réalisme au cinéma Le cinéma, c’ est ‘la réalité faite art’ un fondateur des études théoriques sur le cinéma Le 10 novembre 1958 : début du tournage des 400 coups Le 11 novembre 1958, mort d’ André Bazin * Le choix de la pellicule : film tourné en 35mm scope (format des films d'Hollywood), noir et blanc * “Le scope permet de rendre compte de la réalité avec un élément de stylisation qui m'était indispensable” F. Truffaut
* La bande son, la musique d’Antoine, les changements de rythme et d’atmosphère suggérés par la musique * Aux dialogues viennent s'ajouter de manière alors inédite des bruits parasites (voitures, grincements…) * La fusion du son, de l’image et du sens montre dès le générique les multiples niveaux du film. Accompagnés par la musique, les longs travellings indiquent les différentes directions dans lesquelles le regarder et l’ entendre, c’est à dire le comprendre
* De l’enfance vers l’âge adulte * A travers les rues de Paris * Du bas vers le haut (les plans en contre-plongée, la vue sur les toits de Paris) * De la salle de classe à la responsabilité individuelle * De l’anonymat vers la gloire * De la mère, vers la mer * Importance des lieux et des scènes de transition * La nuit dans l’imprimerie, les rues la nuit, les bouteilles de lait…
* Honoré de Balzac, , La Comédie Humaine
* Un exemple- le lait.