Leçon 9 pour le 28 novembre 2015

Parce qu'ils seraient morts à cause de la maladie et de la guerre. Tu ne te marieras pas et tu n’auras pas d’enfants … (Jérémie ) Parce qu’il viendra des jours sans paix, où les morts ne pourront pas être pleurés ni enterrés. N'entre pas dans une maison de deuil … (Jérémie ) Car je ferai cesser les bruits de fête et les cris de joie. N'entre pas dans une maison de banquet … (Jérémie )

« Mais à la nation qui placera son cou sous le joug du roi de Babylone et qui se soumettra à lui, j'accorderai le repos sur sa terre, — déclaration du SEIGNEUR — pour qu'elle la cultive et qu'elle s'y installe. » (Jérémie 27.11) Dans le chapitre 27 de Jérémie, on ordonne au prophète de faire des jougs de bois. Lui-même devait en porter un. Les autres devaient être donnés aux représentants de toutes les nations, qui s'étaient réunis avec Sédécias pour se concerter contre Babylone. Le message était clair : n'écoutez pas vos prophètes et les devins qui vous disent que Babylone sera vaincue. Celui qui se soumet à Babylone vivra, et celui qui ne le fait pas sera déporté ou détruit. Désobéir à ce message était désobéir à Dieu lui-même. Dieu décide le destin de toutes les nations.

«L’histoire des nations nous sert aujourd’hui d’enseignement. Dans son vaste plan, Dieu a assigné une place à chaque peuple, à chaque individu. De nos jours, hommes et nations seront mis à l’épreuve et jaugés avec la mesure placée dans la main de celui qui ne saurait se tromper. Hommes et nations décident de leur sort d’après leur propre choix, et Dieu dirige tout pour l’accomplissement de ses desseins» (E. G. White, Prophètes et Rois, p. 408)

Hanania a parlé avec la même autorité et avec des mots similaires à ceux de Jérémie («Ainsi parla le Seigneur»). Mais le message des deux prophètes était contradictoire. Qui croire? Comment pouvez-vous résoudre un dilemme similaire aujourd'hui?

Ainsi parle le SEIGNEUR (YHWH) des Armées, le Dieu d'Israël : Je brise le joug du roi de Babylone ! Encore deux années, et je ramène en ce lieu tous les objets de la maison du SEIGNEUR, que Nabuchodonosor, roi de Babylone, a pris de ce lieu et qu'il a emportés à Babylone. » (Jérémie ) Jérémie a essayé de faire comprendre au peuple de son époque qu’il pouvait apprendre du passé, afin de ne pas répéter les erreurs de ses ancêtres.

N'ayant pas d'arguments pour défendre sa posture, Hanania a répété ses mots, et les a accompagnés d'un acte symbolique : casser le joug de bois de Jérémie (Jérémie ). «Et Jérémie a continué son chemin». Il avait déjà donné les preuves nécessaires pour confirmer son message. Pour nous donner un exemple, il a laissé cette "guerre" aux mains de Dieu. La réponse de Dieu parlait des "jougs de fer" (Jérémie ). Rien ne pouvait briser la parole ferme de Dieu au sujet de Babylone.

«Et le prophète Jérémie dit au prophète Hanania : Écoute, je te prie, Hanania ! Le SEIGNEUR ne t'a pas envoyé, et toi, tu incites ce peuple à mettre sa confiance dans un mensonge. A cause de cela, ainsi parle le SEIGNEUR : Je te renvoie de la terre ; tu mourras cette année ; car tu as appelé à la subversion contre le SEIGNEUR. Le prophète Hanania mourut cette année-là, au septième mois. » (Jérémie ) Seulement deux mois après avoir cassé le joug de bois, Hananía est mort comme Jérémie l’avait prophétisé. Malgré la preuve que Jérémie avait la vérité, le peuple a préféré se fier aux mensonges de Hananias. Aujourd'hui, les gens préfèrent croire n'importe quel mensonge (même absurde) au lieu d'accepter la vérité telle qu’elle est en Jésus-Christ. Comme il est dit, "ils écarteront de la vérité l'oreille et se retourneront aux fables". (2 Timothée 4.4 ). Ayant rejeté Dieu, celui-ci leur permet de «croire au mensonge » (2 Thessaloniciens 2.11 ).

«À la fin des temps, on verra aussi des hommes s’élever pour créer la confusion et la révolte parmi ceux qui se disent représentants du vrai Dieu. Ces prophètes de mensonge enseigneront aux autres à considérer le péché à la légère, et lorsque les résultats funestes de leurs mauvaises actions se feront sentir, ils s’efforceront d’en rendre responsable celui qui les en a fidèlement avertis, tout comme les Juifs accusaient Jérémie du mauvais destin qui leur était réservé. Mais aussi sûrement que les paroles du Seigneur, prononcées par son prophète, se trouvèrent jadis justifiées, aussi sûrement la certitude de ses messages s’affirmera de nos jours» (E. G. White, Prophètes et Rois, p. 337)