20 octobre 2015 La chronique du paparazzo

A pied … … de la Ligurie au Piémont

Ormea, notre objectif du jour, se situe à la limite de la Ligurie et du Piémont, près de la ligne de partage des eaux entre Mer Ligure et Mer Adriatique. Pour y parvenir, on longe le littoral italien jusqu’à Imperia, puis on emprunte vers le nord la Strada Statale 28 jusqu’à la ligne de crête, au col de Nava.

Dans la montée au col (44 km), la nature prend doucement ses teintes d’automne. Le parcours est émaillé de multiples villages enrichis de belles églises, Photo Internet Pieve di teco et peu après 9 heures, les bus nous déposent à pied d’œuvre.

Ligurie Piémont Ormea (750 m) Colle di Nava (941 m) Monte Ariolo (1221 m) Pour le 3 B, Mario a concocté un très beau parcours d’une douzaine de kilomètres, qui conduit du col au village d’Ormea par l’ascension du Mont Ariolo. Cerise sur le gâteau : la descente (550 m) est plus importante que la montée (300 m),

le tout sous la conduite attentive de Denise.

En l’absence de Charlie, on a recruté Jean-Paul, un serre-file stagiaire prometteur : il a montré qu’il sait compter au moins jusqu’à 50. De plus, il possède une belle tenue canari qu’on repère de loin. Attention ! Je ne suis pas sponsorisé par

Hélas, tout le monde n’est pas aussi élégant, et on déplore chez certaines un regrettable laisser-aller vestimentaire.

Nous débutons par l’ascension du Monte Ariolo, en partie sur l’Alta via dei Monti Liguri, qui joint Vintimille à la Spezia. Pas de souci. Je ne chasse que les images.

Le parcours est joliment boisé,

mais personne ne fait de provisions en vue de la pause banane. Amanita muscaria (amanite tue-mouche ou fausse oronge)

Au fil de la montée, on entrevoit peu à peu le paysage alpin, Cima dell’Aquila (1905 m) Col de Tende ( 1871 m) Bric dell’Oc (1793 m) Monte Antoroto (2144 m)

qui devient panoramique au sommet (1221 m),

côté ligure, et côté piémontais.

Rocca Ferraira ( 1301 m)

Sur la ligne de crête, nous franchissons à plusieurs reprises la limite des deux régions, mais vous ne verrez pas les images de la descente la plus escarpée, car il aurait fallu au paparazzo une troisième main pour tenir l’appareil photo.

Ce genre de difficulté n’affecte en rien la baroudeuse du groupe, notre vétérante du Vietnam.

Puis nous rejoignons le groupe 4, arrivé plus bas par la piste. Malgré les apparences, la plongée qui nous sépare de lui n’est pas très redoutable. Bilan : 0 jambes cassées sur 100.

On s’approche ainsi des dynamos format XXL, mais il faut descendre encore un peu avant de recharger nos batteries,

ce qui se fait près du sentier, en compagnie des amis du 4,

face au sommet qu’on vient de gravir.

Après déjeuner, la descente reprend en sous-bois,

jusqu’à la vallée du Tanaro, qui mène à Ormea (1800 habitants). Photo Internet

Sur un doux tapis de feuilles mortes, on longe la pittoresque rivière, qui plus loin arrose Alba, Asti et Alessandria, avant de rejoindre le Po, lequel conduira ses eaux dans l’Adriatique, entre Venezia et Ravenna.

Ici, le Tanaro est réputé pour la belle taille de ses truites,

Mais hélas aujourd’hui, l’élevage ne se visite pas. Alors, ça flâne en approchant du village : On aurait aimé pêcher notre repas de ce soir.

en prière devant l’oratoire du bœuf Apis,

Fijodor Benzo : Leggende tra i monti Festival d’art mural 2011 où dans l’expectative face aux réalisations d’art contemporain.

Benone Olaru : Fontana di Aleramo e Adelasia (1998) On était plus sages sur le mur d’Alassio !

Au vieux village, le style est plus traditionnel,

et l’immobilier reste très bon marché. Ne cherchez pas : à la louche, ça fait une bonne centaine, mais j’aurais préféré que ça ne se sache pas. Finissons par un peu de calcul mental : combien de résidences secondaires Michel Platini pourrait-il s’offrir à Ormea avec ses deux millions de francs suisses ?

Et nous, les reporters sportifs du RPM ! On n’a pas droit à de petits contrats de travail ? On ne demanderait pas plus d’un million d’euros par tête ! REVENDICATION DU PETIT PERSONNEL Arrêtez de déblatterer !

Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)