Les Iles HABIBAS
Assis sur un rocher j'écoute bien souvent RIVAGE D'ORANIE Assis sur un rocher j'écoute bien souvent L’enivrante chanson de la Mer et du vent.
La mer est à mes pieds, si bleue, belle et immense Qu’elle me fait rêver : Je la regarde et pense….
Elle étanche ma peine en douceur et sans peine Quand parfois j’épanche ma douleur et l'entraîne !
Un vague murmure venant des vagues, oh ! Infini et vivant petit clapotis d'eau. Monotone et prenant est son refrain qui traîne, C'est la douce chanson d’invisibles sirènes.
Mais je regarde au sud, au-dessus de l’écume, Une terre là-bas, apparaît dans la brume
Cette mer caressant la côte d’Algérie Vient rouler les galets de mon pays chéri
C’est ma terre natale et c’était ma patrie Pour elle je n’avais que de l’idolâtrie ! C’est mon « Île » perdue, loin de moi, éthérée….. Ne sachant toujours pas si je la reverrai…
J’ai tout laissé là-bas, mes plus belles années De l’autre côté de la Méditerranée ! Malgré qu’il m’ait trahi, malgré qu’il m’ait banni Je n’oublierai jamais mon pays d’Oranie Je n’oublierai jamais cette ville d’ORAN
Pour tous mes souvenirs, un hommage lui rends Je n’oublierai jamais son merveilleux rivage Que j’ai souvent longé, à pied ou à la nage
De la ‘Pointe d’Aiguille’ aux criques de ‘kristel’, Des genêts du ‘Cap Roux’ au plat de ‘Canastel’ Des Falaises d’Oran aux mains de ‘Notre Dame’ Protégeant le ‘Vieux Port’ où j’ai fait de la rame
Où le point de vue est une pure merveille Du haut de ‘Santa Cruz’ aux jetées de "Kébir" Enserrant dans ses bras sa rade et ses navires Du "Fort de l'Escargot" au "Rocher de la Vieille" Où le point de vue est une pure merveille
La Corniche en lacets sur la route des plages, Le chemin du bonheur, du soleil, du bronzage…
Je n'oublierai jamais cette vue maritime Sa côte découpée dans sa beauté sublime ! Du sable de ‘Trouville’ humecté par la mer Où le soleil et l’eau se mariaient à la terre
Des plages ‘d’Aïn el Turc’, au bout du ‘Cap Falcon’, De ses sables dorés frôlés de mon balcon
De ses fenouils de sable aux asperges du Phare Qu’un jour m’y promenant, j’ai trouvées par hasard !
Et puis ‘les Coralès’, aussi ‘les Andalouses’, Et toi belle ‘Île plane’ que la mer épouse !
QUAND ?? Et vous ‘Les Habibas’ en face du ‘Cap blanc’, Vous reverrai-je un jour et pour tout dire : QUAND ??
L’aimer ou la haïr ? Alors ces souvenirs qui viennent m’assaillir Me font tergiverser … L’aimer ou la haïr ?
Car ayant tout perdu, de tout mon paradis,
Il ne me reste plus que son nom
° ORANIE
Les balsettes
Rachera
F I N