150 ème Anniversaire de l'un des grands symboles de Londres et du Royaume Uni ( )
Big Ben est le surnom de la grande cloche de 13,5 tonnes installée dans la Tour de l'Horloge (Clock Tower) du Palais de Westminster, siège du parlement britannique à Londres. Le 31 mai 2009 elle a fêté 150 années de service dans la même atmosphère qu'à ses débuts, c'est-à-dire entourée de polémique, de scandales et d'intrigues politiques.
A la base de chaque cadran de l'horloge se lit en latin : “ DOMINE SALVAM FAC REGINAM NOSTRAM VICTORIAM PRIMAM ” (Seigneur, soutiens et protège notre Reine Victoria Première)
La tour est à l'une des extrémités du palais. Big Ben s'entend à des kilométres à la ronde.
L'ingénieur Benjamin Hall supervisa l'installation de la cloche et en raison de sa grande taille, on lui attribue l'origine du surnom de la cloche ("Le Grand Ben").
Quatre autres petites cloches sonnent la mélodie traditionnelle «Carillon de Westminster » aux quarts d'heure.
L'histoire de Big Ben commence en 1834 avec l'incendie du palais de Westminster qu'il a fallu reconstruire.
L'ouvrage est confié à Charles Barry, qui adopte un style gothique victorien, en donnant à la tour un peu plus de 96 mètres de hauteur.
Quant à l'horloge, son mécanisme sera construit en 1854, installé en 1858 et mis en service en 1859.
Les chiffres du cadran mesurent 50 centimètres de haut.
C'est l'horloge la plus grande de Grande-Bretagne. Chaque face mesure 7,5 m de diamètre, l'aiguille des minutes mesure presque 5 m, elle est en cuivre et creuse pour que son poids soit supportable.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale les bombardements ont sérieusement endommagé le Parlement mais Big Ben a été épargnée.
Les Anglais ont une dévotion spéciale pour ce son qui représente symboliquement l'horaire du royaume et que diffuse journellement la BBC.
Pour renforcer cette identification de Big Ben avec le royaume, on illumine les cadrans de l'horloge pendant les sessions du Parlement britannique.
Le style gothique a été finalement choisi pour que l'empire britannique se différencie des autres nations à cette époque, où il les considérait moins puissants et où leurs Parlements étaient principalement de style classique.