Nicolas Machiavel IIème partie
Les rênes de l’Etat Une constatation : « l’homme est un loup pour l’homme » qui sert d’hypothèse pour la construction du système politique proposé Besoin d’imposer un Etat fort pour imposer la paix sociale Besoin d’un pouvoir fort Nécessité du respect de la loi mais possibilité d’utiliser la contrainte.
La nature du prince : mi-bête, mi-homme. « être renard pour connaître les rets et lion pour faire peur aux loups. » Art du paraître Le prince doit pouvoir dissimuler Il peut mentir, avoir recours à la force, pour maintenir la stabilité du pouvoir, condition essentielle à la paix sociale.
Le masque et le modèle Il lui faut composer un art du paraître, avoir l’air vertueux. Mais cette apparence ne concerne pas que sa personne, il s’agit aussi de celle du droit. Le personnage qui fonde le livre, qui sert de modèle est César Borgia Fils du pape Alexandre VI, et de sa maîtresse Vannozza Cattanei On le nomme souvent « neveu du pape », pudeur oblige.
1497, son frère Giovanni poignardé, même maîtresse pour les deux hommes : Sancha d’Aragon, fille du roi de Naples et épouse de Gioffre (un autre frère) 11 enfants, tous illégitimes Relation incestueuse avec sa sœur Lucrèce. « Je ne saurais proposer à un prince nouveau de meilleurs préceptes que l'exemple de ses actions »
Réalisme en philosophie politique Pas de recherche du meilleur régime possible comme chez Platon, Aristote. Observation de la vie politique réelle : vie de Florence et de l’Europe de la Renaissance La vertu du prince consiste à prendre, conserver et assurer la stabilité du pouvoir
Imposer sa loi à la fortune Le dessein de la politique doit être d’éviter les situations de trouble, de désordre, si préjudiciable à la vie des citoyens et à leur bonheur.