1ère partie L’EAU.
E1 L’EAU ET L’ENVIRONNEMENT
1. Introduction L’eau est un élément essentiel de notre planète. Elle est non seulement indispensable à la vie, mais joue également un rôle important dans l’évolution du climat et des paysages. Elle est de plus omniprésente sur notre planète, bien qu’une petite partie seulement (l’eau douce) ne soit exploitable par l’homme. Vidéo: L'eau bien commun ! - 1 La Terre, planète unique
2. L’EAU DE LA PLANETE. L’eau est répartie dans différents réservoir : océans, mers, lacs, nappes phréatiques, glaciers, atmosphère. L’ensemble de ces réservoirs est l’hydrosphère. 71% de la surface de la planète bleue est couverte par les mers et océans, qui sont de loin le plus grand réservoir d’eau, représentant plus de 97% de l’hydrosphère. Des 3% restants (l’eau douce), plus de 2% sont contenus dans les glaciers. Les eaux souterraines, les lacs, les rivières et l’eau atmosphérique, ressources directement exploitables ne représentent donc que moins de 1% de l’hydrosphère !!
3. ROLE DES MERS ET DES OCEANS. Les mers et les océans jouent un rôle clé dans la régulation du climat. Ils absorbent une partie du rayonnement solaire et de la Terre. Des différences de température se créent (l’équateur recevant plus d’énergie que les pôles), donnant naissance aux courants marins (gulf stream notamment), avec l’aide de la rotation de la Terre et des vents. Les mers et océans sont en contact avec l’atmosphère : ils lui cèdent donc une partie de leur énergie. Les courants océaniques ont donc un rôle important dans la régulation du climat.
Des satellites sont dédiés à la mesure des paramètres océaniques (température, radiations IR…). Les informations enregistrées ne concernent que la surface des mers et océans. Des traceurs chimiques permettent l’étude des courants marins lents et profonds. Ils sont de deux types : Traceurs naturels : oxygène dissous, carbone 14, phosphate… Traceurs d’origine anthropique (émis par l’homme, ils se sont en partie dissous dans les océans) : tricium, tétrachlorure de carbone….
4. L’EROSION. L’eau atmosphérique (provenant de l’évaporation des océans et de l’évapotranspiration végétale) se refroidit et se condense en s’élevant dans l’atmosphère, donnant ainsi naissance aux précipitations. Lorsque l’eau tombe sur Terre, elle y exerce une action mécanique (désagrégement des roches du fait de la vitesse de l’eau) et une action chimique (dissolution des roches) par le jeu des ruissellements des lessivages : c’est l’érosion. L’érosion chimique permet l’enrichissement en minéraux de l’eau de pluie au fur et à mesure de son infiltration dans les sols en direction des nappes phréatiques.
5. POLLUTION DE L’EAU.. Lors de son écoulement dans les sols, l’eau peut entraîner des éléments indésirables, présents dans les sols des activités humaines (agricultures intensives), contaminant ainsi les nappes phréatiques. L’eau des rivières et des lacs peut également directement être impactée par les rejets industriels. Les activités industrielles sont également responsables de la pollution de l’atmosphère, ayant pour conséquence majeure l’acidité des pluies. Les pluies acides sont directement responsables du dépérissement des forêts et de l’acidification des lacs.
Les réserves en eaux douces de la planète étant très limitées, il est indispensable de contrôler cette pollution (surveillance physico-chimique) et de lutter contre (stations d’épurations, phytorémediation…).
FIN E1