Mémoire de la guerre d’Algérie Partie 3 Thème 2: Histoire Mémoire de la guerre d’Algérie Partie 3

La guerre d’Algérie un sujet toujours épineux La guerre d’Algérie et ses mémoires ont connu différentes types de périodes dans leur rapport au passé Nous nous intéresserons à la troisième partie de la guerre Franco-algérienne 1990 à nos jours

Nous parlerons ici, de cette troisième partie en 3 points : La guerre toujours un enjeu diplomatique Une nouvelle période, celle de la reconnaissance Vers un futur commun?

La guerre toujours un enjeu diplomatique Après le début des années 1990, un traité d’amitié franco-algérien est en réflexion. Mais le gouvernement algérien souhaite plus qu’un simple traité Il désire des excuses officielles de l’état Français Et aussi une reconnaissance par l’assemblée des actions coloniales de la France en Algérie.

Problèmes? La France fait repentance, mais n’envisage aucune excuse officielle. Ce qui cause une stagnation du projet d’amitié Franco-algérien.

Une nouvelle période, celle de la reconnaissance 1999 marque la reconnaissance officielle par l’assemblée de la guerre d’Algérie. L’accès aux archives est facilité, et permet donc un travail plus simple de l’historien. Les débats vont se focaliser sur des actions comme la torture, Les viols qui eurent lieux pendant la guerre

Chaque débat sur la colonisation apparaît comme un raz-de- marée. Ex : en 2005 un article de loi faisant l’éloge de la présence de la France en Algérie crée de violents débats. Surtout en Algérie où cet article causera des réactions assez violentes, il finira par être abrogé, suite aux pressions.

Vers un futur commun? Les archives de la guerre en Algérie restent sous contrôle de l’état. Et ne permettent pas un accès facilité. Certains sujets toujours tabou en Algérie: ex : les harkis

Depuis 2006 des historiens cherchent à écrire une nouvelle page de l’histoire franco-algérienne. Ex : colloque « pour une histoire franco algérienne » à Lyon en 2006 Ces groupes sont convaincus du bien fondé d’une histoire commune pour les deux états. Même si les pressions subies de l’état et des groupes mémoriels restent fortes, l’historien doit rester neutre.

Conclusion La guerre d’Algérie marque un deuxième conflit dans notre thème sur les mémoires, en effet après les mémoires et la seconde guerre mondial, ce deuxième conflit marque un autre aspect de l’utilisation de la mémoire.