DIMENSION RELIGIEUSE DES TRADITIONS AUTOCHTONES DU QUÉBEC Les chasseurs des boisés du Nord-Est Les récits : généralités sur les mythes; un exemple : Aiasheu ou la possibilité de la vie adulte © Louis Rousseau
Étudier un Grand Récit autochtone Plan de l’atelier B3-02 Présupposés critiques de la découverte des Premières Nations dans le programme ÉCR Une définition universelle de la religion Généralités sur le mythe Caractéristiques générales du mythe Deux citations À la jointure de la structure et de l’évènement Les Grands Récits (mythes) Innus Suggestions bibliographiques Deux types de récits algonkiens Le fils d’Ayasheo (Aiasheu) Questions liées aux thèmes du programme Étudier un Grand Récit autochtone
Se donner un référenciel solide Présupposés critiques de la découverte des Premières Nations dans le programme ÉCR Spiritualité ou religion : clarification conceptuelle Un héritage ou des héritages : actualité du « bon sauvage » (critique du Languirand-Proulx) Étudier un Grand Récit autochtone
Définition du concept de «religion» «Un ensemble systémique de discours et de pratiques permettant de réussir l’affrontement aux conditions limites de l’existence humaine» conditions limites : expérience des contradictions insolubles rationnellement, par ex. : mort - vie, violence vs harmonie, amour-haine, enfance-âge adulte, etc. Propriétés : Récits, Rites, Règles Topiques : Individu - communauté Étudier un Grand Récit autochtone
Les religions dans le monde actuel Chrétiens 1 750 000 000 adeptes Catholiques 1 040 000 000 Protestants 535 000 000 Orthodoxes 175 000 000 Musulmans 1 100 000 000 Hindouistes 800 000 000 Religions chinoises 360 000 000 Bouddhistes 340 000 000 Religions trad. 110 000 000 Sikhs 20 000 000 Juifs 14 000 000 Athés et agnostiques 1 150 000 000 Carte de Frédéric Castel, dans Carrier, Fr., Atlas du monde contemporain,1999, p.23 Étudier un Grand Récit autochtone
Convergences de thèmes autour d’un récit marquant 1. Qu’est-ce qu’un Grand Récit ou un mythe ? 2. L’aire de diffusion du Grand Récit (Nord-Est atlantique) Aiasheu ou Survivre à l’épreuve de devenir adulte 5. L’interprétation du Grand Récit : description, fonction, signification Glouskap : récit à grande influence (prim 1; éléments fondamentaux de tr. Relig. second 1) Grand Récit : Concepts religiologiques fondamentaux : Religion, Récit, Rite, Règle Aire de diffusion : Géographie religieuse (prim 3) Le temps du G.R. (exemple iroquois) Célébration : les fêtes (donation du nom, action de grâces pour les fraises) prim 1 Représentation du temps (prim 3) Lieux de culte : nature, Grande-Maison (prim 3) Les personnages du Grand Récit Noms du divin: héros, esprits protecteurs (prim 2) Représentation de l’origine du monde: la Tortue primordiale (prim 2) Statut des personnages mythiques (second 1) L’interprétation des récits Valeurs normes, personnages modèles (prim 3) Des questions existentielles (sec 2) 3. Le temps du Grand Récit : Le contexte rituel de sa diction (exemple iroquois) 4. Les « personnage » du Grand Récit : statut, noms, etc. Étudier un Grand Récit autochtone
Caractéristiques du mythe (Grand récit*) récit : organisation littéraire organisant une séquence d'événements Note sur l’oralité : le récit oral est indéfiniment mobile et susceptible d’évoluer pour mieux effectuer son travail. Sa fixation écrite l’éloigne de sa mobilité consubstantielle et de son contexte d’élocution dont il tirait sa substance efficace. personnages : acteurs manifestent des traits et aptitudes non accessible au potentiel normal des vivants actions fondatrices : enchaînement d'action fait apparaître une nouvelle réalité, ou la réalité selon notre monde actuel idéalité : cette fondation. à l'origine du temps, rend visible et présente un Ordre, une Puissance qui sont la vérité dernière, la source de toute capacité de mener avec succès l'entreprise humaine Représentation collective : discours qui fait partie des représentations partagées par un groupe culturel * On évitera d’employer le terme de « mythe » dans la pratique pédagogique avant le 2e cycle du secondaire pour ne pas créer de confusion avec le sens péjoratif prévalent dans l’opinion Personnages et espèces naturelles : «Or, même si elle utilise pour ce «bricolage» intellectuel divers codes traduisibles l’un dans l’autre ( par exemple, technologique, zoologique, cosmologique, psycho-organique ou sexuel, etc..) et opérant différemment, la mythologie «sauvage» semblerait accorder un privilège aux espèces naturelles parce que celle-ci seraient «bonnes à penser». Les «primitifs», en substance, n’ont pas à chercher bien loin pour composer leur mythologie : le matériel en est déjà prêt dans la nature, surtout dans les taxinomies zoologiques et botaniques, véritables «classificateurs concrets» qui, par rapport à d’autres (notamment les «classificateurs abstraits» : nombre, direction, orients), forment un système cohérent de classificateurs présentant souvent une convertibilité réciproque (Cl. L-S).» Samonà (1996), p. 304 Par comparaison, la mythologie grecque donne priorité aux matériaux fournis par la classification « généalogique », ce que fait également le Grand Récit d’Israël et dans une certaine mesure le mythe iroquoien. Double fonction : Étiologique : pourquoi le réel est-il tel qu’il est ? Paradigmatique : Comment faut-il agir pour s’inscrire dans la dynamique de l’ordre ? © Louis Rousseau
Compréhension du mythe : structure et événement Structure : ce que l'analyse scientifique peut parvenir à construire, i.e. le jeu interne des oppositions au travers des médiations (les combinaisons logiques et sémantiques; il en va de même pour la structure littéraire que l’on peut découvrir avec les élèves) Événement : ce qui se produit dans l'acte de communiquer le récit dans sa culture d'appartenance, le fait symbolique qui dans ce jeu donne aux conteurs - auditeurs la force d'exister, ce qui agit à titre de sens révélatoire ( pas de science de cet événement singulier qui explique la permanence du mythe; l’éducateur ne cherche pas à produire ce type de compétence). note méthodologique : Lévi-Strauss ne parle que de structure, Eliade que d'événement; or les 2 dimensions sont inséparables. (Notes suite à la critique de Lévy-Strauss par Simonis) Du point de vue de la compréhension et même de celui, plus limité, de l’explication scientifique que cherche le religiologue comme tout praticien des sciences humaines, il y a erreur de méthode particulièrement grave à séparer la structure de l’événement, dans le cas du mythe. Il y a davantage, dans cette forme discursive, que le jeu interne des oppositions au travers des médiations; il y a le fait symbolique, i.e. que dans ce jeu est donné aux humains qui en sont les auteurs-auditeurs la force d’exister que livre un événement révélatoire. [Le mythe a sa manière spécifique d’organiser du sens dans l’écriture du sensible et de faire décrocher celle-ci d’un amarrage à la contingence d’un moment historique particulier (fonction d’idéation, d’a-temporalisation). Cela permet le dé-cèlement de l’acte même d’exister qui instaure le courage d’être modalisé chaque fois dans une perspective ou une situation particulière que l’on peut désigner comme la contradiction essentielle (le problème) qui a lancé le déploiement imaginaire du récit.] Évidemment de cet événement singulier il ne peut y avoir de science. Mais la science ne doit pas cacher l’événement puisque celui-ci est la fonction essentielle qui explique la place permanente de ce système discursif dans les sociétés humaines. La faiblesse d’Éliade tient dans sa monomanie de l’événement ontologique, celle de L-S dans son occultation de l’événement singulier du sens. © Louis Rousseau
Deux types de récits algonkiens tebadji'mun (aventures dont le conteur aurait pu être l'acteur, dan un temps mesurable, ex. Chronique de chasse d’un Montagnais de Mingan) (worak, chez les Winnebago) atno'gen (événement survenus avant que l'humanité existe sous sa forme actuelle, dans un temps non-mesurable) (Waikan, chez les Winnebago, Radin, 118) humoristiques : (cycle du Carcajou, Tsakapech) graves : Le fils d'Ayasheo, L'enfant couvert de poux La création des récits continue. C.f. Savard, Le rire précolonbien. Atno’gen : ce qui doit être transmis Il n’est pas besoin d’insister sur le fait que, loin de viser à une reconstitution d’un si lointain passé, ces atno’gen sont d’abord des outils symboliques grâce auxquels, sur le mode non-discursif, on s’emploie à dénouer l’écheveau des contradictions définissant l’existence concrète des hommes, à résoudre des problèmes contemporains destinés à demeurer insolubles, tant et aussi longtemps que la recherche de solution ne déborde pas le strict plan du monde [topique] quotidien familier à l’homme. Étudier un Grand Récit autochtone
Le fils d’Ayasheo : la transformation primordiale un père, pour mieux jouir de sa deuxième épouse, coupe ses liens avec sa première femme et son fils (couper le circuit des échanges sociaux) Situation initiale Transformation Fils tue père et instaure la division entre l’été et l’hiver Création de la graisse Fils et mère se transforment en animaux (fusion des deux classes chasseur-chassé) Situation finale Étudier un Grand Récit autochtone
Structure littéraire d’Aiasheu 4 seconde naissance obstacles vaincus 3 5 G.M. donnent savoir fils affamé Fils offre protection mère affamée 2 6 Fils domine danger aidé par animal protecteur Fils provoque danger par chant : aide mère 1ère séquence « ..la détérioration du tissu familial avait fini par déclancher un bouleversement radical. La stratégie d’Aiasheu, pour se défaire de son fils, n’est pas banale non plus. Elle évoque rien de moins qu’un classique de l’ethnographie des peuples d’Amérique du Nord : au moment de la puberté, les adolescents étaient conduits en forêt par un père, un grand-père ou tout autre parent masculin d’une génération antérieure, afin de jeûner et d’y rencontrer sur le mode onirique un personnage non humain de type ange gardien, appelé à veiller sur eux pour le reste / de leurs jours. [ritualisation d’un passage vers la mort de l’enfance au moyen d’une simulation virtuelle]. Les jeunes hommes soumis à ce rituel devaient n’avoir jamais eu de rapports sexuels avec l’autre sexe, sans quoi aucun grand-père ne se seraient présentés à eux et ils seraient tout simplement morts d’inanition. Ce sont là des détails importants pour la compréhension du présent récit : en raison des soupçons d’Aiasheu envers son fils, la sanction qu’il lui impose transforme en mort réelle ce qui ne devait être qu’une mort rituelle permettant à Aiashesh d’accéder au statut d’adulte. C’est en pervertissant cette logique qu’Aiasheu a planifié le meurtre de son propre fils. (Savard, 2004, 124-25) 2è séquence. « ..(ce récit) révèle donc un principe d’opposition, plus amplement exprimé ailleurs, par lequel les Tonnerres figurent le pôle d’un rapport. Car ceux-ci figurent les forces célestes qui luttent contre les forces subaquatiques assignées au pôle antagoniste, et le récit rend partiellement compte d’une bipartition du cosmos par la projection de puissances bénéfiques et maléfiques que ces créatures peuvent objectiver dans l’apparition des phénomènes du monde naturel. Les forces des profondeurs subaquatiques sont figurées par des animaux monstrueux (serpents, félins et ours gigantesque); tous sont munis de cornes et deviennent l’insigne, en quelque sorte, de leur marginalité cosmique. Car c’est bien de cela dont il s’agit : assimilés aux profondeurs de l’eau, ou localisés sous de grosses roches, ces créatures amplifient une puissance quasiment - mais non absolument - nulle et négative. Cette puissance est attribuée aux reptiles et aux insectes réels, bestioles qui vivent aux frontières de l’eau, du sol et de l’air; celles-ci fournissent le modèle de toutes les créatures maléfiques qui est fortement symbolisé par le Grand Serpent cornu. L’assimilation des reptiles et des insectes réels à une même catégorie animale est vérifiable sur le plan linguistique, car ceux-ci appartiennent tous à une même classe sémantique qui est exprimée par le terme manitoc (manido.s). Leroux, 1994, 228-229 1 7 Père veut tuer fils adolescence / adulte Oeufs (pas de temporalité) Fils tue père passage adulte réussi graisse : nourriture + rythme temporel Étudier un Grand Récit autochtone
Une contre-séquence efficace chaine économique : chaine mythique : A (chant) -A (chant négatif) B (tuer gibier, arc, flèche) -B (flèche inverse tir horizontal) C (broyeur à os, graisse) -C (pierre plate frappe bois serpent de mer) D (feu domest) -D (feu domestique transformé en feu naturel) « En extrayant des charbons ardents du foyer pour les lancer hors de la tente au visage de sa première épouse, Aiasheu avait donc opéré une inversion dramatique du feu domestique; inversion n’ayant d’égale que celle par laquelle il avait changé en relation de violence ce qui devait être un rapport de filiation. Les ressorts fondamentaux du mode de production domestique, soit l’alliance et la filiation avaient donc été altérés de façon irréversible. La suite des événements était on ne peu plus prévisible; en raison du pouvoir dont Uteskan-manitoush l’avait investi, il suffirait simplement au fils d’inverser le processus élaboré par son père, en ramenant dans la tente et contre lui le feu que ce dernier avait lui-même ensauvagé en le détournant de ses fonctions domestiques. Il lui suffirait de chanter! Mais quand son père l’invita à le faire, il refusa tout d’abord d’utiliser son nouveau pouvoir. L’insistance d’Aiasheu finit cependant par ne lui laisser aucun autre choix. Voilà donc que le feu entoura la tente et s’apprêta à se refermer sur elle, éliminant ainsi tous ceux qui s’y trouvaient, sauf évidemment Aiashesh / et sa mère. Et comment ces derniers s’en sortiront-ils ? En s’élevant le long de la verticale établie par les deux flèches décrochées conformément à la recommandation d’Uteshkan-manitoush. Quand à Aiasheu, son sort sera tout aussi prévisible. À la suggestion de son fils il s’inclura entièrement dans ce qui restait du festin de pimi servi par son père pour souligner le retour de son fils devenu adulte. Après avoir traité ce dernier et sa première épouse comme de la nourriture, c’est donc au tour d’Aiasheu de s’identifier à un aliment. (Savard 2004, 128-29) E (graisse de caribou ingérée) -E (enclos dans graisse de caribou) Étudier un Grand Récit autochtone
Conjonction-disjonction garçon - mère hors tente rejet par brûlure père tente garçon - mère père encerclement par le feu hors tente inhospitalité île 2e tente rejetée hospitalité peau de caribou Étudier un Grand Récit autochtone
Structure littéraire d’Aiasheu 4 seconde naissance obstacles vaincus 3 5 G.M. donnent savoir fils affamé Fils offre protection mère affamée 2 6 Fils domine danger aidé par animal protecteur Fils provoque danger par chant : aide mère 2. « ..(ce récit) révèle donc un principe d’opposition, plus amplement exprimé ailleurs, par lequel les Tonnerres figurent le pôle d’un rapport. Car ceux-ci figurent les forces célestes qui luttent contre les forces subaquatiques assignées au pôle antagoniste, et le récit rend partiellement compte d’une bipartition du cosmos par la projection de puissances bénéfiques et maléfiques que ces créatures peuvent objectiver dans l’apparition des phénomènes du monde naturel. Les forces des profondeurs subaquatiques sont figurées par des animaux monstrueux (serpents, félins et ours gigantesque); tous sont munis de cornes et deviennent l’insigne, en quelque sorte, de leur marginalité cosmique. Car c’est bien de cela dont il s’agit : assimilés aux profondeurs de l’eau, ou localisés sous de grosses roches, ces créatures amplifient une puissance quasiment - mais non absolument - nulle et négative. Cette puissance est attribuée aux reptiles et aux insectes réels, bestioles qui vivent aux frontières de l’eau, du sol et de l’air; celles-ci fournissent le modèle de toutes les créatures maléfiques qui est fortement symbolisé par le Grand Serpent cornu. L’assimilation des reptiles et des insectes réels à une même catégorie animale est vérifiable sur le plan linguistique, car ceux-ci appartiennent tous à une même classe sémantique qui est exprimée par le terme manitoc (manido.s). Leroux, 1994, 228-229 1 7 Père veut tuer fils adolescence / adulte Oeufs (pas de temporalité) Fils tue père passage adulte réussi graisse : nourriture + rythme temporel Étudier un Grand Récit autochtone
Logique des fonctions dans le récit Destinateur Objet Destinataire Mémoire du groupe Devenir un chasseur adulte Les auditeurs du récit Quête Échapper à la mort - tuer revenir Adjuvants Sujet Opposants Corneille, huart, phoque Grand-Père (Uteshkanamentush) Grand-Mères : donnent le savoir Manger Jouer des tours Creuser tunnel Renard, etc.. Le fils pour la mère La graisse, « Les fonctions sont des rôles tenus par des symboles [en général des personnages] […] les fonctions n’existent pas de façon autonome, et sont uniquement exprimées par des termes qui leur donnent une figure concrète. » Maranda, cité par Leroux, 1994, p. 220 Père. Île aux œufs - loin Tonnerre. Eau - profond Absence de savoir Pied de Katshitshekateskuo Grapin Clôture d’omoplates Maître des chiens Hommes aux coudes pointus, aveugle qui veulent tuer leur hôte le feu La gomme de sperme Étudier un Grand Récit autochtone
Bibliographie sommaire Les Grands Récits des chasseurs innu LAMOTHE, Arthur., Aiasheu. In Cultures amérindiennes. document 3. Montréal: Les Ateliers audio-visuels duQuébec, sans date. LEROUX, Jacques. « La question des genres dans la tradition algonkienne », IN Religiologiques. 10, 1994, p.211-244 (BL3R348*) PODOLINSKY WEBER, A., “Ceremonial Robes of the Montagnais-Naskapi”, dans American Indian Art Magazine, winter 1983, 60-77 PRESTON, R.J., Cree Narratives: Expressing the Personnal Meaning of Events (Mercure), Ottawa, Musées nationaux, 1975, UQAM NH95-21/30 (public. gouvernementales). SAVARD R., «Note sur le mythe indien de A yaseu à partir d'une version montagnaise», dans Recherches amérindiennes au Québec, 2,1 (1972):3-16. (E78Q3A1R43 consultation) SAVARD, Rémi. (2004) La forêt vive. Récits fondateurs du peuple innu. Montréal, Boréal, 218, p. lire l’introduction et le troisième récit, pp. 111-129 SAVARD, R., "La transcription des contes oraux", ds Etudes françaises 12:1-2, (1976), 51-60. (Per. PS8066.1E86). SAVARD, R., La voix des autres (Positions anthropologiques), Montréal, l'Hexagone, 1985. (Analyse de Tshakapesh).(E99M87S273) SAVARD, R., Le rite précolombien dans le Québec d'aujourd'hui, Montréal, Hexagone/Parti-Pris, 1977, 156p. (E78Q3S28 [Ex. 3]). SAVARD, R., "Mythes et cosmologie des Indiens montagnais: résultats préliminaires", Actes du 8e congrès des Algonquinistes (22-24 oct. 1976), Carleton University, Ottawa, 1977, 50-76. * numéro d’appel de la bibliothèque centrale de l’UQÀM © Louis Rousseau