Le rapport entre le métier d’historien et la politique? Thème 2: Histoire Le rapport entre le métier d’historien et la politique?

Rapport entre historien, politique et mémoire Nous verrons dans cette deuxième partie toute la partie politique reliée à la mémoire. Nous verrons cela en 3 points : Le devoir de mémoire La loi la mémoire Des mémoires en concurrence

Un devoir de mémoire Aux fils des années, l’état s’organise à dans ces villes et villages à travers une politique de la mémoire. Par la création selon les collectivités, des journées de la mémoire, de monuments. Des rues sont aussi nommées en mémoire de victimes de la guerre.

L’expression devoir de mémoire apparaît en 1990, lors des débats sur la seconde guerre mondiale. Certaines dates de commémoration laissent place au débat. Ex : Quelle doit être la date de la commémoration de la guerre d’Algérie car les violences ont continué après le cessez le feu.

Le devoir de mémoire fait aussi sa place à l’école, à travers la lecture de la lettre de Guy Moquet (tué par les allemands en 1941) Ou encore l'apparition de certains conflits dans les manuels scolaires.

Loi et mémoire Depuis 1990 des lois sont votées pour la mémoire. Ces lois sont appelées loi mémorielle. Car elles permettent la préservation et la transmission de la mémoire comme un devoir pour les citoyens. Ces lois insistent aussi sur le fait de la non implication de l’état dans l’écriture de l’histoire.

Exemple de lois dites mémorielles : La Loi Gayssot(1990) pénalise la négation des crimes contre l’humanité. 29 janvier 2001 vote d’une loi de reconnaissance du génocide arménien. La loi Taubira reconnaît l’esclavage comme un crime contre l’humanité.

Des mémoires en concurrence L’usage de la politique dans le travail de mémoire au sein des collectivités amène à un certaine concurrence sur la mémoire. L’identité victimaire des groupes liés à la mémoire provoque des conflits de reconnaissance au sein des différents groupes de mémoire.

Certains groupes se sentent lésés par cette concurrence et ce manque de considération. Ce phénomène crée des coups d’éclats comme la prise de parole des fils de harki. Ou alors comme un groupe oublié de la mémoire : comme les tziganes.

Conclusion Nous avons donc vu en quoi le rôle de l’historien est essentiel dans l’histoire. Nous pouvons nous demander ici comment l'évolution des conflits changera-t-elle le rôle de l’historien dans le futur?