Guillaume d’Ockham IIIème partie
le langage le fidéisme plan
Le langage Guillaume d’Ockham s’intéresse beaucoup au langage, à sa forme et à son essence. Il existe trois sortes de phrases ou d’expressions : parlées, écrites et conçues. Les mots sont des signes qui désignent les objets, et ne concernent donc les choses qu’indirectement, puisqu’ils sont d’abord des conceptualisations.
On peut reconnaître que Guillaume d’Ockham pose clairement les fondements d’une véritable philosophie du langage. Il cite le travail de Boèce, qui occupe une place essentielle dans la scolastique médiévale, en particulier son commentaire des Catégories d’Aristote et du traité De l’interprétation. vie de Guillaume d’Ockham. Importance du langage en tant qu’acte. réflexion nécessaire sur l’outil même de la raison et de la foi.
Le fidéisme La doctrine de Guillaume d’Ockham présente un risque évident pour l’Eglise, celui d’une pensée agnostique. Il refuse les preuves de l'existence de Dieu, qu’il s’agisse de l’argument ontologique d’Anselme de Canterbury ou des cinq voies de thomas d’Aquin. Il remet en cause la distinction entre l'essence de Dieu et les attributs de Dieu.
Guillaume d’Ockham est fidéiste : les vérités morales et religieuses ne peuvent être fondées que sur la foi (du latin fides : confiance) et donc sur la révélation. C’est la volonté divine qui décide de l’ordre du monde et des événements.